Rencontre avec Maud Poupa, plume de Valérie Orsoni pour son nouveau livre événement STRONG(H)ER

Que se passe-t-il dans les coulisses des livres ?
Qui sont ces auteurs qui écrivent aux côtés des personnalités et leur prêtent leurs plumes ? Qui sont ces caméléons qui se fondent d’un univers à l’autre, au service d’un sujet, d’une cause ou d’une histoire à raconter ?

Maud Poupa se présente comme autrice et rédactrice. Elle intervient régulièrement comme journaliste pigiste et, pour donner dans les anglicismes, copywriter ou encore ghostwriter. Portée par la passion de l’écrit, c’est une touche à tout qui se nourrit d’éclectisme. Si elle a choisi l’indépendance, c’est pour pouvoir passer sans complexe d’un thème à un autre et pour s’adresser à des publics qui ne sont jamais les mêmes.
Le 11 octobre est sorti le livre STRONG(H)ER de Valérie Orsoni (éditions Hugo & Cie), dont elle est la co-autrice. Il est rare que les auteurs nomment leur plume, ce qui a suscité notre curiosité.
Qui est cette inconnue mentionnée sur la couverture du dernier livre de la coach internationale aux multiples best-sellers ? Nous l’avons demandé à la principale intéressée.

Maud Poupa, qui êtes-vous ?

Maud Poupa : Je suis autrice et rédactrice indépendante. Mon travail, c’est l’écriture sous toutes ces formes. Depuis toujours, j’aime écrire et trouver les mots justes pour exprimer, à travers le texte, des idées, des témoignages, des ressentis… J’écris sur de nombreux sujets, sans jamais chercher à me limiter. Tout nouveau projet, tout nouveau champ de connaissances à explorer est pour moi un défi exaltant à relever.

Quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

M. P. : Je suis une littéraire de formation. J’ai même fait du latin et du grec ancien ! Je suis passée par une prépa (à Rennes, je suis bretonne) et j’ai adoré apprendre autant. C’est pour cela que je me suis dirigée vers un Master en Édition contemporaine et Documentation : j’ai vu le fait de travailler dans le monde du livre comme une opportunité de pouvoir, toute ma vie, m’ouvrir à tous les domaines. J’ai été assistante d’édition pendant 7 ans avant de me lancer à mon compte en 2014. À partir de ce moment-là, plus que jamais, je me suis autorisée à tout explorer et à prêter ma plume à tous les sujets possibles. J’ai découvert le journalisme en presse régionale, le journalisme B2B (je me suis spécialisée dans le packaging des produits de luxe), la rédaction web, la communication écrite, etc. J’ai écrit des livres pour la jeunesse, créé mes propres jeux de cartes pour inventer des histoires (« Raconte ton Conte ! », versions Brocéliande et Bretagne), j’ai collaboré à plusieurs guides touristiques (sur ma région et pour l’Écosse), j’ai rédigé des mémoires pour des particuliers, imaginé des intrigues à la demande… J’aime toucher à tout, et je suis, en parallèle, une fana de fitness, alors quand j’ai été mise en relation avec Valérie Orsoni, le coup de cœur a été immédiat.

Racontez-nous votre rencontre avec Valérie Orsoni ?

M. P. : J’avais répondu à une annonce pour un projet d’écriture. J’ai été retenue et mise en contact avec Valérie Orsoni. Au premier rendez-vous, j’étais très impressionnée. Valérie a été la coach des stars d’Hollywood, elle a eu ses jeux de coaching sur la console Nintendo Wii, elle a créé une communauté de plusieurs dizaines de milliers de personnes autour de son concept LeBootCamp, elle est autrice de best-sellers… Très vite, elle m’a mise à l’aise, et le courant est passé. Comme elle écrit elle-même, elle aurait pu ne pas avoir besoin de moi, mais le projet impliquait mon service de rédaction. Cela a été une chance, car j’ai pu lui montrer ce que je pouvais lui apporter. Elle m’a testée, et ça a été concluant : je savais écrire comme elle le souhaitait, et je lui faisais gagner du temps. Une heure d’entretien pour elle, et des pages noircies pour moi. Le projet qui nous réunissait a été abandonné, mais Valérie n’a pas voulu cesser là notre collaboration. Elle avait ce désir de livre sur la force qui ne demandait qu’à voir le jour, mais elle manquait de temps. Je lui avais montré que je savais écrire comme elle, dans son état d’esprit et en respectant son style.Elle m’a proposé de rédiger avec elle cet ouvrage auquel elle tenait plus que tout, et évidemment, j’ai dit oui.

Comment votre collaboration s’est-elle passée ?

M. P. : Tout s’est passé de manière très fluide. Comme Valérie vit à San Francisco, nous nous contactions le soir (pour moi) pour des entretiens. J’ai beaucoup lu sur le sujet de la force mentale pour être au fait de tout ce qui se disait sur notre thématique. J’aime aller au fond des choses. Toutefois, pour être au plus proche de Valérie, j’avais aussi besoin d’un contact privilégiéavec elle. Je l’ai rejointe en octobre 2022 pour vivre sa vie avec elle, à San Francisco. J’avais recueilli ses paroles, mais il fallait que je m’imprègne de ses actes et de son quotidien. Cela a été un vrai plus pour le livre. J’ai fait ses entraînements de sport, j’ai suivi son rythme effréné, je me suis baignée dans l’eau gelée de la baie de San Francisco et j’ai fait du gainage les mains et pieds dans la glace pour éprouver ma force mentale, j’ai affronté mes peurs, j’ai testé des activités nouvelles… Chaque jour avait son challenge. Nous avons aussi évidemment beaucoup travaillé sur le contenu du livre pour qu’il corresponde totalement à ce que Valérie voulaitpartager.

Parlez-nous de ce livre, STRONG(H)ER…

STRONG(H)ER est un livre d’empowerment hyper documenté, concret, positif, « feel good », qui se lit comme un roman et donne des outils activables par tous. Entre les anecdotes, les citations, les exercices, les « conseils que vous ne pensiez pas lire » et autres prises de position non consensuelles, c’est, pour moi, un ouvrage vraiment différent. On pourrait parler de mouton à cinq pattes, mais je le décrirais plutôt comme une licorne. Vous noterez sans doute dans le titre une approche féministe. Oui, Valérie Orsoni a un public majoritairement féminin, et nous avons écrit ce livre en tant que femmes, en évoquant les particularités de la force au féminin. Nous balayons les idées reçues, nous proposons des ressources inspirantes…

Toutefois, STRONG(H)ER s’adresse aussi aux hommes. C’est un livre que nous avons voulu utile à toutes et à tous.

M. P. : C’est sans doute parce que je l’ai écrit et vécu, mais ce livre a contribué à me transformer en me donnant plus confiance en moi. Je suis convaincue qu’il aura le même effet bénéfique sur les lecteurs. En ce qui me concerne, je m’autorise désormais des défis encore plus importants, aussi bien mentaux que physiques, comme accompagner Valérie dans son prochain trek au Népal. Nous avons également d’autres projets d’écriture en cours.

La coach internationale Valérie Orsoni aura donc donné des ailes à sa « plume » ! Maud Poupa travaille actuellement sur plusieurs projets, très variés : deux albums jeunesse à paraître avec une maison d’édition bretonne (Noir’Édition), la mise en place d’un atelier-formation (et livre) sur les bonnes pratiques de la communication avec les médias pour les petites entreprises et des créateurs indépendants, ou encore quelques livres en négociation avec des éditeurs.