Surplombant les collines vallonnées de la vieille ville de Jerusalem, plus d’une centaine de jeunes entrepreneurs (Under 30) se sont rassemblés autour d’un même sujet : l’innovation en entreprise pour remédier aux problèmes sociaux actuels.
Durant ce sommet, sur le campus du Jerusalem Venture Partners, les participants se sont divisés en différents groupes pour réfléchir à l’impact de six industries dans le développement de solutions sociales à l’échelle mondiale.
Des secteurs tels que l’EdTech, la Smart Mobility, les FinTech, le Digital Health, la Cyber Securité et la Food Tech. Les premières réunions adressent un enjeu important et collaborent ensuite en groupe plus large pour réfléchir et pitcher leurs réponses et idées aux investisseurs à la fin de la journée.
EdTech : jeux astucieux
Le groupe « éducation » régi par le fondateur d’EdTech, le docteur Yaki Dayan a affirmé qu’il y avait une récurrence d’analphabétisme dans les familles pauvres où les parents n’ont pas eu l’occasion d’aller à l’école. Le résultat, c’est que leur enfants, sont éduqués à leur image en raison de manque de soutien et de ressources académiques et d’éducation. Pour régler ce problème, un des groupes a élaboré une stratégie pour assurer à ces enfants le strict nécessaire sous forme d’outils éducatifs dès le plus jeune âge (comme des Legos qui se connecteraient pour faire un circuit électrique). « c’est un moyen d’intégrer une forme d’éducation dans les foyers afin d’aider aussi bien les enfants que les parents », ajoute Yaki Dayan.
Smart Mobility : des applications responsables
« Smart Mobility ne se concentre pas seulement sur le secteur de l’électronique ou les voitures connectées, ils étudient aussi les villes intelligentes, les drones, même vos vélos et bien d’autres objets encore », affirme Lior Yekoutieli le chef de l’alliance technologique chez Deloitte en Israel. Ce groupe-ci s’est concentré sur les différentes manières d’éviter la distraction au volant en proposant une application qui offre une récompense aux utilisateurs n’ayant pas touché leur téléphone au volant. Le principe est de collecter des points qui seront échangés permettant l’accès à des événements comme des concerts et ainsi de suite.
FinTech : créer un crédit alternatif
Le groupe FinTech pense que la crise globale du crédit est la problématique la plus urgente dans le secteur. « 2 milliard de personnes n’ont pas accès aux services financiers dans le monde », a déclaré David Benigson, le fondateur de Signal Media. « Comment pouvons nous créer un système centralisé, et universel pour rassembler toutes les données alternatives qui pourront servir d’antécédents aux crédits pour les gens qui n’ont jamais eu de banque ? », a-t-il demandé aux participants. Ils ont imaginé un programme informatique qui se base sur nos ressources, notre activité sur les réseaux sociaux et notre éducation afin de déterminer nos antécédents financiers, ce qui pourrait faire office de passerelle entre les services de prêts et les principaux intéressés.
Digital Health : communications multi-sensorielles
Les fondateurs d’Healthcare se sont eux intéressé à l’émergence d’opportunités pour les malvoyants. Ils ont pris en exemple OrCam, la technologie avancée par Rafi Fischer qui scanne et lit des documents à voix hautes et peuvent être utilisées par de simples gestes de la main. Une nouvelle fonctionnalité viendrait s’ajouter au concept. Cette dernière pourrait permettre de lire les expressions faciales et les réponses émotionnelles des utilisateurs, leur offrant une possibilité de communiquer non verbalement.
Cyber Security : un traité inter-pays
« La cyber sécurité offre deux types de réactions, des réponses technologiques à certains problèmes spécifiques et celle créant des problèmes encore plus important », affirme Yoav Tzruya, un partenaire du groupe JVP qui compte 900 million $ de capital sous gestion et investit largement dans la cyber sécurité. Son groupe de travail s’est concentré sur une problématique d’échelle mondiale, proposant la création d’un traité universel qui exigera une certaine communication et coopération entre les nations concernées.
Food Tech : un chef à domicile
Se procurer des produits alimentaire directement chez le fermier du coin n’est plus aussi simple qu’avant. Le groupe préposé à cette problématique s’est penché sur la question de chaînes de distribution, qui anormalement met les producteurs et les acheteurs dans la difficulté. Joey Grassia, le fondateur des barres vitaminées Steamm et Kutoa a demandé à l’audience « Comment pouvons nous rendre l’accès à une alimentation saine et agréable à plus de gens ? » Son groupe de travail a eu l’idée d’un programme en ligne qui permet de commander et livrer certains aliments de fermiers directement chez les consommateurs, où une machine intégrée préparerait un plat équilibré et contribuerait à la réduction d’ajout d’agents superficiels dans la nourriture.
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