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Q* : Vers une Intelligence Artificielle Générale chez OpenAI ?

Est-ce que l’avenir de l’intelligence artificielle (AI) se dessine aujourd’hui chez OpenAI avec le projet Q* ? Telle est la question qui agite actuellement la sphère technologique.

“Q*” (à prononcer Q Star), un nom qui résonne avec mystère et promesses. Ce pourrait être le nom d’un projet, porté par OpenAI. Un projet entouré de rumeurs et de spéculations, évoquant la possibilité d’une avancée majeure vers l’intelligence artificielle générale (AGI) – un jalon technologique qui pourrait transformer notre façon de vivre, de travailler et d’interagir avec le monde.

Je vous invite à découvrir ce que pourrait être le projet Q*, ses implications possibles, et les diverses réactions qu’il suscite au sein de la communauté technologique. Un voyage où la réalité pourrait bien dépasser la fiction… ou pas, car tout cela n’est finalement peut-être que de la désinformation !

Q*, l’IA qui surpasserait les capacités cognitives humaines

L’acronyme AGI, pour intelligence artificielle générale, désigne une forme d’IA capable de comprendre, d’apprendre et d’agir de manière autonome dans une variété de domaines, imitant ainsi l’intelligence humaine. Ce concept d’AGI, aussi ancien que le concept même d’intelligence artificielle, est longtemps restée une perspective lointaine. Toutefois, ces derniers mois, un changement de perception s’est opéré dans la communauté scientifique, suggérant que l’AGI pourrait être plus proche que nous ne le pensions.

Selon Reuters, le projet Q* chez OpenAI pourrait être au cœur d’une crise de gouvernance qui a secoué le monde de l’IA, pourrait être un pas en avant vers cette réalité. Selon Reuters, Q* marquerait la tentative d’OpenAI de franchir le seuil de l’AGI. Ce projet mystérieux semble se concentrer sur des méthodes avancées de résolution de problèmes, particulièrement en mathématiques.

Q* reposerait sur trois principes.

Le premier est le « raisonnement en arbre de pensées » (Tree of Thoughts, ToT), permettant à un modèle d’IA de générer plusieurs chemins de raisonnement pour parvenir à une solution, un peu comme un arbre dont chaque branche représenterait une méthode différente de résolution. Le modèle évalue ensuite ces chemins pour déterminer le plus prometteur.

Le second principe est l’optimisation de la performance par l’apprentissage par renforcement hors ligne (Offline RL), une méthode qui améliore les performances sans la nécessité de générer en continu de nouvelles données pendant l’entraînement.

Le troisième principe s’inspire des succès d’AlphaGo, où une IA s’améliorait en jouant au jeu de Go contre elle-même. Andrej Karpathy, ancien directeur de l’IA et du pilotage automatique chez Tesla, et actuellement chez Open AI utilise des approches similaires pour améliorer les Large Language Models (LLM).

Ces méthodes pourraient conférer à Q* des capacités cognitives exceptionnelles, marquant une avancée majeure dans le domaine de l’IA.

AGI : impact économique et social sans précédent

L’avènement d’une AGI transformerait notre société et notre économie en profondeur.

L’AGI pourrait offrir des avantages considérables. En automatisant des tâches cognitives complexes, elle promet d’accroître l’efficacité et la productivité dans tous les secteurs, de la santé à la finance, en passant par l’éducation et les transports. Cette automatisation accélèrerait significativement l’innovation en général. En outre, l’AGI pourrait aider à résoudre des problèmes sociaux complexes en analysant de grandes quantités de données pour proposer des solutions innovantes. Elle pourrait contribuer à une gestion plus efficace des crises humanitaires ou à la lutte contre le changement climatique.

Cependant, l’AGI comporte également des risques significatifs. Parmi ceux-ci, la question de l’impact sur l’emploi est centrale : une automatisation accrue pourrait rendre de nombreuses tâches et compétences obsolètes. Les questions éthiques et de sécurité sont également préoccupantes. Avec une intelligence qui égale ou dépasse l’intelligence humaine, il devient crucial de s’assurer que l’AGI agisse dans l’intérêt de l’humanité, tout en évitant les risques de mauvaise utilisation ou de contrôle abusif.

Enfin, un document diffusé sur Reddit, dont l’authenticité reste à vérifier, suggère que Q* aurait le potentiel de compromettre divers systèmes de cryptographie.

La communauté scientifique et technologique reste nuancée

Les rumeurs plus ou moins fondées quant au projet Q* ont déclenché un tourbillon de réactions au sein de la communauté scientifique et technologique, reflétant un éventail de perspectives sur l’avenir de l’intelligence artificielle.

Comme l’indique Reuters, certains employés d’OpenAI voient dans Q* une avancée majeure vers l’AGI, tandis que d’autres soulignent les risques éthiques et sécuritaires associés. Et ce sont précisément ces différences de point de vue, toujours selon Reuters, qui auraient menés le Board d’OpenAI à remercier son CEO Sam Altman.

Cependant, les réactions de la communauté scientifique sont prudentes et nuancées. Certains, comme François Chollet (Google) et Yann LeCun (Meta), ont abordé les rumeurs entourant Q* avec scepticisme, soulignant la fréquence des annonces prématurées sur les avancées de l’AGI sans preuves concrètes.

 

Les chercheurs d’OpenAI sont-ils parvenus à créer une AGI ? Ou bien l’agence Reuters participe-t-elle à la désinformation et au brouillard technologique enveloppant l’IA ? L’avenir le dira. En attendant, continuons de développer notre esprit critique. La conclusion reste donc inchangée : l’émergence possible d’une AGI est une incertitude critique. Les répercussions sur notre société seraient sans précédent, et bien que l’arrivée de l’AGI paraisse se précipiter, elle est nimbée d’incertitude. D’un point de vue stratégique, il semble donc essentiel de s’y préparer : Quels seraient les facteurs clés de succès pour votre entreprise dans un monde où l’automatisation des tâches cognitives avancées serait la norme ?

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