Sous l’impulsion de Samia Essabaa, enseignante engagée pour l’égalité des chances, onze lycéens d’une classe de Terminale Bac Pro du lycée Théodore Monod à Noisy-le-Sec (93) sont partis à la découverte de la Silicon Valley, pour échanger avec des jeunes cadres venus d’ailleurs.
S’engager pour la jeune génération, prôner l’inclusion et l’ouverture culturelle : c’est la mission que s’est donnée l’investisseur philanthrope Noa Khamallah à travers le financement de ces voyages pédagogiques inédits. Le but étant de créer une passerelle entre deux mondes pour ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes issus de zones sensibles.
Un voyage sous le signe de l’enrichissement culturel et professionnel
Cap sur la découverte d’un haut lieu culturel et économique majeur aux Etats-Unis. Le 13 mars dernier, onze lycéens de Noisy-le-Sec ont passé une semaine à San Francisco en dehors des murs de l’école. Ils ont découvert une ville de tolérance et d’émancipation des minorités, un foyer culturel et économique majeur aux Etats Unis. En partenariat avec Google France, ce voyage a été l’occasion pour les lycéens de visiter le siège social de Google situé à San Francisco en Californie, où ils ont pu échanger avec les jeunes salariés de Google issus de la diversité.
Accéder à l’inaccessible, casser les barrières et ouvrir le champ des possibles
Ce programme pédagogique imaginé par Samia Essabaa, professeure réputée pour son action militante en faveur du dialogue entre les ethnies et les minorités en France et à l’étranger vise à dépasser les appréhensions et préjugés. « Délocaliser la classe, aller visiter des lieux culturels, rencontrer des personnalités, des experts, ouvre de nouvelles perspectives et permet aux jeunes d’imaginer un avenir meilleur en brisant les barrières sociales », explique Samia Essabaa. « Dans un contexte comme le nôtre, il est important que les jeunes apprennent à développer leur esprit critique pour mieux appréhender les enjeux de la mondialisation. Ce type d’initiative devrait être généralisé pour prévenir de l’échec scolaire et susciter des vocations. »
Noa Khamallah, un serial investisseur hors norme
Noa Khamallah est un fils d’immigrés algériens. Élevé par sa grand-mère, parti de rien, et autodidacte, cet entrepreneur milite pour un monde plus égalitaire. Un monde où l’origine ou le nom n’est plus une barrière pour escalader l’échelle sociale. Il est l’exemple type du self made que rien ne prédestinait à devenir serial investisseur (plus de 15 startups à son actif dont de belles références dans la micromobilité de Voi à Lime, en passant par Charge Enterprises U.S aujourd’hui listé au Nasdaq, ou encore Cure en Allemagne). « J’ai quitté l’école à l’âge de 16 ans et suis tombé dans la précarité et la délinquance », raconte Noa Khamallah. « N’ayant pas eu la chance d’avoir une prof comme Samia Essabaa aux projets aussi inspirants que motivants, j’avais peu d’espoir. Ce genre de projet qui ouvre les horizons, permet aux élèves de se projeter et de rêver à un avenir meilleur, et aide à éviter le décrochage scolaire. J’encourage également une prise de conscience des entrepreneurs venant des quartiers sensibles, qui ont réussis, d’être moteur de l’ascension sociale via ce type d’actions. »
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