Un juge fédéral a donné à Mark Zuckerberg et aux investisseurs de Facebook des milliards de raisons de sourire.
Lundi, le juge James E. Boasberg a rejeté plusieurs affaires antitrust intentées par la FTC (Federal Trade Commission) et les autorités des États fédérés, repoussant ainsi la campagne la plus concertée à ce jour pour contrôler le réseau social. La décision a fait grimper en flèche les actions de Facebook, permettant à l’entreprise de franchir pour la première fois le seuil de 1 000 milliards de dollars en valeur boursière. Cette hausse des actions a été une aubaine pour l’actionnaire ordinaire comme pour le milliardaire : l’augmentation de 4,1% du cours de l’action pendant les transactions après les heures d’ouverture a ajouté 5,1 milliards de dollars à la fortune de Mark Zuckerberg. (Cela a fait brièvement de Mark Zuckerberg la quatrième personne la plus riche du monde, plus riche que Bill Gates pour la première fois).
La décision de James E. Boasberg – et le mouvement des actions – met en évidence la complexité de l’avenir de Facebook. L’entreprise s’est attirée de nombreuses critiques des deux côtés de l’échiquier politique et a reçu un sérieux coup de massue pour sa gestion des données des utilisateurs. Sous la houlette de la procureure générale de New York, Letitia James, certains des opposants à l’entreprise avaient espéré qu’une action en justice antitrust pourrait leur apporter ce dont ils rêvent depuis longtemps : un coup dur pour Facebook, réduisant son ampleur et son importance croissantes, et apportant une certaine régulation. L’affaire antitrust portait sur l’acquisition d’Instagram par Facebook en 2012 et sur celle de WhatsApp deux ans plus tard.
Mais mettre Facebook au pied du mur ne sera pas aussi facile que ses détracteurs auraient pu l’espérer. James E. Boasberg a rejeté la plainte des États pour cause d’opportunité, estimant que trop de temps s’était écoulé depuis ces accords. Dans le même temps, James E. Boasberg a rejeté l’argument de la FTC et a fait valoir, dans un avis de 53 pages, que les régulateurs n’avaient pas produit suffisamment de faits pour étayer leur argument. Le juge a donné à l’agence 30 jours pour déposer à nouveau son dossier.
Malgré un battement de tambour constant de nouvelles négatives pendant la majeure partie des quatre dernières années, l’action de Facebook a été gagnante. Ses actions ont doublé depuis mars 2018, lorsque toutes les ramifications de Cambridge Analytic sont devenues publiques, déclenchant cette nouvelle ère dans l’histoire de Facebook. Sur cette période, le S&P 500 a progressé de moins de 60%, tandis que Mark Zuckerberg, dont la position au sein de l’entreprise a été renforcée par la hausse du cours de l’action, a vu sa fortune passer de moins de 60 milliards de dollars à près de 130 milliards de dollars.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Abram Brown
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