Le triple défi des professionnels de l’immobilier. Au moment où le SIMI[1] ouvre ses portes, trois principaux défis s’imposent au secteur immobilier pour 2018 – fiscal, environnemental et digital – dans un contexte redevenu porteur.
Le marché de l’immobilier résidentiel neuf en France a retrouvé une réelle vigueur. Les ventes qui enregistrent une hausse continue depuis 36 mois sont toujours en croissance sur le 3e trimestre 2017 (+8,3 % sur 12 mois pour les logements neufs[2]) avec des stocks limités. Le nombre de permis de construire progresse (+16% sur 12 mois). Reste à savoir si la tendance continuera en 2018 et au-delà, alors que les professionnels du secteur sont confrontés à trois défis de taille.
Un défi fiscal
Les taux d’intérêts demeureront certes attractifs l’an prochain pour soutenir les acquisitions mais d’autres facteurs sont incertains. Le plan gouvernemental pour le logement annoncé le 21 septembre pour « créer un choc de l’offre » risque de mettre du temps à produire ses effets, et la prolongation, sous certaines conditions, des dispositifs PTZ (prêt à taux zéro) et Pinel (réduction d’impôt pour l’investissement locatif) aura des résultats encore difficilement mesurables. Quant à la réforme de l’ISF qui impacte pleinement le secteur désormais soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), laquelle aura peu de conséquences sauf à contraindre les investisseurs à certains arbitrages.
Un défi environnemental
Second défi à relever par les professionnels de l’immobilier, la prise en compte de la nouvelle donne environnementale. La transition énergétique suppose, en effet, la construction de bâtiments performants en phase d’occupation et qui doivent répondre dans leur exploitation aux diverses certifications, à l’image des labels Breeam- in-use ou HQE exploitation pour le tertiaire. Cette exigence oblige les professionnels à se focaliser non plus seulement sur le rendement d’un bâtiment mais également sur sa qualité environnementale en privilégiant une gestion dynamique notamment dans les contrats de fourniture d’énergie.
Un défi digital
L’immobilier est également impacté par l’usage de l’outil numérique qui tend à transformer ce qui était jusqu’à présent un simple actif corporel en offre de nouveaux services. Même si Internet n’a pas induit pour l’heure d’ « ubérisation » du secteur, en particulier du métier d’agent immobilier. Ces professionnels continuent de jouer leur rôle de médiateur dans la transaction en complémentarité des différents portails d’annonces. En revanche, le digital permet des approches nouvelles de la relation contractuelle dans l’immobilier commercial en instaurant une plus grande flexibilité : adaptation des mètres carrés en fonction des besoins du locataire, offre de services de coworking. Il favorise également de nouvelles formes de promotion immobilière en rapprochant les zones d’habitation et les zones de travail d’entreprises devenues multi-sites ; il fait naître de nouveaux usages de l’immobilier commercial avec des « pop-up stores », ces magasins éphémères créés pour le lancement d’un produit ou pour répondre à la saisonnalité d’un marché.
Avec plus de 3 milliards d’euros de financements accordés en 2017, les Banques Populaires sont des partenaires privilégiés des professionnels de l’immobilier, particulièrement en région. Par leurs financements, elles accompagnent ces professionnels au quotidien et sont à leur coté pour relever ces trois défis !
[1] Salon de l’Immobilier Entreprise (SIMI)
[2] Selon la fédération des promoteurs immobiliers (FPI)
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