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Série d’été | Le jour où DriveCo, spécialiste de la recharge électrique, est né

Ion Leahu-Aluas, CEO de DriveCo / ©Philippe Servent
Ion Leahu-Aluas, CEO de DriveCo / ©Philippe Servent

Cet été, Forbes France a décidé de mettre un point d’honneur à la French Tech en valorisant le parcours de fondateurs de startups montantes. Au programme : quatre questions pour en savoir plus sur leur projet et sur ce qui les a motivés à se lancer dans l’entrepreneuriat. Cette fois-ci, c’est Ion Leahu-Aluas, CEO de DriveCo, qui a accepté de jouer le jeu.

Racontez-nous le jour où vous avez imaginé votre projet ?

Tout a commencé en Corse il y a plus de 10 ans quand je participais à la construction d’une centrale photovoltaïque. Je suis tombé en panne d’essence lors d’un trajet en voiture. Situation cocasse : il y avait une abondance d’énergie solaire disponible mais mon véhicule était complètement immobilisé. J’ai réalisé à quel point notre dépendance aux énergies fossiles était à la fois un non-sens pratique mais aussi écologique. L’avenir, j’en étais convaincu, serait définitivement tourné vers les énergies renouvelables et l’électrique, et j’étais déterminé à prendre part à cette révolution de la mobilité.

Par où avez-vous commencé ? (financement, recrutement, locaux…) 

Une entreprise aura beau avoir les meilleures intentions et stratégies du monde, elle n’est rien sans les femmes et les hommes qui la font fonctionner au quotidien. C’est pourquoi j’ai choisi en premier lieu d’investir dans mes équipes. Au-delà de recruter les meilleurs dans leur domaine, j’ai cherché des profils qui avaient à cœur de bousculer les codes établis – il en faut pour changer radicalement une industrie habituée depuis des décennies au « tout essence » – et qui étaient motivés par l’idée de développer des solutions concrètes pour préserver l’environnement.

Imaginiez-vous devenir chef d’entreprise ? Quel conseil donner à ceux qui souhaitent se lancer ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours voulu être le capitaine de l’équipe. C’est donc naturellement que je suis « tombé » dans l’entrepreneuriat. Non pas pour diriger, mais pour faire adhérer un collectif à un projet et le mener le plus loin possible. Si j’avais un conseil à prodiguer, ce serait de fixer un cap en définissant sa « raison d’être ». Nous vivons une période charnière. Je suis convaincu que l’entreprise peut et doit jouer un rôle face aux nombreux enjeux sociétaux auxquels nous faisons face.

À quoi ressemblera votre startup en 2030 ?

Mon ambition pour 2030 est d’avoir contribué à démocratiser la mobilité électrique. D’avoir bâti une entreprise qui propose 60 000 points de charge en Europe, répartis sur l’ensemble des territoires, des grandes villes jusqu’aux zones les plus reculées. D’avoir construit une marque qui fait partie du quotidien des Européens, et de leur permettre d’apporter leur pierre à l’édifice qu’est la lutte contre le dérèglement climatique.

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