La diffusion des NFT est inexorable. De nombreuses marques célèbres commencent à se tourner vers ces nouvelles technologies qu’on regroupe sous le nom de Web3. Seulement, le problème que cet univers doit résoudre afin d’atteindre la postérité, c’est la démocratisation. Et pour ça, Zelf a tout prévu. Cette entreprise veut être la néo-banque du metaverse. Outre les produits banquiers et la modernisation d’une industrie aussi grande que celle du jeu vidéo, l’entreprise d’Elliot Goykhman veut donner la possibilité au public de toucher du doigt les insaisissables NFT. Pour atteindre cet objectif, Zelf a eu l’idée du siècle : une intégration sur l’Apple Watch.
Zelf : La néo-banque du metaverse écrit l’avenir du Web3
La néo-banque du metaverse, Zelf, veut conquérir le marché des NFT. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise souhaite mettre le monde du jeu vidéo à l’heure du Play-to-Earn, un mode de jeu dans lequel les gains virtuels ont une valeur bien réelle. Cette étape représenterait déjà un pas de géant, bien que ce modèle économique profiterait largement aux studios de gaming existant.
« Pour les fabricants de jeux, la solution la plus facile pourrait être de dépoussiérer d’anciens titres et de leur donner un nouveau souffle par le biais du P2E. »
Mais Zelf ne compte pas s’arrêter là. Une fois que les items de jeu seront des actifs bien réels, il sera possible de proposer des services bancaires et financiers aux joueurs. C’est-à-dire emprunter de l’argent contre des succès sur un jeu.
Pour la plupart des gens, parler de banque du metaverse et de crédit à la consommation garanti par un score sur un jeu vidéo relève déjà de la science-fiction. Pourtant, pour Zelf et son fondateur, Elliot Goykhman, c’est déjà une réalité. Si bien que ce dernier pense déjà aux prochaines étapes : simplifier et accélérer le transfert de NFT en remplaçant les sites spécialisés par des systèmes de transactions intégrés aux applications de messageries instantanées. Pour les courageux lecteurs qui sont encore là, sachez que Zelf permet d’acheter et de vendre des NFT via des applications aussi populaires que Facebook Messenger, WhatsApp, Telegram ou encore Discord.
Cependant, Elliot Goykhman est également conscient des contraintes de cet écosystème. Aujourd’hui, si un utilisateur peut posséder des NFT et des objets de jeu, il est difficile de partager sa collection avec d’autres personnes. On s’imagine mal quelqu’un dans un café sortant son ordinateur pour aller explorer un wallet (portefeuille d’actifs numériques). C’est pour répondre à ce problème que Zelf a, encore une fois, développé une solution exclusive.
« L’interface utilisateur des places de marché NFT actuelles laisse beaucoup à désirer. Elle n’est pas visuelle, elle n’est pas excitante. Rappelez-vous comment les gens montrent et échangent leurs cartes de baseball, de football ou Pokémon. Or, l’interface utilisateur est un domaine dans lequel Apple excelle. »
En intégrant la technologie de la blockchain dans le système des cartes d’Apple Watch, Zelf rend ces dernières compatibles avec les NFT. Et en choisissant Apple, Zelf rend également cette expérience agréable. Et échanger des NFT devient aussi simple que d’échanger des cartes Pokémon.
Les NFT sur toutes les montres
Récemment, une marque de montres de luxe, TAG Heuer, a mis en place une solution permettant d’afficher un NFT sur son cadran. Problème, cette solution n’est disponible que pour les clients prêts à investir 1 800 euros dans ce présentoir haut de gamme. De plus, le marché des montres de luxe totalisait 500 000 ventes en 2020, soit 200 fois moins que le nombre d’Apple Watch en circulation. Ce sont justement ces dernières, dont le prix commence à 199 dollars, que Zelf a choisies pour diffuser les NFT auprès du grand public.
Si l’idée de TAG Heuer était pertinente, l’impact est bien moindre que celui des montres d’Apple. En plus d’avoir accès à une clientèle beaucoup plus importante, cette marque est experte dans le domaine des montres connectées, tandis que TAG Heuer sort des sentiers battus de l’horlogerie de luxe. Deux avantages dont Zelf entend bien profiter. Cependant, le luxe n’est pas une chose qu’Elliot Goykhman veut voir disparaître du Web3. Seulement, la création de valeur est un processus long.
« Je pense que l’industrie doit venir au luxe en encourageant la collection plutôt que l’achat et la vente opportunistes à court terme. La collection apportera une stabilité à long terme au marché, car les gens commenceront à s’en servir. »
La principale différence entre l’approche d’Elliot Goykhman et celle de TAG Heuer, c’est la vision. Pour certains, le marché des NFT et du Web3 est une poule aux œufs d’or qu’il faut exploiter au maximum. Pour Zelf, le Web3 est l’avenir. C’est en construisant et en résolvant des problèmes que la valeur finira par exister. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage », comme dirait Jean de la Fontaine.
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