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Thomas Abinal (Monetivia) : « Nous accompagnons les seniors qui souhaitent monétiser leur patrimoine immobilier pour compléter leurs revenus »

Thomas Abinal, co-fondateur de Monetivia
Thomas Abinal (Monetivia)

Le patrimoine immobilier à depuis toujours été l’investissement préféré des français, les plus de 60 ans en dispose la part la plus importante en France. Nous avons rencontré Thomas Abinal directeur-général et co-fondateur de Monetivia. Interview 

 

Quel est le principe de Monetivia ?

Thomas Abinal : Monetivia accompagne les seniors qui souhaitent monétiser leur patrimoine immobilier pour compléter leurs revenus, donner un coup de pouce à leurs enfants, anticiper leur succession, renforcer leur épargne de précaution ou bien financer des travaux.

Spécialistes de la vente en nue-propriété, Monetivia a développé avec des notaires et l’assureur Allianz une solution adaptée aux besoins des familles : la vente à prix ajusté (Contrat MONETIVIA). Ce schéma de vente en nue-propriété est plus sécurisé et plus éthique que la vente en viager car il permet d’ajuster le prix de vente en fonction de la durée réelle pendant laquelle le vendeur continue à occuper son bien. Au lieu que le prix de vente soit fixé simplement au départ en fonction de l’espérance de vie du vendeur – une simple statistique qui expose les parties à un risque important, il est ajusté une fois connue la longévité du vendeur. Les parties sont protégées quoi qu’il arrive. En cas de décès prématuré du vendeur, l’acheteur indemnise sa succession. Et inversement, si le vendeur continue à occuper son bien au-delà d’une certaine durée, c’est lui qui est indemnisé.

Cette solution s’adresse à tous les seniors qui ne sont pas à l’aise avec la vente en viager, soit tous ceux qui ont des enfants (80% du marché) et qui ne veulent pas prendre le risque de mal vendre leur bien en cas de décès prématuré. Pour la première fois, ils ne sont pas obligés de prendre le risque de brader leur bien et pour la première fois ils peuvent vendre leur bien à un acheteur qui ne parie pas sur leur décès.

 

A 3-5 ans, l’objectif de Monetivia est de réaliser plusieurs centaines de transactions par an dans toute la France et de faire émerger une solution de monétisation plébiscitée par les familles

 

Comment est née cette idée ?

T. A. : L’idée est née de la rencontre de ses deux co-fondateurs, Amaury de Calonne et Thomas Abinal, qui cherchaient à améliorer les solutions existantes sur le marché. D’un côté, Amaury a fait le constat que le patrimoine des seniors est aujourd’hui très concentré en immobilier et se disait qu’il fallait proposer aux familles une solution de monétisation moins risquée que la vente en viager. En effet, celle-ci aboutit à brader son actif si on a le malheur de mourir trop vite, la double peine ! De l’autre côté, Thomas souhaitait développer une offre d’investissement en nue-propriété dans l’ancien similaire à ce que proposent les promoteurs dans l’immobilier neuf, i.e. la possibilité d’acquérir un bien ancien occupé et d’encaisser ainsi dès le départ des années de loyers sous forme de réduction de prix, avec à la clé un couple rendement/risque vraiment intéressant pour ceux qui veulent faire de l’épargne-retraite. C’est en combinant leurs réflexions qu’ils ont imaginé le Contrat Monetivia : un investisseur qui achète un bien occupé par un senior dans le cadre d’une transaction équilibrée, une solution gagnante pour les deux parties.

 

Thomas Abinal (Monetivia)
Thomas Abinal (Monetivia)

 

Thomas Abinal et Amaury de Calonne les deux fondateurs de Monetivia : « Monetivia met en place des leviers marketing classiques et s’appuie sur les prescripteurs que sont les conseillers en gestion de patrimoine et les notaires »

 

Quels sont vos objectifs à court terme ?

T. A. : A 3-5 ans, l’objectif de Monetivia est de réaliser plusieurs centaines de transactions par an dans toute la France et de faire émerger une solution de monétisation plébiscitée par les familles. Monetivia a d’ailleurs ouvert un bureau à Marseille et un bureau à Bordeaux cette année, en plus de Lyon et de Cannes !

 

4/ Quel est le modèle économique  ?

T. A. : Monetivia facture à ses clients des honoraires d’ingénierie et de commercialisation, qui sont encaissés lorsque la nue-propriété est vendue (acte en main). Ils rémunèrent une triple prestation de montage et d’ingénierie, de rapprochement des parties (intermédiation) et d’accompagnement des parties sur les volets financement et préparation de l’acte notarié. Pour trouver ses clients, Monetivia met en place des leviers marketing classiques et s’appuie sur les prescripteurs que sont les conseillers en gestion de patrimoine et les notaires.

 

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