Kelly Dassault est passionnée d’art. C’est au Portugal qu’avec son mari, Julien Dassault, elle a posé aujourd’hui sa base familiale et entrepreneuriale.
« Je suis un pur produit de l’immigration, je suis européenne ». Voilà comment mon entretien avec Kelly Dassault a commencé. Très vite, l’entrepreneure me raconte son parcours avec fierté. Née de parents portugais qui ont fui le pays à pied sous la dictature de Salazar, Kelly grandit dans l’Oise et rejoint Paris à 16 ans. Avec ses premiers cachets de modèle, elle suit des Master Classes à Paris, Londres et New York.
Alors qu’elle se rêvait sur les planches, la leader change de cap et devient vite directrice d’un cabinet d’architecture entre Paris et Lisbonne : « L’envie d’être moteur de mes projets a été plus forte que celle d’être comédienne. »
C’est ainsi que celle qui se considère avant tout comme européenne, est devenue Mompreneure. Avec son mari, ils créent Maisons Julien et Kelly Dassault (MJKD), leur holding familiale avec, dès le départ, l’idée de transmission.
Quand ils évaluent un projet interne comme en capital-investissement, les questions sont toujours les mêmes : en quoi cela améliorera-t-il le quotidien, le lien social ou l’impact sur la planète ?
C’est là le filtre pour faire partie de leurs Maisons. Les postulants devront aussi signer leur charte éthique ou ils poussent les idées humaines, sociales et environnementales qui leur tiennent à cœur.
À la tête de MJKD, Kelly a imaginé 27 Lisboa, 27 Studio, un salon de beauté privilégiant le naturel, 27 Films (27films.fr) leur maison de production et d’éditions ainsi que la Santos Dassault, société de rénovations et préservation de biens anciens à Lisbonne et Paris.
Dans la famille MJKD, vous trouverez les bicyclettes Voltaire ou le réseau de satellites Kinesis pour ne citer que ceux-là.
Capitaine d’une famille nombreuse et d’une entreprise aux multiples projets, Kelly Dassault ne jure que par le rétro planning. « Avec Julien, on s’accorde de vrais temps de famille. Je ne suis sûrement pas la meilleure et j’apprends tous les jours. Il est important d’avoir un temps pour chacune de mes casquettes ».
Les aventures sont avant tout humaines et c’est bien l’objet de son dernier livre photographique Zona Norte (aux Editions 27 Films) réalisé à Tijuana au Mexique sur les déportés politiques et les migrants en quête d’une vie meilleure. Elle a voulu leur rendre hommage avec un beau livre.
Entre son rôle de mère, de photographe et de chef d’entreprise, ce duo élève 4 enfants ( 9 mois, 4 ans, 6 ans et 10 ans.) Dans leurs entreprises, Julien et Kelly ont choisi de « créer des projets humains » en se souciant du bien-être de leurs équipes.
Leur prochain projet ? Une bibliothèque à disposition de leurs équipes et clients menant à des rencontres avec les auteurs ou experts des thèmes choisis.
Pour Kelly Dassault, la sororité est un point important. « Applaudir le succès de mes sœurs est évident ; quand je vois mes amies Solena Bertin chez SMCP ou Leyla Sassi chez Tender Night, je suis fière de ce qu’elles font et c’est important d’être unies. »
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