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Rémy Cointreau dépasse les attentes au premier semestre | La pollution aux particules fines a tué au moins 238 000 Européens en 2020 

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L’INFO ➡ Rémy Cointreau annonce un résultat net en hausse | Le groupe de spiritueux Rémy Cointreau a annoncé jeudi un bénéfice net en hausse de 67% à 223,8 millions d’euros au premier semestre de son exercice décalé 2022-2023, grâce à des effets de change « très favorables » et à un « retour à la normale » des conditions de vie dans la plupart des régions.

Rémy Cointreau

Dans un communiqué, le groupe français aux 14 marques dit confirmer ses objectifs annuels et être « en avance » sur son plan stratégique », et se dit donc « confiant » pour l’exercice 2022-2023. « Rémy Cointreau a enregistré d’excellents résultats et réalisé de solides progrès sur ses priorités stratégiques« , a commenté le directeur général Eric Vallat. Il rappelle la hausse de son chiffre d’affaires semestriel de 34,4% à 867,1 millions d’euros, notamment pour le cognac qui progresse de 37,3% (+22,4% en organique). « L’ensemble des régions (Amériques, Asie Pacifique, Europe Moyen-Orient Afrique – NDLR) a contribué à cette excellence performance » pour cet alcool, précise le communiqué.

https://twitter.com/LaRVF_mag/status/1595721386315567104

LE CHIFFRE ➡ 238 000 | La pollution aux particules fines a provoqué 238 000 décès prématurés dans l’Union européenne en 2020, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié jeudi. Un chiffre en légère hausse sur un an du fait du Covid. « L’exposition à des concentrations de particules fines supérieures aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé a entraîné 238 000 décès prématurés » à travers l’UE, a déclaré l’Agence européenne pour l’environnement dans un nouveau rapport.

La pollution aux particules fines a tué au moins 238.000 Européens en 2020

C’est en légère hausse par rapport à 2019, année où les particules fines, qui pénètrent profondément dans les poumons, avaient causé la mort prématurée de quelque 231 000 personnes. Cette hausse contraste avec le recul constant ces vingt dernières années, avec un recul total de 45% entre 2005 et 2020, même si le chiffre reste « significatif » souligne l’étude. Cette hausse s’explique notamment par le fait que le Covid-19 a touché plus durement les personnes présentant des comorbidités liées à la pollution de l’air (cancers, maladies pulmonaires ou diabète de type 2). Au début des années 1990, les particules fines provoquaient près d’un million de décès prématurés dans les 27 pays de l’UE. En 2005, 431 000 personnes en mouraient encore. La pollution de l’air reste la menace environnementale la plus importante pour la santé des Européens.

 

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