On ne parlait que de cela… Le couperet est tombé : la vaccination contre le Covid-19 sera ouverte « à tous les enfants » de 5 à 11 ans, « sur la base du volontariat. Une décision gouvernementale qui marque un nouveau tournant dans la lutte contre la pandémie.
D’autres pays ont déjà franchi le cap, comme les Etats-Unis où les tests positifs chez les enfants se sont multipliés par 1,5 depuis le début de la pandémie, ou Israël qui ont déjà commencé à vacciner les plus jeunes. Une stratégie vaccinale qui faisait débat en France même si l’Agence européenne des médicaments a approuvé il y a deux semaines l’utilisation du vaccin de Pfizer pour les 5 à 11 ans, ouvrant la voie à une vaccination au sein de ce groupe d’âge dans l’Union européenne. Lors d’un essai réalisé sur 2 000 jeunes enfants de cette classe d’âge le vaccin avait en effet démontré une efficacité de 90,7%.
Des chiffres comparables en termes de réponse immunitaire à celle observée avec la dose plus élevée chez des individus âgés de 16 à 25 ans selon le chef de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des Médicaments (EMA), basée à Amsterdam.
Vacciné, le virus tue jusqu’à 10 fois moins
A ce jour, seul le vaccin anti-Covid de Pfizer – baptisé Comirnaty – est validé pour cette nouvelle campagne de vaccination qui se fera pour les jeunes patients avec un tiers de la dose prévue habituelle mais en deux injections à trois semaines d’intervalle. Sur « la base du volontariat » a précisé le premier ministre, et ce à partir du 15 décembre, les Français décideront ou pas de faire vacciner leurs enfants parmi les 6 millions âgés de 5 à 11 ans.
Si on ne connaît pas encore le nombre de parents qui opteront pour la vaccination de leur progéniture, alors que le niveau actuel des contaminations au Covid-19 est, en Europe, quasiment similaire à celui de l’automne dernier, seront prioritaires les 5 à 11 ans qui sont atteints de maladies chroniques, « qui les expose à des risques, des formes graves, a précisé le ministre de la Santé Olivier Véran, comme les enfants qui souffrent d’obésité et d’anomalies cardiaques, respiratoires, de diabète ».
Si les chiffres sont rares par manque de recul dans cette pandémie, une étude de l’institut Pasteur publiée en juin dernier révélait qu’« une personne non vaccinée à douze fois plus de risques de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée ». Rappelons que dans les pays les plus vaccinés, le virus tue jusqu’à 10 fois moins et ce en dépit d’un virus à la fois plus contagieux, mais aussi plus virulent.
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