Elon Musk fait partie des entrepreneurs les plus productifs et accomplis du 21e siècle. Né en Afrique du Sud, il est le PDG de Space X, de Tesla, de Neuralink et de Boring Cie. Il a également aidé à la création, ou a même cofondé, de nombreuses entreprises telles que PayPal, SolarCity ou Hyperloop.
Alors comment Elon Musk peut-il accomplir autant de choses et permettre à ses équipe de réussir ? Il applique cinq stratégies en particulier.
Une communication claire
De nombreux dirigeants d’entreprise et ingénieurs utilisent un jargon particulier, des acronymes et des termes qui ne veulent rien dire pour le commun des mortels.
Alors comment SpaceX, une entreprise qui a affaire à des technologies complexes, arrive-t-elle à vulgariser sa communication ?
Elon Musk a retiré tous les acronymes de la bouche de ses employés. Il incite ses équipes à communiquer entre elles en utilisant du vocabulaire courant. Il a même envoyé un courriel aux employés de l’entreprise stipulant que tous les acronymes non approuvés par ses soins devaient être bannis de leur vocabulaire. Il ne souhaite pas avoir à gérer un gros glossaire de termes ou que les ingénieurs ne se comprennent pas entre eux.
Selon son biographe, Ashlee Vance, Elon Musk aurait dit aux employés de SpaceX : « Le test pour savoir si on garde un acronyme, c’est de voir s’il facilite ou s’il complique la communication ».
Apprendre de ses erreurs
En septembre 2017, Elon Musk a réalisé un bêtisier sur la musique des Monty Python, intitulé How not to land an orbital rocket booster (Comment ne pas faire atterrir un lanceur orbital). Cette vidéo montre les nombreuses raisons pour lesquels des atterrissages de lanceur orbital se sont soldés par des échecs. En février, l’entreprise a réussi l’atterrissage synchronisé de deux fusées Falcon 9 à Cap Canaveral.
Et pour citer Elon Musk : « L’échec est une possibilité. Si vous n’échouez jamais, c’est que vous ne prenez pas assez de risques ».
Prévoir une issue de secours en cas d’échec
Bien qu’Elon Musk pousse ses équipes à remplir des objectifs très ambitieux dans des délais serrés, il se prépare toujours au pire.
Prenons l’exemple de Tesla. Depuis sa création en 2003, le constructeur de véhicules électriques a déjà été à court de fonds plusieurs fois, et les analystes ont pressenti le pire. Elon Musk a alors dû soutenir l’entreprise dont il est PDG avec son fortune personnelle. Tesla a trouvé une certaine stabilité financière ces dernières années grâce à la vente de ses voitures.
En 2014, l’entreprise a pu momentanément dire adieu aux difficultés financières après avoir levé 2 milliards de dollars en vendant des obligations, ce qui lui a permis de construire la plus grande usine de fabrication de batteries au monde. Elon Musk avait alors déclaré : « Nous n’avons pas besoin de tout cet argent pour construire l’usine. Mais j’ai décidé de lever des fonds en avance car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver ».
Combiner de nombreuses compétences
Vu de l’extérieur, trouver une solution de paiement en ligne, construire des voitures électriques et lancer des fusées réutilisables sont des activités qui n’ont pas grand chose en commun. Cependant, Elon Musk est passé maître dans l’art de combiner des compétences du domaine de l’ingénierie, du marketing, de la gestion et bien d’autres.
En 2016, le Wall Street Journal rapportait que SpaceX était le plus gros actionnaire de SolarCity. De la même manière, Tesla et SolarCity travaillent main dans la main afin d’améliorer leurs batteries.
Après le lancement de Falcon 9 (Dragon) en décembre, SpaceX installait le Roadster de Tesla sur le compartiment à charge utile du Falcon Heavy (nécessitant trois Falcon 9 au lancement) pour un décollage le 6 février. Le Falcon Heavy est à ce jour la fusée la plus puissante à avoir été lancée dans l’espace.
Le PDG d’Alphabet, Larry Page, a érigé Elon Musk en modèle grâce à sa capacité à tirer des leçons de l’expérience de ses entreprises : « Vous devez disposer d’une grande expérience dans le domaine scientifique et celui de l’ingénierie. Vous devez avoir des notions de management et vous devez savoir comment gérer, organiser des choses ou encore lever des fonds ».
Fixer des délais en interne et pour le public
Après avoir fondé SpaceX, Elon Musk avait prévu de lancer Falcon 1 en 2003, mais ce premier vol n’a pas eu lieu avant 2006. Tesla aussi a dû reporter certains évènements importants pour la marque. Par exemple, sa première voiture, le Tesla Roadster est sorti en 2008, soit deux ans après le lancement de l’entreprise.
Fut un temps où les analystes et les commentateurs se moquaient de la tendance d’Elon Musk à ne pas respecter les dates de livraison et parlaient même d’un échec assuré. Aujourd’hui, Elon Musk a appris à fixer des échéances publiques et privées : « Vous voulez promettre quelque chose qui dépend d’un planning comprenant des marges, et pour respecter les échéances promises, votre planning interne doit être très stricte. Mais parfois, malgré tous vos efforts, vous pouvez manquer l’échéance ».
Plus récemment, Elon Musk a remporté un pari public sur Twitter, selon lequel les équipes de Tesla pouvaient construire la plus grosse batterie au lithium au monde en moins de cent jours.
Elon Musk est l’exemple parfait de l’entrepreneur hyperproductif. Cela dit, vous pouvez vous aussi considérablement augmenter vos chances de réussite en vous inspirant des différentes stratégies appliquées par Elon Musk.
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