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Ratan Tata, grand patron du conglomérat indien, est mort à 86 ans

L’Inde entrepreneuriale en deuil après la perte d’un grand patron (Getty)

Ratan Tata, ancien président du plus ancien conglomérat indien, Tata Sons, est décédé cette nuit dans un hôpital de Bombay à l’âge de 86 ans. En 2005, il avait été désigné homme d’affaires asiatique de l’année par Forbes.

 

  • « C’est avec un profond sentiment de perte que nous disons adieu à M. Ratan Navel Tata, un dirigeant vraiment hors du commun dont les contributions incommensurables ont façonné non seulement le groupe Tata, mais aussi le tissu même de notre nation », écrit Natarajan Chandrasekaran, actuel président de Tata, dans un communiqué, saluant la mémoire de celui qui a transformé le groupe qui porte son nom en un conglomérat à l’échelle mondiale.
  • Ratan Tata, qui a dirigé le conglomérat pendant plus de 20 ans en tant que président, était soumis à des soins intensifs dans un hôpital de Mumbai, ont déclaré mercredi à Reuters deux sources ayant une connaissance directe de sa situation médicale. L’homme d’affaires a été le président du géant sidérurgique et automobile, notamment propriétaire de Land Rover et Jaguar, de 1991 à 2012.
  • Plus qu’un simple chef d’entreprise, Tata était considéré comme un entrepreneur émérite proche de ses employés. Sur X, le premier ministre indien, Narendra Modi, a salué un « être humain extraordinaire » qui a assuré « une direction stable à l’une des entreprises les plus anciennes et les plus prestigieuses de l’Inde. En même temps, sa contribution est allée bien au-delà des conseils d’administration. »
  • La mort du grand patron a suscité une vague d’émotion dans toute l’Inde. « Ratan Tata, au revoir et merci », a titré le quotidien Indian Express. « L’Inde perd son joyau », a renchéri l’Hindustan Times. Ratan Tata a fait ses premières armes en 1962 dans une aciérie de Tisco (aujourd’hui Tata Steel), logeant dans un foyer d’apprentis, avant de prendre les rênes du groupe. Le groupe Tata a salué l’œuvre philanthropique de son ex-dirigeant dont les initiatives, « de l’éducation à la santé », ont « laissé une marque indélébile qui bénéficiera aux générations à venir ».

 


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