Encore un coup de théâtre dans le feuilleton Atos. Le consortium mené par Onepoint, choisi il y a trois semaines pour sauver le fleuron informatique français lourdement endetté, abandonne la reprise, laissant la voie au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, éconduit début juin, pour reprendre les discussions.
- David Layani se retire des discussions après avoir remporté l’offre de reprise d’Atos il y a quelques semaines, contre toute attente. Le consortium évoque un désaccord avec les porteurs de dette sur les conditions de la restructuration. « Le consortium Onepoint, Butler Industries et Econocom a constaté que les conditions n’étaient pas réunies pour conclure un accord ouvrant la voie à une solution pérenne de restructuration financière et de mise en œuvre » de son projet, a annoncé Onepoint dans un communiqué.
- L’offre de reprise de OnePoint avait été jugée « mieux orientée en matière d’intérêt social de la société » par le conseil d’administration du groupe et la majorité de ses créanciers, face à celle de David Kretinsky. « Les discussions se poursuivent avec le comité représentatif des créanciers et certaines banques sur la base de cette proposition en vue de parvenir à un accord dans les meilleurs délais », poursuit Atos, tandis que EPEI, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, a adressé « un courrier réitérant son intérêt pour participer à sa restructuration financière ».
- Longtemps en discussions pour racheter une partie d’Atos avant la rupture des négociations en février, le milliardaire techèque avait révisé deux fois son offre face au consortium de David Layani, sans succès. En parallèle, Atos annonce mercredi avoir « finalisé » la négociation avec l’État « d’une convention visant à protéger les intérêts de souveraineté » de l’État au titre de certaines activités exercées par le groupe informatique.
- Bientôt le dernier épisode de la série Atos ? L’entreprise table sur un accord de principe sur la restructuration financière durant la semaine du 24 juin et un accord définitif avec une majorité de créanciers financiers durant la semaine du 22 juillet. Partenaire informatique mondial du Comité international olympique depuis 2002, Atos restera l’un des piliers technologiques des JO de Paris. Il sera chargé de la gestion des accréditations, de la diffusion instantanée des résultats ou encore de la cybersécurité.
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