La Commission européenne a mené mardi des inspections inopinées chez plusieurs fabricants de pneus, dont Michelin, soupçonnés de s’être coordonnés sur les prix de ventes de leurs produits.
Continental, Nokian, Goodyear, Michelin… Les géants du pneu se retrouvent dans une sombre affaire. Ces entreprises ont vu des inspecteurs de la direction des fraudes de la Commission européenne faire irruption dans leurs bureaux hier. Elles sont soupçonnées de s’être accordé sur le prix des pneus de remplacement pour les voitures, les camions ou encore les bus vendus en Europe. La Commission, qui veille au respect de la concurrence dans l’UE, a dit craindre « qu’une coordination des prix ait eu lieu » entre plusieurs entreprises du secteur, dans un communiqué.
La Commission européenne a lancé une enquête préliminaire, ses missions impliquant de veiller au respect des règles de la concurrence et de s’assurer que les consommateurs ne sont pas lésés. Les quatre industriels concernés affirment vouloir pleinement coopérer à l’enquête en cours, mais le numéro un mondial, Michelin, conteste toute pratique de coordination sur les prix.
En cas de culpabilité avérée, la note risque de chiffrer : l’amende peut atteindre jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel d’une entreprise. Les actions des entreprises du secteur ont perdu du terrain en bourse après l’annonce de ces inspections surprise. Continental a terminé la séance en baisse de 1,51% à 75,88 euros, tandis que Michelin a perdu 0,84% à 30,84 euros.
À lire également : L’ingénierie financière au service de l’impact
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits