« Connaissez-vous le dicton : Certaines personnes sont nées avec une cuillère en argent dans la bouche »? Moi, je ne l’ai pas eu, la cuillère ! » : ainsi commence Donald Friese.
Friese a vécu une enfance pauvre en Pennsylvanie rurale. A peine sorti de l’école secondaire en 1958 il s’enrôle dans l’armée.
Trois ans plus tard, il retourne à la vie civile et part pour la Californie (« Les filles étaient jolies » dit-il en riant). Avec seulement 125 $ en poche il a bon espoir de trouver un job.
Il le décroche dans un entrepôt CR Laurence, un distributeur de fournitures pour l’industrie du verre, devenant l’employé numéro six. Le chiffre d’affaires annuel est à l’époque de 240 000 $.
Friese gravit les échelons un à un – pour finalement se voir proposer de devenir associé dans l’entreprise. Au départ à la retraite de son partenaire en 1997, il rachète les 50% des parts pour devenir seul actionnaire.
Il s’est développé, en achetant des concurrents et en élargissant son activité à la fabrication. Aujourd’hui CR Laurence produit ou distribue plus de 65.000 produits pour l’industrie du verre !
Il y a 5 ans, à 70 ans, il a commencé à réfléchir à un plan de reprise. Après avoir fait le tour des acheteurs potentiels l’an dernier et sur les quatre acheteurs qui se sont proposés, il choisit l’un de ses plus gros clients, Oldcastle BuildingEnvelope, une filiale de l’irlandais CRH conglomérat. Friese a obtenu de la vente 1,2 milliard de $ en espèces et 100 millions de $ en billets à ordre.
Tous les 1600 employés de CR Laurence ont gardé leur emploi. Friese a obtenu environ 885 millions $ après impôts et a maintenu ses entrepôts et les centres de distribution de l’entreprise aux États-Unis, au Canada, en Europe et en Australie. Sa fortune totale est estimée à 1 milliard de $ (Forbes).
Cerise sur le gâteau, il a dépensé 85 millions de $ de son argent propre pour offrir des chèques de bonus à ses anciens employés. Ils ont reçu au-moins un chèque de 5 000 $; certains ont m^me reçu plus de 1 million de $ chacun!
«Je n’aurai pas pu construire tout cela sans tous les employés, je pensais donc qu’il était juste que je partage.
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