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REBONDISSEMENT // Après avoir été débarqué illico presto, le fondateur de Chat GPT Sam Altman pourrait revenir aux commandes d’OpenAI dès la semaine prochaine

Sam Altman
Sam Altman, PDG d'OpenAI. | Source : Getty Images

Les investisseurs d’OpenAI tentent de ramener Sam Altman en tant que PDG après son licenciement soudain. Le co-fondateur de la société d’intelligence artificielle derrière ChatGPT a été poussé par le conseil d’administration.

A peine parti Sam Altman pourrait revenir aux commandes dès la semaine prochaine. Les investisseurs dans OpenAI, créateur de ChatGPT, vont faire leurs comptes, Microsoft en tête. Altman ayant été évincé, quelques discussions et mises au point ont eu lieu en coulisse dès vendredi soir.

A 90 milliards de valorisation, ils ont fait leurs comptes et le départ d’Altman et la démission de 3 hommes clefs dans l’organisation n’est pas de bon augure pour la valorisation de la société et la confiance des investisseurs. Les investisseurs d’OpenAI font des efforts pour ramener Sam Altman, le PDG qui a été évincé vendredi, dans le dernier rebondissement d’une série d’événements rapides au sein de la société d’intelligence artificielle derrière ChatGPT.

Selon nos informations, les 3 hommes clefs démissionnaires vendredi pourraient revenir dès la semaine prochaine si Altman est réintégré. Jakub Pachocki, directeur de la recherche de l’entreprise ; Aleksander Madry, chef d’une équipe évaluant les risques potentiels liés à l’IA, et Szymon Sidor, chercheur de sept ans au sein de la start-up,

Altman envisage un retour mais a informé les investisseurs que, s’il revient, il souhaite un nouveau conseil d’administration et une structure de gouvernance, ont déclaré des personnes proches du dossier. Il a également discuté séparément de la création d’une entreprise qui engagerait d’anciens employés d’OpenAI, dont plusieurs ont démissionné pour protester contre son renvoi.

Altman devrait choisir entre les deux options dès ce week-end, ont déclaré ces personnes. Les principaux actionnaires d’OpenAI, dont Microsoft et la société de capital-risque Thrive Capital, aident à orchestrer les efforts pour réintégrer Altman. Microsoft a investi 13 milliards de dollars dans OpenAI et est son principal bailleur de fonds. Thrive Capital est le deuxième actionnaire de la société.

Les discussions interviennent alors que la société a été plongée dans le chaos après que le conseil d’administration d’OpenAI a décidé abruptement de se séparer d’Altman, invoquant son supposé manque de franchise dans ses communications, et a rétrogradé son président et co-fondateur, Greg Brockman, le poussant à démissionner.

Les clients d’OpenAI cherchent des alternatives, OpenAI cherche un financement crucial pour son expansion. les discussions avec certains VC sont désormais en péril, ont déclaré des personnes proches du dossier.

 

La raison exacte du licenciement d’Altman n’a pas pu être déterminée. Mais pendant des semaines, des tensions étaient montées autour de l’expansion rapide des offres commerciales d’OpenAI, que certains membres du conseil estimaient violer la charte initiale de l’entreprise visant à développer une IA sécurisant les données privées.

Sous la direction d’Altman, OpenAI est passé d’une petite organisation à but non lucratif à une entreprise multinationale valorisée à plusieurs milliards de dollars à une vitesse quasi-record, grâce en partie au lancement d’une branche lucrative qui lui a permis de lever des milliards auprès de Microsoft.

Le tourbillon des dernières 24 heures reflète la tension entre l’organisation de recherche à but non lucratif fondée il y a huit ans par Altman, dont le conseil vient de le licencier, et la branche commerciale qui a lancé ChatGPT il y a un an, devenu l’un des produits les plus viraux de l’histoire de la technologie.

À l’origine du tumulte se trouve la structure de gouvernance particulière qu’Altman a contribué à créer pour OpenAI, dont il soulignait souvent qu’elle avait le pouvoir de le licencier.

 

 >>> Le + Forbes : Sam Altman débarqué de Chat GPT

 

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