Après l’intelligence artificielle, Sam Altman souhaite résorber les pénuries de puces informatiques nécessaires pour faire fonctionner les modèles de langage comme ChatGPT. Le patron d’OpenAI, qui veut lever 7 000 milliards de dollars pour ce projet, s’est entretenu avec de potentiels investisseurs, dont le gouvernement émirati.
Sam Altman veut lever des milliers de milliards de dollars pour réorganiser l’industrie mondiale des semi-conducteurs, a rapporté jeudi le Wall Street Journal. OpenAI a participé à « des discussions productives autour du développement de l’infrastructure mondiale et des chaînes d’approvisionnement pour les puces, l’énergie et les data centers », selon une porte-parole de l’entreprise interrogée par le quotidien américain, ajoutant qu’OpenAI « continuera à tenir le gouvernement américain informé ».
Le Wall Street Journal estime ainsi que le coût total de la réalisation du projet de Sam Altman pourrait donc atteindre quelque 7 000 milliards de dollars. Soit environ 1 000 milliards de dollars de plus que la valeur marchande combinée des deux plus grandes entreprises de la planète, Apple et Microsoft.
D’après le WSJ, Sam Altman a rencontré de hauts représentants du gouvernement des Emirats arabes unis ainsi que le directeur général du groupe japonais SoftBank, Masayoshi Son, et des représentants du géant taïwanais Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC). Le chef d’entreprise a évoqué l’idée de construire des dizaines d’usines de fabrication de puces dans les prochaines années avec l’argent provenant d’investisseurs du Proche-Orient, et de payer TSMC pour les construire et les exploiter, selon le média américain.
Sam Altman chercherait à résoudre certains des plus grands défis auxquels fait face le secteur de l’intelligence artificielle en pleine expansion, notamment une pénurie de puces informatiques coûteuses nécessaires pour faire fonctionner les grands modèles de langage comme ChatGPT. Ce logiciel d’intelligence artificielle générative, lancé en 2022, a déclenché un fort engouement pour l’IA. L’industrie mondiale des puces est actuellement dominée par quelques entreprises seulement, dont TSMC et l’américain NVIDIA. Ces dernières semaines, Bloomberg et le Financial Times ont également fait état de réunions conduites par la star de la Silicon Valley. Largement considérée comme une révolution comparable à l’avènement d’internet, l’IA générative permet de produire textes, lignes de code, images et sons sur simple requête en langage courant. Elle suscite aussi de fortes inquiétudes, notamment au sujet de la démocratie et de l’emploi.
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