Pour la première fois dans le classement, 11 sportives ont dépassé les dix millions de dollars de gains, la superstar du tennis Coco Gauff n’étant devancée que par Naomi Osaka et Serena Williams.
Article de Brett Knight et de Justin Birnbaum pour Forbes US
Le sport féminin a le vent en poupe et cela se ressent sur les salaires des sportives. La nouvelle recrue des Indiana Fever, Caitlin Clark, qui a permis à la WNBA d’atteindre des records de fréquentation et d’audience, a gagné environ 8,1 millions de dollars cette année, égalant ainsi le record établi l’année dernière par Candace Parker, aujourd’hui à la retraite, dans le domaine du basketball féminin. La golfeuse thaïlandaise Jeeno Thitikul a remporté un chèque de 4 millions de dollars lors du CME Group Tour Championship en novembre (le prix le plus important de l’histoire du golf féminin) tandis que sa rivale du LPGA Tour, Nelly Korda, a terminé avec un revenu total estimé à 12,5 millions de dollars, la meilleure performance d’une golfeuse depuis 17 ans que Forbes établit un classement des revenus des sportives.
Quant à la star du tennis Coco Gauff, âgée de 20 ans, ses revenus estimés à 34,4 millions de dollars lui permettent de réaliser l’une des meilleures années enregistrées pour une sportive, derrière Naomi Osaka et Serena Williams, qui ont atteint respectivement 57,3 millions et 45,9 millions de dollars de revenus totaux dans le classement Forbes de 2022.
Ensemble, les 20 sportives les mieux payées (un classement qui comprend Nelly Korda à la huitième place, Jeeno Thitikul à la douzième et Candce Clark à la treizième, aux côtés de Coco Gauff, la mieux classée) ont gagné plus de 258 millions de dollars en 2024. Ce chiffre dépasse de peu le top 20 de 2022, lorsque Naomi Osaka et Serena Williams avaient récolté plus de 92 millions de dollars à elles seules, et représente une augmentation de 15 % par rapport aux 226 millions de dollars de 2023.
Le total combiné des revenus des sportives du classement représente toutefois moins de 12 % du total combiné des revenus des 20 sportifs les mieux payés au monde, qui ont gagné un montant estimé à 2,23 milliards de dollars en 2024, pour la période de 12 mois se terminant en mai.
Traditionnellement, les sportives ont moins d’opportunités de sponsoring et sont moins bien rémunérées que les hommes (les 20 sportives les mieux payées au monde ont gagné environ 191 millions de dollars en revenus extrasportifs cette année, contre 624 millions de dollars pour les hommes), mais la grande différence se situe sur le terrain, avec les salaires des joueuses, les primes et l’argent des prix. Le salaire « supermax » de la WNBA, par exemple, était de 241 984 dollars cette saison. En revanche, en NBA, 41 joueurs éclipseront cette saison les gains totaux de Coco Gauff rien qu’avec leurs salaires, selon la base de données des contrats Spotrac.
L’écart est moins marqué dans les sports individuels, mais des disparités subsistent. En golf, Jeeno Thitikul a battu en 2024 le record de gains en une saison du LPGA Tour, vieux de 17 ans, avec 6,1 millions de dollars, soit moins que ce que les 33 hommes du PGA Tour et de la LIV Golf ont gagné cette année. Au tennis, si les quatre tournois du Grand Chelem versent désormais des prix identiques aux hommes et aux femmes, les tournois plus modestes n’offrent pas les mêmes garanties.
Au total, seules quatre des vingt sportives les mieux payées au monde ont gagné plus en revenus sportifs qu’en revenus extrasportifs, et les 68 millions de dollars de revenus sportifs gagnés par les vingt premières sportives du classement représentent 26 % de leur total, en grande partie grâce aux joueuses de tennis. Les 20 meilleurs sportifs, en comparaison, ont gagné 72 % de leur total sur le terrain, soit presque l’inversion exacte du ratio des femmes.
L’écart de rémunération commence par les revenus : les ligues féminines ont tout simplement moins de moyens pour payer. Cependant, ce calcul pourrait commencer à changer. Selon Sportico, la WNBA recevra 200 millions de dollars par an en droits TV pour la diffusion aux États-Unis dans le cadre de l’accord médiatique de 76 milliards de dollars sur 11 ans que la NBA a signé cet été, soit six fois plus que l’accord précédent de la WNBA avec ESPN. Le LPGA Tour offrira 131 millions de dollars pour ses 33 tournois l’année prochaine, soit une augmentation de 90 % par rapport à 2021, et le WTA Tour s’est engagé à instaurer l’égalité salariale entre les joueurs et les joueuses de tennis dans les tournois de niveau 500 et 1000 d’ici 2033.
Entre-temps, la NWSL, qui a attiré des investissements de la part de grands noms comme Bob Iger, PDG de Disney, a accepté de supprimer sa sélection et de mettre en place un système d’agents libres dans le cadre d’une convention collective annoncée au mois d’août. De nouvelles ligues féminines voient le jour, entre autres, dans les domaines du hockey (Professional Women’s Hockey League), du softball (Athletes Unlimited Softball League) et du basketball (Unrivaled).
Autre signe prometteur de la viabilité financière croissante du sport professionnel féminin, si le classement des sportives les mieux payées reste dominé par le tennis, le mélange des sports est de plus en plus équilibré. Le classement de cette année comprend trois golfeuses, deux basketteuses, une footballeuse, une gymnaste, une skieuse acrobatique et une joueuse de badminton.
Selon les estimations de Forbes, onze sportives ont dépassé les dix millions de dollars de revenus cette année : c’est la première fois qu’il y en a plus de huit ! Et 17 membres du top 20 du classement ont moins de 30 ans. En fait, l’âge médian n’est que de 26 ans, ce qui signifie que les meilleures années de ces sportives sont peut-être encore devant elles.
CLASSEMENT DES SPORTIVES LES MIEUX PAYÉES AU MONDE EN 2024
#1. Coco Gauff – 34,4 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : États-Unis | Âge : 20 ans | Revenus sportifs : 9,4 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 25 millions de dollars
Coco Gauff a été la co-porteuse du drapeau de Team USA lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet, et bien que son niveau de jeu ait quelque peu baissé au cours de l’été, elle est revenue à son meilleur niveau à l’automne, remportant l’Open de Chine et les finales de la WTA à Riyad, en Arabie saoudite. Cette dernière victoire s’est accompagnée d’un chèque de 4,8 millions de dollars, mais la star de 20 ans gagne encore plus d’argent en dehors des courts, où elle a récemment ajouté la marque de soins capillaires Carol’s Daughter, Fanatics et Naked Juice à une liste de partenaires à long terme qui en compte désormais 11. Elle est également apparue sur la couverture des boîtes de Wheaties pendant l’U.S. Open, en hommage à son titre à Flushing Meadows l’année précédente.
#2. Iga Świątek – 23,8 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Pologne | Âge : 23 ans | Revenus sportifs : 8,8 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 15 millions de dollars
Iga Świątek était en tête du classement des sportives en 2023 avec des revenus estimés à 23,9 millions de dollars, et elle termine cette année à moins de 100 000 dollars de ce total, Lancôme et Lego ayant rejoint son solide portefeuille de sponsors. Cependant, la jeune femme de 23 ans a également connu des turbulences, se séparant de son entraîneur et perdant la première place du classement en simple après 50 semaines consécutives au sommet. Surtout, elle a appris en novembre qu’elle avait été contrôlée positive à une substance interdite trois mois plus tôt. Toutefois, l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis a jugé que le résultat n’était pas intentionnel (causé par la contamination de la mélatonine qu’elle prenait pour des problèmes de sommeil) et ne lui a infligé qu’une suspension d’un mois.
#3. Eileen Gu – 22,1 millions de dollars
Sport : Ski acrobatique | Pays : Chine | Âge : 21 ans | Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 22 millions de dollars
Eileen Gu a conclu des contrats lucratifs avec des marques occidentales telles que Louis Vuitton, Tiffany & Co. et la nouvelle marque Porsche, ainsi qu’avec des marques chinoises telles que Anta sportswear, Bosideng jackets et Mengniu Dairy. Avec sa 16e victoire en Coupe du monde ce mois-ci, elle est revenue à égalité en tête du classement, mais certains utilisateurs chinois des réseaux sociaux ont accusé la jeune femme, qui est née à San Francisco et représente la Chine, pays natal de sa mère, en compétition, d’être « antipatriotique » et « à double visage ». « Au cours des cinq dernières années, j’ai représenté la Chine dans 41 compétitions internationales et j’ai remporté 39 médailles pour la Chine », a répondu Eileen Gu dans un message publié sur l’application de vidéos courtes Douyin. « Qu’avez-vous fait pour le pays ? »
#4. Qinwen Zheng – 20,6 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Chine | Âge : 22 ans | Revenus sportifs : 5,6 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 15 millions de dollars
Au cours des deux dernières années, Qinwen Zheng a remporté les prix de la révélation de l’année et de la joueuse avec la meilleure progression du circuit WTA. Elle a élevé son niveau de jeu en 2024, atteignant la finale de l’Open d’Australie et remportant la médaille d’or en simple aux Jeux olympiques de Paris. Ce succès a fait d’elle une grande star dans son pays natal, la Chine, et Audi, la chaîne de thé au lait Chagee, Lancôme et le fabricant de téléphones Vivo figurent parmi les marques qui l’ont engagée en tant qu’ambassadrice. Son ascension rapide a déjà suscité des comparaisons avec sa compatriote Li Na, qui a remporté deux tournois majeurs et a figuré dans le top 10 du classement des gains des sportives mondiales de 2011 à 2014.
#5. Aryna Sabalenka – 18,7 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Biélorussie | Âge : 26 ans | Revenus sportifs : 9,7 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 9 millions de dollars
Aryna Sabalenka a devancé sa rivale Iga Świątek pour s’emparer de la première place du classement WTA et a remporté le titre de joueuse de l’année après avoir gagné l’Open d’Australie et l’U.S. Open, ainsi que deux autres tournois. Elle a également pris la tête du circuit avec 9,7 millions de dollars de gains, devançant les 9,4 millions de dollars de Coco Gauff. En dehors des courts, elle a signé des contrats de sponsoring avec les montres Audemars Piguet, les écouteurs Master & Dynamic et la chaîne de bols d’açai Oakberry.
#6 (ex aequo). Naomi Osaka – 12,9 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Japon | Âge : 27 ans | Revenus sportifs : 900 000 dollars | Revenus extrasportifs : 12 millions de dollars
Naomi Osaka est revenue sur les courts le premier jour de l’année 2024 après avoir manqué toute l’année 2023 pour donner naissance à son premier enfant. Cela n’a pas été facile pour la quadruple championne, qui a écrit dans un message Instagram puissant en août : « Mon plus gros problème est que je ne me sens pas dans mon corps. » Cependant, elle a réussi à participer à 19 événements après avoir lutté contre les blessures ces dernières années et a fait remonter son classement en simple à la 58e place, alors qu’il était au plus bas durant sa mise à l’écart. Naomi Osaka a toujours plus d’une douzaine de sponsors dans son écurie et est cofondatrice de la société de production Hana Kuma, qui travaille avec le LPGA Tour pour créer des campagnes autour de ses sportives et développe une série animée dans laquelle elle jouera également.
#6 (ex aequo). Emma Raducanu – 12,9 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Royaume-Uni | Âge : 22 ans | Revenus sportifs : 900 000 dollars | Revenus extrasportifs : 12 millions de dollars
Emma Raducanu a encore une série de partenariats lucratifs qu’elle a signés dans le sillage de sa victoire à 18 ans à l’U.S. Open en 2021, avec des marques telles que British Airways, Dior et HSBC, mais elle a souffert de blessures, de maladies et d’irrégularités au cours des années qui ont suivi sa percée. La 57e joueuse mondiale aborde l’année 2025 avec un nouveau préparateur physique, le très réputé Yutaka Nakamura, qui a déjà travaillé avec Maria Sharapova et Naomi Osaka, alors qu’elle est toujours en quête de sa deuxième victoire en carrière dans un tournoi de la WTA.
#8. Nelly Korda – 12,5 millions de dollars
Sport : Golf | Pays : États-Unis | Âge : 26 ans | Revenus sportifs : 4,5 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 8 millions de dollars
Nelly Korda a égalé un record du circuit LPGA cette année avec cinq victoires de tournoi consécutives et, malgré une blessure au cou, a terminé l’année 2024 avec sept titres, le meilleur total du circuit depuis 2011. Ses 4,4 millions de dollars de gains LPGA ont également dépassé le record du circuit, bien qu’elle ait elle-même été dépassée cette année par les 6,1 millions de dollars de Jeeno Thitikul, et elle a remporté le prix de la joueuse de l’année du LPGA, qui va de pair avec le classement numéro 1. En dehors du parcours, Nelly Korda a ajouté Tumi à son portefeuille de sponsors, qui est à ce jour le meilleur du golf féminin.
#9. Venus Williams – 12,1 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : États-Unis | Âge : 44 ans | Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 12 millions de dollars
Serena Williams n’a participé qu’à deux compétitions cette année (chacune perdue au premier tour) alors qu’elle met un terme à une carrière légendaire qui l’a vue remporter sept titres du Grand Chelem en simple. Les contrats de sponsoring ont tendance à tourner autour des classements des joueurs de tennis, mais la joueuse de 44 ans n’est pas comme les autres. Elle est active sur le circuit des conférences, gagnant un chèque à six chiffres pour chaque intervention, et elle reste occupée en tant qu’ambassadrice et entrepreneuse. Palazzo, une plateforme de décoration d’intérieur alimentée par l’IA, fait partie de ses derniers projets, et elle a été le modèle d’une poupée Barbie unique créée dans le cadre de la célébration du 65e anniversaire du jouet.
#10. Simone Biles – 11,2 millions de dollars
Sport : Gymnastique | Pays : États-Unis | Âge : 27 ans | Revenus sportifs : 200 000 dollars | Revenus extrasportifs : 11 millions de dollars
Après avoir été exclue de la compétition olympique à Tokyo en 2021, Simone Biles a fait un retour triomphal aux Jeux d’été cette année, remportant trois médailles d’or et une médaille d’argent à Paris. Son retour a été relaté dans la série documentaire de Netflix Le Nouvel Essor de Simone Biles, et elle a organisé une série d’exhibitions appelée Gold Over America Tour (ou GOAT, en reconnaissance de son statut désormais incontesté de plus grande gymnaste de tous les temps).
#11. Jessica Pegula – 10,2 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : États-Unis | Âge : 30 ans | Revenus sportifs : 4,2 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 6 millions de dollars
Jessica Pegula a remporté deux tournois cette année, à Berlin et à Toronto, mais a enregistré deux défaites à New York. À l’U.S. Open en septembre, elle a dépassé les quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem pour la première fois, avant de s’incliner en finale face à Aryna Sabalenka. Ce mois-ci, elle a affronté l’étoile montante américaine Emma Navarro lors d’un match d’exhibition au Madison Square Garden devant plus de 19 000 personnes. « Les foules new-yorkaises sont tout simplement différentes », a-t-elle déclaré au New York Post avant ce match.
#12. Jeeno Thitikul – 9,3 millions de dollars
Sport : Golf | Pays : Thaïlande | Âge : 21 ans | Revenus sportifs : 7,3 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 2 millions de dollars
Jeeno Thitikul a obtenu une prime d’un million de dollars pour avoir remporté l’Aon Risk Reward Challenge, une compétition qui se déroule tout au long de la saison sur le LPGA Tour, et elle a remporté la plus grande victoire de sa jeune carrière lors du CME Group Tour Championship en novembre. La jeune femme de 21 ans avait déjà un curriculum vitae long et impressionnant. À 14 ans, elle a été la plus jeune golfeuse à remporter une épreuve du Ladies European Tour, lors d’un tournoi organisé en 2017 dans son pays natal, la Thaïlande, et elle a atteint la première place du classement mondial en tant que recrue du LPGA à 19 ans, en 2022.
#13. Caitlin Clark – 8,1 millions de dollars
Sport : Basketball | Pays : États-Unis | Âge : 22 ans | Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 8 millions de dollars
Caitlin Clark, qui a récemment été nommée dans la liste 30 Under 30 dans le classement des 100 femmes les plus influentes de Forbes, est passée du statut de star universitaire à celui de recrue record de la WNBA avec les Indiana Fever en 2024, établissant le record de la ligue pour le nombre de passes décisives en une seule saison. La liste de ses partenaires ne cesse de s’allonger : Nike, State Farm et Wilson Sporting Goods, et elle est apparue dans la série documentaire ESPN+ Full Court Press lors de sa dernière saison à l’université de l’Iowa.
#14. Jasmine Paolini – 8 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Italie | Âge : 28 ans | Revenus sportifs : 6,5 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 1,5 million de dollars
Jasmine Paolini a fait partie de l’équipe de double de l’année sur le circuit WTA, aux côtés de Sara Errani, après avoir atteint la finale de Roland-Garros et remporté l’or olympique. Cependant, cette jeune femme de 28 ans, à l’éclosion tardive, a connu tout autant de succès en simple, terminant vice-championne à Roland-Garros et à Wimbledon, se hissant à la quatrième place du classement de fin d’année et menant l’Italie au titre lors de la Coupe Billie Jean King. Elle a également le vent en poupe en dehors des courts, puisqu’elle s’est récemment associée à Intesa Sanpaolo et Italgas.
#15. Elena Rybakina – 7,9 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Kazakhstan | Âge : 25 ans | Revenus sportifs : 3,9 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 4 millions de dollars
Elena Rybakina a dû renoncer à deux tournois de préparation à Wimbledon, aux Jeux olympiques de Paris et à l’U.S. Open en raison de maladies et de blessures, et elle a manqué toute la tournée asiatique de la WTA Tour à l’automne. Cependant, la joueuse de 25 ans, née en Russie et représentant le Kazakhstan, est revenue pour les finales de la WTA et a remporté une victoire au tour précédent contre Aryna Sabalenka, numéro un mondiale. Elena Rybakina a désormais remporté six de ses huit derniers matchs contre des joueuses de premier plan.
#16. Alex Morgan – 7,6 millions de dollars
Sport : Football | Pays : États-Unis | Âge : 35 ans | Revenus sportifs : 600 000 dollars | Revenus extrasportifs : 7 millions de dollars
Quelques jours après avoir révélé qu’elle était enceinte de son deuxième enfant, Alex Morgan s’est retiré du football professionnel, jouant 13 minutes lors de son dernier match avec le San Diego Wave FC en septembre. Elle termine sa carrière avec deux Coupes du monde et une médaille d’or olympique, et se classe cinquième dans l’histoire de l’équipe américaine féminine des États-Unis avec 123 buts. Également prolifique en tant que présentatrice et investisseuse, Alex Morgan a pris cette année des participations dans Unrivaled, la future ligue professionnelle de basketball féminin, et Classic Football Shirts, qui vend des maillots de football d’époque.
#17. P.V. Sindhu – 7,1 millions de dollars
Sport : Badminton | Pays : Inde | Âge : 29 ans | Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 7 millions de dollars
Si le nom de P.V. Sindhu n’est peut-être pas très connu aux États-Unis, elle est une grande star du marketing dans son pays natal, l’Inde, et fait sa sixième apparition dans le classement Forbes des revenus des sportives. Double médaillée olympique et championne du monde de badminton en 2019, P.V. Sindhu a conduit les Indiennes à leur premier titre lors des championnats d’Asie par équipes de badminton en février et a co-porté le drapeau de son pays lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux d’été de Paris, bien qu’elle ait été éliminée du tournoi en huitième de finale.
#18. Leylah Fernandez – 6,5 millions de dollars
Sport : Tennis | Pays : Canada | Âge : 22 ans | Revenus sportifs : 1,5 million de dollars | Revenus extrasportifs : 5 millions de dollars
Leylah Fernandez est numéro 31 en simple dames, ce qui représente son meilleur classement en fin d’année depuis 2021, année où elle avait atteint de façon inattendue la finale de l’U.S. Open contre Emma Raducanu. En août, la Canadienne de 22 ans a battu Elena Rybakina au deuxième tour de l’Open de Cincinnati, sa première victoire contre une joueuse du top 5 depuis son parcours magique à Flushing Meadows où elle avait éliminé Naomi Osaka, Elina Svitolina et Aryna Sabalenka. En dehors des courts, Leylah Fernandez reste une star au Canada avec plus d’une douzaine de partenaires à long terme, signant cette année avec la société de logiciels d’entreprise SAP et Folgers Coffee.
#19ème (ex aequo). Sabrina Ionescu – 6,3 millions de dollars
Sport : Basketball | Pays : États-Unis | Âge : 27 ans | Revenus sportifs : 300 000 dollars | Revenus extrasportifs : 6 millions de dollars
Après avoir manqué de deux matchs en WNBA en 2023, Sabrina Ionescu a obtenu sa bague cette année, après avoir remporté la médaille d’or avec la Team USA aux Jeux olympiques de Paris. Elle a également failli battre la superstar des Golden State Warriors, Stephen Curry, lors d’un concours de trois points pendant le All-Star Weekend de la NBA en février. Ce n’est pas la première fois que Sabrina Ionescu fait une incursion du côté des hommes : sa chaussure Nike a été portée par des joueurs de la NBA, notamment Jrue Holiday des Boston Celtics, Jalen Brunson des New York Knicks et Tyrese Haliburton des Indiana Pacers.
#19 (ex aequo). Lydia Ko – 6,3 millions de dollars
Sport : Golf | Pays : Nouvelle-Zélande | Âge : 27 ans | Revenus sportifs : 3,3 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 3 millions de dollars
En janvier, Lydia Ko a remporté son premier titre sur le circuit du LPGA depuis 2022, et elle a enchaîné avec deux autres titres, dont le Women’s British Open. Elle est désormais quatrième dans le classement officiel des gains en carrière du LPGA avec 20,1 millions de dollars, et avec une autre année comme celle-ci, elle dépassera Annika Sorenstam (22,6 millions de dollars) pour le record. Lydia Ko a également remporté le tournoi de golf féminin aux Jeux de Paris, ce qui lui a permis d’obtenir un jeu complet de médailles olympiques : or, argent (2016) et bronze (2021).
MÉTHODOLOGIE
Le classement Forbes des sportives les mieux payées au monde tient compte des revenus de l’année civile 2024. Les revenus sportifs comprennent les salaires de base, les primes, les indemnités et les prix et sont arrondis à la centaine de milliers de dollars la plus proche. Les estimations des revenus extrasportifs, qui sont arrondies aux 500 000 dollars les plus proches, sont déterminées à partir de conversations avec des initiés de l’industrie et reflètent les revenus annuels provenant des sponsors, de licences, d’apparitions et de goodies, ainsi que les retours sur investissement de toute entreprise dans laquelle la sportive a une participation significative. Forbes n’inclut pas les revenus d’investissement tels que les paiements d’intérêts ou les dividendes, mais tient compte des paiements provenant des participations vendues par les sportives. Forbes ne déduit pas les impôts ni les honoraires d’agents. Le classement comprend les sportives actives à tout moment au cours des 12 derniers mois.
Une traduction de Flora Lucas
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