Valeo, PSA et Safran restent sur le podium du classement des déposants de brevets réalisé par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Les deux premiers passent au-dessus des 1 000 demandes de brevets sur l’année 2017, confirmant l’importance de coupler politique d’innovation et stratégie de propriété industrielle, selon l’INPI. Pour la première fois, deux entreprises de taille intermédiaire intègrent le Top 50.
Ils sont neuf à faire leur entrée au Top 50 du palmarès 2017 des déposants de brevets, réalisé par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Parmi eux, quatre organismes publics, deux entreprises étrangères et deux entreprises de taille intermédiaire.
Neuf nouveaux entrants, mais un quatuor de tête inchangé. Sur le podium, Valeo, PSA et Safran. Les deux premières entreprises passent au-dessus de la barre symbolique des 1 000 brevets déposés en 2017, avec 1 110 pour Valeo (contre 994 en 2016) et 1 021 pour PSA (contre 930 en 2016). Loin derrière, Safran avec « seulement » 795 demandes publiées, soit un peu plus qu’en 2016 (758). Le trio de tête est suivi par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) qui conserve sa quatrième place avec 684 demandes, autant que l’année précédente.
Cette édition « confirme la nécessité toujours plus forte pour les grands groupes d’aligner politique d’innovation et stratégie de propriété industrielle », souligne l’institut.
L’INPI le constatait en février dernier, à l’occasion du salon des entrepreneurs : en 2017, le nombre de brevets déposés avait légèrement augmenté passant à 16 250, soit 0,6% de plus que l’année précédente. Et 90 500 dépôts de marques, soit 2,3% de plus qu’en 2016. « Ces chiffres positifs peuvent être considérés comme des signes encourageants de la vitalité de l’économie française », avait alors indiqué Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI.
Dans le Top 20, l’INPI note de profonds changements stratégiques. Les plus fortes progressions sont à enregistrer du côté de Alstom, qui gagne 10 places en passant de la 20ème à la 30ème place, avec 101 demandes déposées contre 48 en 2016. Deux autres belles progressions avec le Groupe STMicroelectronics (+19%) et Michelin (+15%). Côté baisses, les plus importantes sont à noter chez Orange et L’Oréal (-26% chacun), le Groupe Renault (-21%) et Thalès (-15%).
Mécanique en tête
Si tous les secteurs industriels sont propices aux dépôts de brevets, « l’automobile, la cosmétique, l’aéronautique, les télécommunications, l’électronique, la chimie et l’énergie » sont particulièrement représentés dans ce palmarès, souligne l’INPI.
La mécanique est largement en tête avec 45% des demandes de brevets. Juste derrière, l’électronique/électricité avec 26% des demandes, et la chimie avec 19%.
Pour la première fois, deux entreprises de taille intermédiaire font leur entrée au classement, avec Parrot qui se place à la 38ème place et du Groupe Soitec à la 46ème, avec 36 et 31 demandes respectives.
Autre élément intéressant, la présence de plus en plus fréquente des organismes publics. Ils étaient 10 en 2015 et 13 en 2016 et 2017 dans ce classement. Le CEA, toujours quatrième, le CNRS, cinquième, et IFP Energies nouvelles, treizième. Les nouveaux entrants sont l’Université de Montpellier, la SNCF, Sorbonne Université, et le Groupe Nexter.
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