Les effets du changement climatique se sont fait ressentir ces huit dernières années. Selon plusieurs scientifiques du programme européen Copernicus, les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial.
L’Europe a connu son été le plus chaud jamais enregistré en 2022, les températures moyennes de juin à août dépassant le précédent record établi en 2021. Douze pays ont enregistré des records de températures sans précédent alors que le continent a été frappé par plusieurs vagues de chaleur.
L’été 2021 a été le plus chaud jamais enregistré aux États-Unis, la température moyenne au sein des États-Unis contigus atteignant les 23,3 °C, dépassant le pic de chaleur du Dust Bowl à l’été 1936. Quant à l’été 2022, il arrive en troisième position des étés les plus chauds aux États-Unis.
Le village de Lytton, au Canada, a enregistré une température de 49,6 °C le 19 juin 2021, un record pour une commune située au nord du 50e parallèle nord.
Le 20 juin 2020, la température la plus élevée jamais enregistrée au nord du cercle polaire a été relevée à Verkhoyansk, en Russie, où la chaleur a atteint les 38 °C.
La température minimale la plus élevée a été enregistrée le 27 juin 2018 dans une station météorologique à Quriyat (Oman), où le mercure n’est jamais descendu en dessous de 42,6 °C sur une période de 24 heures.
La vallée de la Mort, en Californie, a enregistré son mois le plus chaud en juillet 2018, après que la température mensuelle moyenne a atteint les 42,3 °C.
La température minimale nocturne la plus élevée a été enregistrée à Oman le 1er juin 2017, après que les températures ne soient jamais descendues en dessous de 44,2 °C durant toute une nuit, selon les relevés d’une station météorologique à Khasab.
Le 24 juillet 2018, la ville d’Imperial, en Californie, a enregistré un record de température malgré des précipitations, le mercure atteignant les 48,3 °C.
L’année 2022 a été la cinquième année la plus chaude jamais enregistrée, selon le Service Copernicus de surveillance du changement climatique des Nations Unies, qui indique que le monde est environ 2,1 degrés plus chaud qu’à la fin du XIXe siècle, avant que l’industrialisation accélérée n’entraîne une augmentation des émissions de carbone. L’année 2022 a également été la huitième année consécutive où les températures ont dépassé d’au moins 1,8 degré les niveaux préindustriels.
Au total, depuis le début des années 1990, les vagues de chaleur ont coûté 16 000 milliards de dollars à l’économie mondiale, selon une étude publiée dans a revu Science Advances en octobre. La chaleur extrême a des conséquences néfastes sur la santé, la productivité et la production agricole, selon les chercheurs, qui note que les pays les plus pauvres ont subi les pires effets du changement climatique.
Article traduit de Forbes US – Auteure : Carlie Porterfield
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