Bien connu pour son rôle de PDG de Ceasars Interactive Entertainment, il est reconnu pour être un des exécutifs les mieux payés au monde. Il reste malgré tout un homme qui désire demeurer facile d’approche et qui aide le monde par ses multiples projets philanthropiques.
Très jeune, il a été mis en contact avec le monde entrepreneurial, par le biais de son père qui a enchaîné plusieurs expériences entrepreneuriales passant rapidement de succès à échecs, mettant en péril la situation financière familiale. C’est cet état financier incertain de sa famille ainsi que l’éthique de travail de son père qui ont fait en sorte d’allumer sa fibre entrepreneuriale. Très rapidement, il a commencé à travailler, en distribuant les journaux d’abord puis ensuite en opérant une cantine l’été. Il avait déjà développé un sens du travail très fort et une éthique de travail qu’il a conservée depuis.
« On fait notre chance, si on reste assis sur le divan, les bonnes choses n’arriveront pas. »
En plus de lui partager son goût pour l’entrepreneuriat, c’est aussi son père qui lui a fait comprendre l’importance de la philanthropie. En effet, il lui a appris très jeune à toujours reconnaître sa chance et à aider ceux qui en ont moins. C’est ainsi que M. Garber a intégré l’importance de donner de son temps, de son argent ou encore de ses compétences. Philanthropie qu’il exerce en siégeant au conseil d’administration de fondations ou autre organismes à but non lucratif, par exemple.
Les trois clés du succès
Le succès n’est cependant pas uniquement dû à la chance. Pour générer du succès, trois étapes sont importantes selon lui. Premièrement, il faut être prêt à apprendre. Toujours apprendre plus et emmagasiner de la connaissance. Monsieur Garber travaille continuellement à apprendre de nouvelles choses ainsi qu’à se perfectionner sur ce qu’il connaît déjà. Selon lui, un entrepreneur ne peut pas se contenter de connaître un nombre limité d’aspects sur la gestion d’entreprise par exemple. Il doit s’efforcer à tout comprendre et par la suite, il peut mieux déléguer les aspects dont il souhaite ne pas gérer lui-même.
Deuxièmement, travailler toujours plus fort. Se poser la question de savoir si on donne vraiment tout ce qu’on est capable de donner, et être honnête par rapport à la réponse. Un entrepreneur ne peut pas atteindre le succès s’il n’est pas prêt à travailler fort, à aller au-delà des demandes et des attentes. Travailler fort, ça veut aussi dire persévérer quand les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes, ne pas abandonner un projet qui nous tient à cœur parce que certaines personnes n’y croient pas.
Finalement, s’entourer de gens meilleurs que nous, de gens plus intelligents. Ces gens nous forcent à nous dépasser mais en plus, ils peuvent nous aider dans les sujets où nous sommes moins efficaces. Lorsque la connaissance et le travail acharné ne donnent pas les résultats escomptés, c’est à ce moment qu’il faut savoir déléguer à d’autres qui seront meilleurs que nous. C’est exactement ce que M. Garber prône dans son entreprise.
S’entourer des bonnes personnes mais surtout déléguer
Selon lui, tout entrepreneur devrait être capable de déléguer une partie de son travail. Il est impossible de tout faire soi-même et ceux qui tentent de le faire ont une vie complètement déséquilibrée. L’équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle a toujours été important pour lui, il tâche donc de toujours s’entourer des meilleurs à qui il peut déléguer une partie de ses tâches. À ceux qui n’arrivent pas à le faire il propose de se poser la question « Est-ce que je délègue comme je devrais déléguer ? » Souvent les entrepreneurs vont penser que personne ne peut le faire aussi bien qu’eux : c’est faux. Il suggère de se regarder dans le miroir : est-ce que j’ai les bons coéquipiers pour m’aider ? Sinon, trouvez les bonnes personnes. S’entourer des bonnes personnes est la clé pour une vie équilibrée. Vouloir l’équilibre est une chose, prendre les actions pour atteindre cet équilibre en est une autre.
Les qualités d’un entrepreneur de classe mondiale
N’est pas entrepreneur qui veut, on doit avoir des aptitudes bien précises pour atteindre l’excellence en entrepreneuriat. Selon lui, les meilleures qualités à avoir sont une bonne éthique de travail, c’est-à-dire être capable de faire les efforts nécessaires, travailler dur et ne pas abandonner.
Deuxièmement, s’entourer des meilleurs et ainsi construire une bonne équipe. Une équipe qualifiée et bien équilibrée permettra d’atteindre de meilleurs résultats. Il faut donc être capable de travailler en équipe et pour ce faire, un entrepreneur doit pouvoir faire confiance aux autres.
Finalement, il importe d’avoir une bonne idée, une idée compatible avec son objectif. Il lui arrive de rencontrer des entrepreneurs qui ont d’excellentes idées, des idées qui peuvent réussir mais celles-ci sont complètement en décalage avec leur objectif. Par exemple, un entrepreneur a comme rêve de devenir millionnaire mais son idée est une entreprise artisanale pour laquelle il existe déjà beaucoup de compétition. L’idée est bonne, mais ce serait étonnant qu’il arrive à devenir millionnaire avec celle-ci. On peut avoir un bon produit mais l’idée globale doit être adaptée à l’objectif, il faut bien calculer son marché et surtout être réaliste.
Une leçon importante en relations interpersonnelles
On dit souvent de lui qu’il est une personne avec beaucoup d’aptitudes dans ses relations interpersonnelles et avec les gens. Qu’il n’a pas besoin d’écraser les autres pour réussir. C’est un homme qui aime être en contact avec les gens, c’est pourquoi il est important pour lui de s’intéresser aux autres. Il souhaite que les gens ne soient pas intimidés en sa présence, par son statut ou sa richesse. C’est d’ailleurs une leçon qu’il a apprise tard dans la vie. Pendant longtemps, les grands noms, les vedettes, les entrepreneurs à succès l’intimidaient. Il ne savait pas comment se comporter en leur présence, se sentant nerveux et moins important. Avec le temps, il a appris que le statut d’une personne n’en fait pas quelqu’un de différent. Comme tous, un entrepreneur riche ou bien connu peut être une bonne personne ou pas, ce n’est pas son statut qui définit l’humain qu’il est. Il a ainsi compris que même avec une personne respectée par son statut ou sa richesse, on peut apprendre d’elle mais elle peut aussi apprendre de nous.
Un seul souhait pour l’avenir
À la mi-cinquantaine, il s’interroge maintenant sur son avenir et avoue que son plus grand souhait serait d’apprendre à mieux se connaître. Il aimerait être capable de décider quel domaine il souhaite maintenant prioriser. Veut-il investir plus en philanthropie, en lui-même ou encore dans de nouvelles entreprises ? Il souhaite être capable de trouver la meilleure façon d’occuper son temps. Avec un horaire bien rempli comme le sien et des implications dans plusieurs entreprises et œuvres de bienfaisance, le choix sera sans doute difficile à faire !
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