En France, comme à l’étranger on ne parle que de ces start-up qui lèvent des fonds, 1 million par-ci, 2 millions par-là. Pourtant, sur le terrain, la réalité économique est que de nombreuses entreprises se lancent sans le moindre denier, dans l’univers des start-up. C’est ce qu’on appelle le « bootstrapping ».
Pour de nombreuses start-up, se développer sans investissements est tout simplement hors de question. Le modèle de certaines « super start-up » étant de travailler à perte avant de gagner de l’argent, avec pour méthode, l’élimination de la concurrence afin de prendre le monopole d’un marché, comme par exemple Uber qui enregistre des pertes considérables plus de 2 milliards de dollars en 9 mois ! (Source Bloomberg).
Ces petites entreprises où il fait bon vivre
Cependant, toutes les entreprises n’ont pas des rêves de grandeur, le monde évolue, et de plus en plus d’entrepreneurs cherchent à trouver une qualité de vie, un équilibre entre vie familiale et vie professionnelle. Il est de plus en plus fréquent de voir de jeunes entreprises avec horaires « imposés » (interdiction de faire des heures supplémentaires !), des espaces de détentes et salles de pause confortables. Le bien être, la vie de famille et la santé passant avant tout.
Pour cette nouvelle génération d’entreprises, le moteur n’est plus la croissance et l’appât du gain. Il s’agit avant tout de vivre d’une passion, et dans de bonnes conditions. Ce sont souvent des entreprises auto financées (bootstrapping), avec des hommes ou des femmes qui ont démarrés seuls dans leur grenier, dans leur cave ou encore sur leur table de cuisine qui connaissent la valeur de chaque euro. Chez eux, pas de dépense inutile, il faut savoir faire beaucoup avec peu, et surtout il faut savoir être multi-compétences.
L’enthousiasme de ces entrepreneurs est sans faille? Même dans les coups durs, ils savent faire le dos rond et continuer à avancer. Ne rien devoir à personne (et notamment à des investisseurs) permet de traverser plus facilement les périodes sombres. Ils savent se satisfaire de peu, mais savent aussi se développer rapidement quand les opportunités se présentent (c’est ce qu’on appelle « l’agilité« ).
Vous n’entendrez sûrement jamais parler de ces petites (et très petites) entreprises où il fait bon travailler? Elles sont pourtant bien nombreuses. Elles encaissent les coups durs en serrant les dents, continuent leur chemin sans broncher, même avec un fort vent de face. Surtout, elle contribuent grandement à « faire tourner le pays », puisqu’elles ne bénéficient d’aucune aide gouvernementale ou de solution d’exil fiscal… Mesdames et Messieurs entrepreneurs silencieux, chapeau bas !
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