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Augustin Mon Avocat, Le Premier Cabinet 100% Digital De Conseil(s) Aux Entreprises

© Olivier Merzoug

Mise sur orbite par le tandem David Dumont et Maxime Nucetti, avocats de profession inscrits au barreau de Paris, la plateforme Augustin mon Avocat, permet d’obtenir une consultation juridique sous forme dématérialisée de questions/réponses dans un délai de 96 heures. Le tout à un tarif unique : 350 euros hors taxes.

« Beaucoup de mes clients pensent trouver la réponse à leurs questions sur Google ».  Le constat implacable mais empreint de lucidité est signé David Dumont, avocat au barreau de Paris, et maitre d’œuvre de la première solution 100% digitale exclusivement dédiée au conseil pour les entreprises. Indépendants, artisans, TPE-PME… tous peuvent, depuis ce mardi 13 février, bénéficier de l’expertise et de l’expérience de professionnels aguerris plutôt que se perdre dans les limbes du plus célèbres des moteurs de recherche. « Mais même lorsque nos clients tombent sur la bonne réponse, ils ne savent pas qu’il s’agit de la bonne réponse. Leur salut ne peut venir que de quelqu’un dont c’est le métier et qui a  la pratique et l’expérience pour y répondre », diagnostique, à juste raison, l’avocat. Passionné par les thématiques inhérentes au digital et pratiquant le métier depuis 1999, David Dumont cisèle patiemment ce projet depuis de nombreuses années : une plateforme web conviviale et intuitive qui modernise l’accès au droit pour les entreprises et les sociétés. « Il s’agit d’une modification profonde des règles et des usages contemporains. Cela démocratise l’accès à l’avocat », explique David Dumont.  

Cette initiative, première du genre dans l’Hexagone, brille effectivement par sa facilité d’usage. Ainsi, comme sur n’importe quel site internet, le client doit dans un premier temps créer un compte pour avoir accès à son espace client qui lui permettra de poser sa question. Une fois la question validée par le cabinet dans un délai de 48 heures ouvrées maximum, un avocat est chargé de la traiter, et la réponse est disponible sous 96 heures ouvrées maximum. Chaque question peut être assortie de pièces jointes, pour un maximum de 12 pages, comprises dans le prix initial qui est de 350 euros hors taxes. Un tarif unique. « Sauf si vous allez au-delà des 12 pages de pièces jointes, auquel cas chaque page supplémentaire est facturé 8 euros hors taxe », précise David Dumont. Et visiblement l’avocat et son associé se savaient attendus.  Une étude de marché réalisée auprès de l’institut IPSOS a préalablement été menée afin de connaître les attentes des entreprises en matière d’accès au droit et le résultat est sans appel : « plus d’un tiers des entreprises interrogées (plus de 300) est intéressé par l’utilisation d’un tel service ».

Les entreprises sous le charme

Là encore, en interrogeant David Dumont, la surprise est double lorsque l’on voit ce qui a irrémédiablement séduit lesdites entreprises. « Nous pensions que le fait de présenter un prix fixe allait particulièrement interpeller les entreprises, mais en réalité c’est essentiellement la facilité d’accès à l’avocat qui a conquis notre potentiel public », se félicite le dirigeant de la plateforme.  Et les domaines de prédilection d’Augustin mon Avocat sont aussi divers que variés, de quoi rapidement – en 4 jours faut-il le rappeler – trouver des réponses à ses questions : droit fiscal, droit social, droit des sociétés, droit immobilier, droit des contrats, droit des affaires, droit du patrimoine, droit du dirigeant d’entreprise, droit de la propriété intellectuelle et droit des nouvelles technologies n’ont plus de secret pour le tandem. « Vous avez la question, nous avons la réponse », selon le slogan consacré. Tout se fait en ligne en une seule fois dans le respect de la déontologie du métier d’avocat. Enfin, les avocats peuvent être amenés à aider le client dans la formulation de sa question si celle-ci n’est pas claire ou ambiguë. « Cela fait partie de nos obligations déontologiques d’aider le client dans la formulation de sa doléance » abonde David Dumont.

Pourtant, faut-il voir dans cette initiative une énième tentative de « disrupter » le métier d’avocat ? le fondateur de la plateforme bat en brèche cette idée reçue, nous expliquant par le menu la différence entre ce projet « pionnier » et la multitude de LegalTech sorties de terre ces dernières années dans l’Hexagone. « La représentation en justice et le conseil juridique sont consubstantielles au métier d’avocat. A contrario, l’information juridique et la rédaction d’actes simples ne le sont pas ».  Et d’illustrer son propos en assénant un coup de griffes à deux plateformes, en l’occurrence Captain Contrat et Legal Start qui, selon David Dumont, sont des « sociétés commerciales et n’ont strictement rien à voir avec le métier d’avocat ». Et de poursuivre. « Nous pensons, a contrario, que les gens ont besoin de conseils supplémentaires. Quel que soit l’acte rédigé, il découle toujours d’un conseil au préalable.  Le conseil est consubstantiel de tout. Ces solutions peuvent s’avérer certes peu coûteuses mais sont souvent tout aussi peu satisfaisantes ».  Fermez le ban.

Pas de tiers investisseur au capital d’une société d’avocats

En termes de fonctionnement « au quotidien », Augustin mon Avocat ne peut pas non plus être comparé aux deux plateformes précitées et dispose d’un financement exclusivement en fonds propres. « Le capital des sociétés d’avocats est fermé. Seul un avocat en titre peut y être associé. Il ne peut y avoir de tiers investisseurs au capital d’une société d’avocats. Voilà pourquoi les cabinets d’avocats ne peuvent pas, pour le moment, rivaliser avec les LegalTech », explique David Dumont. Une disposition de la première loi Macron avait envisagé de modifier ce préalable mais elle avait finalement été retoquée.  Mais Augustin mon Avocat n’en a cure et a, en l’état, pour unique dessein de (vraiment) faciliter la vie des entreprises. « Les professionnels n’ont pas souvent le temps de chercher l’avocat qui pourra les accompagner, ni de se déplacer pour une consultation, et cherchent à obtenir une réponse rapide à leur question. La digitalisation des services est entrée dans les mœurs, il s’agit alors d’en saisir les usages ; et c’est ce à quoi répond précisément Augustin mon avocat. Avec cette nouvelle approche, le droit n’a jamais été aussi simple », commente Maxime Mucetti, cofondateur d’Augustin mon Avocat. Ce coup d’essai va-t-il se muer en coup de maître ? Même Google n’a pas (encore) la réponse.

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