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Mazars et Estimeo lancent le premier baromètre de confiance des start-up

Le cabinet spécialisé dans l’audit, le conseil et la fiscalité, s’est associé à l’agence de notation et de valorisation des start-up Estimeo, pour créer un outil de mesure et suivi de la confiance des fondateurs de start-up.

 

Plus de 200 dirigeants de start-up françaises de différentes maturités (0 à plus de 7 ans d’existence), et de secteurs différents (deeptech, legaltech, RHtech, Mobilité, Ecommerce, Greentech, Foodtech…) ont été interrogées entre août et septembre 2022 dans le cadre de la construction de l’Indice de Confiance des Dirigeants de Start-up. L’objectif de ce baromètre est de pouvoir suivre, au cours des trimestres et des différentes éditions, les variations de l’indice et l’évolution de ce degré de confiance. Les sujets abordés sont variés : le chiffre d’affaires, le financement mais aussi les enjeux liés au recrutement. Quant à la méthodologie, Mazars et Estimeo ont basé le calcul de l’indice de confiance sur une conversion des réponses en chiffre de 0 à 100, le niveau de confiance le plus élevé correspondant à 100.

Des dirigeants de start-up majoritairement confiants quant à leurs enjeux internes

Quelles sont les tendances mises en évidence dans ce premier baromètre ? Tout d’abord, que les dirigeants interrogés se disent confiants quant à leur avenir, notamment concernant leurs enjeux internes, avec un Indice de Confiance des Dirigeants de Start-up qui s’élève à 75.21. Concernant l’évolution de leur marché, l’indice est de 82. « On note que les secteurs de la Greentech, de la Smartcity et de la Cybersécurité sont les plus confiants concernant leur marché » analyse Adrien Fenech, Président d’Estimeo. A ce titre, 84% pensent pouvoir répondre aux enjeux de RSE, notamment les secteurs de la Greentech, et de la Cybersécurité.

Les dirigeants sont à 84% optimistes quant à leur capacité à réaliser leurs prévisions de chiffre d’affaires, et leurs objectifs de vente. « La confiance augmente avec le nombre d’employés : les entreprises les plus jeunes sont légèrement moins optimistes sur ce sujet » souligne Stéphanie Latombe, Associée Capital Markets chez Mazars. En revanche, ce sont les start-up les plus récemment créées qui sont majoritairement très confiantes envers le soutien du gouvernement.

Les enjeux de recrutement sont par ailleurs nettement mis en exergue par ce premier baromètre. 52% des dirigeants sont optimistes concernant leur capacité à recruter, et 87 % sont optimistes et très optimistes quant à leur capacité de rétention des talents en interne. Pour autant, les salariés des start-up ne semblent pas échapper à la quête de sens personnel et professionnel. « Il va être nécessaire de créer une culture managériale responsabilisante au sein des startups » note Mathilde le Coz, DRH de Mazars en France. 

Incertitudes liées au contexte économique

Le contexte économique et social inquiète les dirigeants : 43 % seulement se disent confiants, c’est l’indice le plus bas de ce premier baromètre (Indice de 63.08). Les start-up les plus confiantes qui se distinguent, au-dessus de la moyenne, sont celles des secteurs GreenTech – avec un niveau de confiance près de 20 points au-dessus de la moyenne et HealthTech, 11 points au-dessus de la moyenne. Les start-up les moins confiantes sont celles des secteurs Web3 et Fintech. Le degré de confiance des dirigeants relatif à leur capacité de financement dans les prochains mois s’avère également être l’un des taux les plus bas de ce baromètre : seuls 8% se disent très optimistes (indice de 69.45). Les start-up restent cependant confiantes quant à leur capacité à lever des fonds car elles considèrent posséder les prérequis pour y parvenir : la rentabilité et la notion d’impact. « L’indice de confiance pour ce premier baromètre est relativement élevé, bien qu’il n’atteigne pas les 100. Son évolution fin 2022 sera d’autant plus intéressante à analyser que l’actualité tend à laisser croire qu’il sera amené à baisser. A suivre de près ! » conclut Adrien Fenech, Président d’Estimeo. 

 

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