L’écart se réduit entre Naomi Osaka, Serena Williams et le reste du classement des sportives les mieux payées au monde. Pour la première fois, huit sportives gagnent au moins 10 millions de dollars chacune.
Lorsque Serena Williams a annoncé en août qu’elle était prête à raccrocher sa raquette après 27 ans en tant que joueuse de tennis professionnelle, elle s’était constitué une fortune estimée à 260 millions de dollars. Elle est ainsi devenue l’une des deux seules sportives, avec sa vieille rivale Maria Sharapova, à figurer dans le classement des femmes les plus riches des États-Unis.
Serena Williams se distingue à bien des égards, non seulement par son record de 23 titres de Grand Chelem en simple, mais aussi par les 94,8 millions de dollars qu’elle a gagnés au cours de sa carrière, soit plus du double du chiffre le plus élevé du WTA Tour et plus du quadruple de celui du LPGA Tour. Avec des gains totaux de 450 millions de dollars en carrière, y compris grâce à ses collaborations et autres activités commerciales, elle est à des années-lumière de toutes les autres sportives.
La bonne nouvelle, cependant, c’est qu’après avoir ouvert la voie à d’autres sportives, elle pourrait ne plus être une exception pendant longtemps. Une autre star du tennis, Naomi Osaka, l’a rejointe comme l’une des deux seules femmes figurant dans le classement des 50 sportifs les mieux payés au monde, et l’a même dépassée en termes de revenus annuels à partir de 2020. Aujourd’hui, un nouveau groupe de stars du sport arrive à l’âge adulte et gagne déjà des millions. En fait, huit des sportives féminines les mieux payées en 2022 ont gagné au moins 10 millions de dollars, soit deux fois plus qu’il y a un an. En outre, c’est la première fois que plus de sept femmes atteignent ce seuil depuis que Forbes a introduit ce classement en 2008. Parmi les femmes qui se trouvent dans le haut du classement cette année, on compte quatre nouvelles venues : la skieuse freestyle Eileen Gu et les joueuses de tennis Emma Raducanu, Iga Świątek et Coco Gauff.
Au total, les 25 sportives les mieux payées au monde ont empoché environ 285 millions de dollars en 2022, avant impôts et commissions des agents, les dix premières du classement enregistrant une fortune nette de 194 millions de dollars, soit 17 % de plus que les 167 millions de dollars du top 10 de 2021. Avec 51,1 millions de dollars de gains, Naomi Osaka est numéro 1 pour la troisième année consécutive, suivie de Serena Williams avec 41,3 millions de dollars.
« Je pense que tout le monde constate un formidable élan dans le domaine du sport féminin et du sponsoring sportif féminin », déclare Cameron Wagner, qui dirige l’activité de représentation de marque d’Elevate Sports Ventures en tant que directeur de clientèle. « Nous avons fait une tonne de progrès et il nous reste une tonne de progrès à faire, mais les marques commencent à voir la valeur du sport féminin comme un moteur de leur activité. »
Thayer Lavielle, vice-présidente exécutive de The Collective, une division axée sur les femmes de la puissante agence sportive Wasserman, affirme que le rythme du changement a commencé à s’accélérer en 2019, année où, entre autres, l’équipe nationale de football féminine des États-Unis a intenté son procès pour discrimination. L’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2020 a anéanti les recettes de billetterie et entamé le budget de certains sponsors, mais Thayer Lavielle note que l’expérience a peut-être eu des avantages à long terme pour les ligues sportives féminines, qui ont souvent été les premières à reprendre le jeu et qui ont vu le nombre de téléspectateurs augmenter alors que les fans étaient bloqués à la maison et rivés à leurs appareils.
Cette année n’a pas manqué de moments forts. Le succès de l’Euro féminin s’est répercuté sur les ligues de clubs, avec une augmentation de 200 % de l’affluence dans la Women’s Super League d’Angleterre par rapport à la saison dernière, et la Frauen-Bundesliga d’Allemagne a dépassé l’affluence totale de la saison dernière en seulement sept semaines. La FIFA a annoncé la semaine dernière qu’elle lançait une Coupe du monde des clubs féminins, peu de temps après avoir publié un rapport indiquant que 77 % des ligues de football féminin avaient un sponsor en titre en 2022, contre 66 % en 2021.
La WNBA, quant à elle, a enregistré sa meilleure audience de la saison régulière en 14 ans, en hausse de 16 % par rapport à 2021. La finale de la National Women’s Soccer League a attiré 915 000 téléspectateurs sur CBS, soit une augmentation de 71 % par rapport à l’année dernière, et le match de championnat de basketball féminin de la NCAA a rassemblé en moyenne 4,85 millions de téléspectateurs.
Il y a encore des progrès à faire. Un récent rapport du National Research Group a évalué la valeur de tous les droits de diffusion des sports féminins aux États-Unis à 47,7 millions de dollars. C’est un progrès important par rapport aux 36,9 millions de dollars de 2021, mais c’est une somme dérisoire comparée aux 2,66 milliards de dollars que la NBA perçoit en moyenne dans ses accords de droits avec ESPN et Turner Sports, une somme qui devrait au moins doubler dans le cadre de nouveaux accords qui débuteraient avec la saison 2025-2026. Dans ce contexte, il n’est pas particulièrement surprenant que les salaires de la WNBA plafonnent à environ 230 000 dollars, alors que le salaire minimum de la NBA dépasse 900 000 dollars.
L’écart est plus faible dans les sports individuels tels que le tennis et le golf, mais si le LPGA Tour porte sa cagnotte à un niveau record de 101,4 millions de dollars pour 2023, contre 93,5 millions de dollars auparavant, elle ne représentera toujours qu’un quart des 428,6 millions de dollars du PGA Tour. Même dans le tennis, où l’écart de rémunération entre les genres est traditionnellement le plus faible de tous les sports majeurs et où l’on trouve, sans surprise, 12 des 25 sportives les mieux payées cette année, les femmes gagnent souvent moins lors des tournois autres que les quatre grands chelems.
En raison des possibilités limitées sur le terrain, les sportives doivent compter beaucoup plus que les hommes sur le sponsoring et les apparitions publiques. Cependant, « nous disposons de suffisamment de données et de preuves pour que les accords sur les droits médiatiques soient beaucoup plus élevés au prochain tour pour bon nombre de ces ligues », déclare Cameron Wagner d’Elevate, et quelques grandes ligues féminines pourront bientôt mettre cette théorie à l’épreuve, à commencer par la NWSL, dont l’accord avec CBS expire l’année prochaine. La Premier Hockey Federation, une ligue féminine basée aux États-Unis, a récemment montré le type d’impact immédiat qu’un nouvel accord médiatique peut avoir sur la rémunération des joueuses. Moins de quatre mois après avoir annoncé une extension de la diffusion avec ESPN, la ligue a doublé son plafond salarial, qui est passé à 1,5 million de dollars.
Alors que les trois principales sources de revenus du sport (fréquentation, diffusion et sponsoring) suscitent l’optimisme et que de nouveaux investisseurs viennent grossir le trésor de guerre des ligues et des équipes, on peut s’attendre à ce que les salaires des sportives continuent d’augmenter.
« Je le dis tout le temps aux distributeurs et aux marques », déclare Elizabeth Lindsey, qui travaille avec Thayer Lavielle en tant que présidente des marques et propriétés de Wasserman. « Ignorez cela à vos risques et périls, car l’avenir est définitivement féminin, vos publics le réclament, et ceux qui s’impliquent, et s’impliquent tôt, en récolteront les bénéfices. »
CLASSEMENT DES SPORTIVES LES MIEUX PAYÉES EN 2022
#1. Naomi Osaka
Sport : Tennis
Pays : Japon | Âge : 25 ans
Revenus totaux : 51,1 millions de dollars
Revenus sportifs : 1,1 million de dollars | Revenus extrasportifs : 50 millions de dollars
Naomi Osaka a été handicapée par des blessures pendant une grande partie de l’année et a perdu un sponsor important lorsque FTX a déclaré faillite en novembre, huit mois seulement après l’annonce de leur accord. Cependant, son portefeuille de sponsors reste parmi les meilleurs dans le monde du sport : seuls six membres du classement Forbes 2022 des sportifs les mieux payés ont gagné plus de 50 millions de dollars en revenus extrasportifs. Naomi Osaka reste également très occupée en tant qu’entrepreneuse, ayant cofondé une ligne de soins pour la peau, une société de production et une agence artistique et, depuis ce mois-ci, elle a investi dans une équipe de pickleball.
#2. Serena Williams
Sport : Tennis
Pays : États-Unis | Âge : 41 ans
Revenus totaux : 41,3 millions de dollars
Revenus sportifs : 300 000 dollars | Revenus extrasportifs : 41 millions de dollars
Deux mois après un essai publié dans Vogue qui semblait indiquer que Serena Williams prenait sa retraite, la joueuse de tennis a précisé lors d’une conférence TechCrunch qu’elle n’était « pas à la retraite » et que les chances qu’elle revienne sur les courts étaient « très élevées ». Même si sa pause n’est que temporaire, elle a profité de ce temps libre pour donner une série de conférences lucratives. Et elle a de quoi s’occuper, notamment avec une société de capital-risque qui a investi dans plus de 70 start-ups et une nouvelle société qu’elle a cofondée pour vendre des produits topiques contre la douleur. Elle a également fait une apparition dans le nouveau film Glass Onion.
#3. Eileen Gu
Sport : Ski freestyle
Pays : Chine | Âge : 19 ans
Revenus totaux : 20,1 millions de dollars
Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 20 millions de dollars
Eileen Gu, qui est née et a grandi à San Francisco, mais représente la Chine, pays d’origine de sa mère, dans les compétitions internationales, a confirmé son ascension vers la célébrité mondiale aux Jeux olympiques de Pékin en février, en remportant deux médailles d’or et une d’argent. Son succès s’est étendu bien au-delà des pistes de ski. Actuellement étudiante à l’université de Stanford, elle compte parmi ses sponsors Red Bull, Therabody et Louis Vuitton, ainsi que les entreprises chinoises Mengniu Dairy et JD.com. Elle est également mannequin, en tant que cliente de la puissante agence IMG.
#4. Emma Raducanu
Sport : Tennis
Pays : Royaume-Uni | Âge : 20 ans
Revenus totaux : 18,7 millions de dollars
Revenus sportifs : 700 000 dollars | Revenus extrasportifs : 18 millions de dollars
Le parcours incroyable d’Emma Raducanu jusqu’au titre de l’U.S. Open 2021, alors qu’elle n’avait que 18 ans, a ouvert les vannes des sponsors, British Airways, Dior, Evian, HSBC, Porsche, Tiffany et Vodafone ayant rejoint Nike. Malgré sa dégringolade au classement WTA, la jeune Britannique présente toujours un grand intérêt pour les spécialistes du marketing. Pour commencer, un récent rapport de la société de données SponsorUnited a révélé que ses messages de marque sur les réseaux sociaux avaient le taux d’engagement moyen le plus élevé de toutes les joueuses de tennis.
#5. Iga Świątek
Sport : Tennis
Pays : Pologne | Âge : 21 ans
Revenus totaux : 14,9 millions de dollars
Revenus sportifs : 9,9 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 5 millions de dollars
Iga Świątek a remporté cette année Roland Garros et l’U.S. Open, ce qui lui a permis de remporter trois titres de Grand Chelem en simple dans sa carrière, soit un titre de plus que Naomi Osaka. Elle s’est assuré la place de numéro 1 au classement mondial et au palmarès de l’année en doublant Ons Jabeur, numéro 2, en termes de points de classement et de dollars. En septembre, Iga Świątek a signé avec IMG, l’agence la plus puissante du tennis, pour ajouter à une série de sponsors comprenant Asics et PZU, une compagnie d’assurance de sa Pologne natale.
#6. Venus Williams
Sport : Tennis
Pays : États-Unis | Âge : 42 ans
Revenus totaux : 12,1 millions de dollars
Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 12 millions de dollars
Venus Williams n’a joué que quatre tournois en 2022, mais elle a déjà reçu une wild card pour participer à l’Open d’Australie le mois prochain. Les sponsors traditionnels du tennis feraient généralement la sourde oreille à une joueuse classée au 1007e rang mondial, mais les contrats de Venus Williams sont bien plus axés sur sa célébrité que sur ses performances en Grand Chelem. Elle a également un emploi du temps chargé en tant que conférencière, faisant plus de 30 apparitions cette année, chacune d’entre elles valant six chiffres.
#7. Coco Gauff
Sport : Tennis
Pays : États-Unis | Âge : 18 ans
Revenus totaux : 11,1 millions de dollars
Revenus sportifs : 3,1 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 8 millions de dollars
Coco Gauff a failli faire une percée à Roland-Garros, atteignant la finale en simple et en double, et beaucoup de personnes dans le sport pensent que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne gagne un Grand Chelem. Elle a récemment signé une prolongation de contrat avec New Balance, qui s’accompagnerait d’une augmentation de salaire substantielle, et son salaire en dehors du terrain pourrait être encore plus élevé si ce n’était pour l’approche lente et régulière adoptée par son agent, Alessandro Barel Di Sant Albano de Team8, et ses parents. L’objectif était de maximiser ses opportunités à long terme tout en minimisant les distractions du tennis et les risques d’épuisement.
#8. Simon Biles
Sport : Gymnastique
Pays : États-Unis | Âge : 25 ans
Revenus totaux : 10 millions de dollars
Revenus sportifs : 0 dollar | Revenus extrasportifs : 10 millions de dollars
Simon Biles est l’une des rares athlètes olympiques qui ne semblent pas perdre l’attention du public lors d’une année non olympique. En 2022, elle a joué dans une publicité du Super Bowl pour la société de logiciels BMC et dans de nouvelles publicités pour Subway et Powerade, tout en lançant une collection de vêtements de sport avec Athleta. Elle a également pris une participation dans la société de cybersécurité Axonius et a reçu la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile des États-Unis, en juillet, aux côtés de la star du football Megan Rapinoe.
#9. Jessica Pegula
Sport : Tennis
Pays : États-Unis | Âge : 28 ans
Revenus totaux : 7,6 millions de dollars
Revenus sportifs : 3,6 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 4 millions de dollars
Jessica Pegula, la fille des propriétaires milliardaires des Buffalo Bills, Terry et Kim Pegula, n’a pas encore atteint les demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem, mais elle a terminé la saison comme la joueuse de tennis américaine la mieux classée, à la troisième place, quatre places devant Coco Gauff. La star en devenir possède sa propre ligne de soins de la peau, Ready 24, et complètera bientôt son portefeuille de sponsors avec Adidas, Yonex et Ready Nutrition, après avoir signé avec l’agence artistique GSE Worldwide en novembre.
#10. Minjee Lee
Sport : Golf
Pays : Australie | Âge : 26 ans
Revenus totaux : 7,3 millions de dollars
Revenus sportifs : 4,8 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 2,5 millions de dollars
MinjeeLee a atterri dans le top 10 du classement officiel des gains du LPGA Tour au cours de chacune des cinq dernières années et a terminé deuxième en 2022 avec 3,8 millions de dollars, grâce notamment à sa victoire à l’Open féminin des États-Unis en juin, la deuxième victoire en championnat majeur de sa carrière. Elle a ajouté un bonus d’un million de dollars en remportant le Aon Risk Reward Challenge, une compétition qui se déroule sur toute la saison et qui récompense la joueuse ayant le meilleur score moyen par rapport au par. Par ailleurs, Aon, une société britannique de services financiers, fait partie de ses sponsors, aux côtés de marques liées à son héritage sud-coréen, comme la Hana Bank et le fabricant de vêtements WAAC.
#11. Candace Parker
Sport : Basketball
Pays : États-Unis | Âge : 36 ans
Revenus totaux : 7,2 millions de dollars
Revenus sportifs : 200 000 dollars | Revenus extrasportifs : 7 millions de dollars
CandaceParker, sept fois membre de la WNBA, passe ses saisons libres comme l’une des meilleures analystes de basketball de Turner Sports et a été productrice exécutive d’un documentaire diffusé sur TBS en avril.
#12. P.V. Sindhu
Sport : Badminton
Pays : Inde | Âge : 27 ans
Revenus totaux : 7,1 millions de dollars
Revenus sportifs : 100 000 dollars | Revenus extrasportifs : 7 millions de dollars
Connue de tous en Inde, P.V. Sindhu a fait suite à sa médaille de bronze aux Jeux olympiques de l’année dernière en décrochant une médaille d’or en simple féminin et une médaille d’argent dans l’épreuve par équipe mixte aux Jeux du Commonwealth en août dernier.
#13. Leylah Fernandez
Sport : Tennis
Pays : Canada | Âge : 20 ans
Revenus totaux : 7 millions de dollars
Revenus sportifs : 1 million de dollars | Revenus extrasportifs : 6 millions de dollars
À l’instar d’Emma Raducanu, Leylah Fernandez a réussi à rentabiliser sa participation à la finale de l’U.S. Open 2021 par des contrats de sponsoring lucratifs, dévoilant huit nouveaux sponsors cette année, dont Lululemon, Morgan Stanley et Google.
#14. Lydia Ko
Sport : Golf
Pays : Nouvelle-Zélande | Âge : 25 ans
Revenus totaux : 6,9 millions de dollars
Revenus sportifs : 4,4 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 2,5 millions de dollars
Avec trois victoires en tournoi, y compris la finale de la saison à 2 millions de dollars, Lydia Ko a terminé à seulement 591 dollars de moins que le record de prize-money de la LPGA Tour pour une saison, établi par Lorena Ochoa en 2007.
#15. Ons Jabeur
Sport : Tennis
Pays : Tunisie | Âge : 28 ans
Revenus totaux : 6,5 millions de dollars
Revenus sportifs : 5 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 1,5 million de dollars
Ons Jabeur, qui a atteint la finale à Wimbledon et à l’US Open et s’est hissée à la deuxième place du classement mondial des joueurs de tennis en simple, sera présente dans la prochaine série documentaire Netflix Break Point, réalisée par les producteurs de Formula 1: Drive to Survive.
#16. Paula Badosa
Sport : Tennis
Pays : Espagne | Âge : 25 ans
Revenus totaux : 6,2 millions de dollars
Revenus sportifs : 1,7 million de dollars | Revenus extrasportifs : 4,5 millions de dollars
Après sa percée en 2021, Paula Badosa a poursuivi ses efforts par une série d’excellents résultats, dont un titre à Sydney en janvier. Elle s’est brièvement hissée à la deuxième place du classement en simple avant de retomber à la treizième place à la fin de l’année.
#17. Lexi Thompson
Sport : Golf
Pays : États-Unis | Âge : 27 ans
Revenus totaux : 5,9 millions de dollars
Revenus sportifs : 1,9 million de dollars | Revenus extrasportifs : 4 millions de dollars
Se décrivant comme une entrepreneuse de soins de la peau, la fondatrice de Lexi Skin, Lexi Thompson compte 13 partenaires de marque et des revenus de carrière de près de 14 millions de dollars sur les greens de golf.
#18. Jin Young Ko
Sport : Golf
Pays : Corée du Sud | Âge : 27 ans
Revenus totaux : 5,8 millions de dollars
Revenus sportifs : 1,3 million de dollars | Revenus extrasportifs : 4,5 millions de dollars
Jin Young Ko a plus d’une douzaine de sponsors à long terme, dont beaucoup sont basés en Corée du Sud, pays où le golf est très populaire. Parmi ses sponsors, on compte notamment LG Electronics, Korean Air, l’eau minérale Jeju SamDaSoo et les produits de soins de la peau Rejuran.
#19 (ex aequo). In Gee Chun
Sport : Golf
Pays : Corée du Sud | Âge : 28 ans
Revenus totaux : 5,7 millions de dollars
Revenus sportifs : 2,7 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 3 millions de dollars
In Gee Chun a constitué un portefeuille mondial de sponsors comprenant Nike, l’équipementier japonais Srixon, l’horloger suisse Tag Heuer et la marque sud-coréenne de vêtements de golf FairLiar.
#19 (ex aequo). Alex Morgan
Sport : Football
Pays : États-Unis | Âge : 33 ans
Revenus totaux : 5,7 millions de dollars
Revenus sportifs : 700 000 dollars | Revenus extrasportifs : 5 millions de dollars
Alex Morgan a élargi son portefeuille d’investissements cette année, en prenant des participations dans la start-up Equip, spécialisée dans le traitement des troubles de l’alimentation, dans la plateforme de recrutement Teamable, dans la société de golf TMRW Sports et dans le détaillant Soccer Post.
#19 (ex aequo). Megan Rapinoe
Sport : Football
Pays : États-Unis | Âge : 37 ans
Revenus totaux : 5,7 millions de dollars
Revenus sportifs : 700 000 dollars | Revenus extrasportifs : 5 millions de dollars
Coéquipière d’Alex Morgan dans l’équipe nationale de football féminin des États-Unis, Megan Rapinoe a rejoint cette année la société de logiciels de conformité Trusaic en tant que responsable de l’égalité des chances. Elle a investi dans la marque de nutrition Happy Viking de Venus Williams et a lancé la société de production A Touch More avec sa fiancée, la légende de la WNBA Sue Bird.
#22ème (ex aequo). Brooke Henderson
Sport : Golf
Pays : Canada | Âge : 25 ans
Revenus totaux : 5,4 millions de dollars
Revenus sportifs : 2,4 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 3 millions de dollars
Brooke Henderson a remporté le Championnat d’Evian en juillet, décrochant ainsi son deuxième titre majeur six ans après sa percée en 2016 au Championnat PGA féminin à 18 ans.
#22ème (ex aequo). Nelly Korda
Sport : Golf
Pays : États-Unis | Âge : 24 ans
Revenus totaux : 5,4 millions de dollars
Revenus sportifs : 1,4 million de dollars | Revenus extrasportifs : 4 millions de dollars
Nelly Korda, qui a débuté l’année 2022 en tant que golfeuse la mieux classée au monde et qui l’a quittée en deuxième position, a signé cette année des contrats de sponsoring avec US LBM, qui distribue des matériaux de construction spécialisés, et avec la marque de nutrition sportive LivPur, aux côtés de sa sœur Jessica, une autre star de la LPGA.
#24ème (ex aequo). Caroline Garcia
Sport : Tennis
Pays : France | Âge : 29 ans
Revenus totaux : 5,2 millions de dollars
Revenus sportifs : 3,7 millions de dollars | Revenus extrasportifs : 1,5 million de dollars
Caroline Garcia a terminé l’année en beauté, en remportant les finales de la WTA en novembre et en se hissant à la quatrième place du classement en simple, un record dans sa carrière.
#24ème (ex aequo). Garbiñe Muguruza
Sport : Tennis
Pays : Espagne | Âge : 29 ans
Revenus totaux : 5,2 millions de dollars
Revenus sportifs : 700 000 dollars | Revenus extrasportifs : 4,5 millions de dollars
Garbiñe Muguruza a signé des contrats de sponsoring avec sept marques, dont Jaguar, Nivea et Rolex, et a acquis cette année une participation importante dans Casa del Sol, la marque de tequila cofondée par l’actrice Eva Longoria.
Méthodologie
Le classement Forbes des sportives les mieux payées reflète les revenus de l’année civile 2022. Les revenus sportifs comprennent les salaires de base, les primes, les allocations et les prix et sont arrondis à la centaine de milliers de dollars la plus proche. Les estimations des revenus extrasportifs du classement, qui sont arrondies à 500 000 dollars près, sont déterminées par des conversations avec des initiés de l’industrie et reflètent les gains annuels provenant d’avenants, de licences, d’apparitions, ainsi que les retours en espèces de toute entreprise dans laquelle la sportive a un intérêt significatif. Forbes n’inclut pas les revenus d’investissement ses calculs pour la réalisation du classement, tels que les paiements d’intérêts ou les dividendes, mais tient compte des versements provenant de participations au capital que les sportives ont vendues. Forbes ne déduit pas les impôts ni les honoraires des agents.
Article traduit de Forbes US – Auteurs : Brett Knight et Kustin Birnbaum
<<< À lire également : Exclusif : Kylian Mbappé est le footballeur le mieux payé au monde devant Lionel Messi et Cristiano Ronaldo (Classement Forbes) >>>
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits