Sebastian Lyall est un entrepreneur de 31 ans, restaurateur iconoclaste bien connu des londoniens noctambules. Il a récemment fait parler de lui en annonçant l’ouverture en juin de son dernier lieu le Bunyadi.
Fidèle à son nom, Bunyadi -se traduit de l’hindi par quelque chose comme « fondamental» -le restaurant propose un menu dégustation « non traité » très complexe avec des options végétaliens ou omnivores.
L’organisation du restaurant mérite d’être mentionnée : d’un côté, la salle à manger et de l’autre, séparée par des cloisons de bambou, il y a une deuxième salle à manger où les clients sont invités à dîner… tout nus !
À ce jour, il y a 34.000 dîneurs qui se sont inscrits sur la liste d’attente pour pouvoir obtenir une table au Bunyadi. De quoi rendre jaloux de nombreux autres restaurateurs… seul un homme comme Sebastian Lyall pouvait penser à un tel concept de restaurant dans une capitale occidentale.
«Je n’ai pas connaissance d’autres cultures dans lesquelles cela s’est fait», explique Lyall « en tout cas pas dans la Rome antique ni en Grèce ou en Inde. Je pense que ce que nous proposons avec le Bunyadi est l’expérience d’une liberté ultime. »
Malheureusement, on ne peut s’empêcher de penser que nous n’avons pas tous le corps parfait pour porter un bikini… Alors le montrer nu ! Cela ne risquera pas de gâcher cette « expérience » culinaire ?
Pour vivre cette expérience de liberté ultime, il faudra pourtant dépasser ces considérations et réussir à manger devant une salle pleine d’étrangers nus !
Cependant, cette proposition de dîners semi-Paléolithique nus au milieu de Londres est la conclusion logique des nombreux projets de Lyall. Durant ces dernières années, il a offert aux londoniens des concepts gustatifs inhabituels via sa société, Lollipop.
En 2013, au grand étonnement des médias, Lyall et son équipe ont développé un pop-up Bar « Annie’s Owl Bar», dans lequel il était possible de s’asseoir avec un hibou ou deux. Et oui, les hiboux étaient vivants.
L’an dernier, il a importé un camping-car américain et l’a équipé comme un laboratoire clandestin d’amphétamines de la série Breaking Bad sur Netflix – et ré- aménagé ensuite comme un bar -. Il a appelé son bar RV ABQ London en hommage à Alberquerque, ville où a lieu la série. Énorme succès de l’ABQ dans lequel les clients étaient invités à préparer leurs propres cocktails en étant assistés par de faux-meth- ouvriers barmen en combinaisons de « laborantins ». Le bar éphémère ABQ a ouvert à Paris en mai et fera ensuite un arrêt par New-York.
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