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L’ultra-luxe encore gagnant : Max-Hervé George vend Ultima Capital

Dans un marché de l’hospitalité de l’ultra-luxe toujours plus porteur, Max-Hervé George cède ses parts dans Ultima Capital à un fonds d’investissement.

 

Gstaad, là où le groupe est né, Courchevel, Megève, Cannes, Corfou, les plus belles résidences comme les plus luxueux chalets dans les plus belles destinations ont toujours été pour Ultima, un nom approprié, la finalité de l’action menée par un jeune tandem au masculin : Byron Baciocchi et Max-Hervé George. Fidèles à leurs constante volonté d’avancer avec la récente annonce de trois nouvelles ouvertures prestigieuses en Suisse, fief de l’entreprise, (Ultima Quai Wilson Genève : avril 2024, Ultima Gstaad Promenade : juin 2024, Ultima Cologny : printemps 2025), Max-Hervé George, leader du groupe fort d’un portefeuille immobilier comprenant aujourd’hui 48 résidences, chalets, villas et terrains en développement répartis sur 11 sites en Suisse, en France et en Grèce, annonce la cession de ses parts à un fonds d’investissement luxembourgeois.  

 

Déjà en 2019,  Max-Hervé George avait été sélectionné dans le palmarès Forbes 30, Under 30, qui tend à mettre en avant la réussite exceptionnelle de 30 entrepreneurs français de moins de 30 ans, faisant en outre la couverture du magazine Forbes (France) avec Byron Baciocchi. Aujourd’hui âgé de seulement 34 ans, il fait son entrée dans le club très fermé des plus jeunes milliardaires européens. Avec sa réussite dans la cession d’Ultima Capital, son énergie et sa capacité à se réinventer, il est fort à parier que nous le retrouverons dans une des prochaines éditions du classement under 40.

 

Débutée il y a près de 10 ans déjà, la success story Ultima s’est construite autour d’un concept qui semble aujourd’hui naturel mais qui était novateur à l’époque : offrir à une clientèle ultrafortunée des séjours sur-mesure dans des propriétés d’exception et dans des destinations exclusives. Depuis sa création, Ultima n’a cessé d’acquérir, construire, développer et repositionner selon les standards de l’hôtellerie de luxe. Là où les deux associés ont su faire la différence c’est dans leur capacité d’acquisition, parfois en situation compliquée (en faillites, en successions difficiles, entourées de problèmes juridiques…) leur permettant de créer de la valeur dès qu’une transaction s’achevait. Leur première réussite viendra de Gstaad avec l’acquisition d’une des dernières parcelles constructibles et la naissance de l’Ultima Gstaad, salué à de multiples reprises pour la qualité de son expérience client et son incroyable spa. Par la suite les projets s’enchainent sans répit et au rythme de leur énergie, inépuisable.

 

Resté maître du jeu, Ultima Capital, a continué à démontrer ses capacités de croissance en dévoilant année après année l’arrivée de nouveaux « trophy assets » au sein de son portefeuille immobilier déjà très prestigieux, comme l’acquisition et la rénovation en 2020 du joyau Le Grand Jardin, unique propriété privée de l’île Sainte-Marguerite, au large de Cannes, ou encore l’acquisition la même année de l’iconique Chalet Chesery à Gstaad, anciennement propriété de l’Aga Khan et qui sera prochainement inauguré comme l’un des derniers chalets privés de la promenade piétonne du célèbre village des Alpes suisses. Tout en menant ces nouvelles acquisitions, le jeune duo n’en n’oubliait pas le développement organique de leur Groupe avec les ouvertures successives de Megève et Crans-Montana en 2019, celles de Mies et Corfou en 2020 et enfin Cannes et Courchevel en 2021.

 

L’histoire leur aura vite donné raison car très rapidement, en août 2019, le groupe, qui comptait déjà près de 300 collaborateurs, fait son entrée à la Bourse de Berne (BX Swiss) avec une capitalisation boursière se montant à plus de 400 millions de francs suisses. 

 

Alors que le groupe emploie désormais plus de 600 personnes et a atteint une valeur d’entreprise de plus d’un milliard de francs suisses, Max-Hervé George annonce, après de nombreux mois d’audit et de négociations, avoir cédé l’intégralité de ses parts.  Byron Baciocchi a une option de cession pour les siennes jusqu’en 2026. Le reste des actions Ultima avaient été vendues au moment de l’entrée en bourse de la société et notamment à des fonds d’investissements internationaux de premier ordre, venus faire le pari de la rentabilité sur ce segment de niche, pari qui semble s’être révélé gagnant. C’est dans ce contexte qu’on annonce déjà l’arrivée de celui qui a été désigné pour mener la nouvelle aventure d’Ultima Capital, Petar Krstic, qui prendra prochainement la direction des opérations du groupe. Monsieur Krstic compte plus de 20 années d’expérience dans l’hôtellerie de luxe internationale. Il rejoint Ultima après avoir passé six ans au sein du non moins prestigieux groupe Aman, dont il a dirigé plusieurs établissements en Europe, en Asie, en Afrique et aux États-Unis. Il a récemment ouvert le très attendu Aman New York à Manhattan.

 

Toujours est-il que les deux associés ne se reposent pas sur leurs lauriers puisqu’en parallèle d’Ultima Capital, Byron Baciocchi crée Unica Capital, société d’investissement ayant pour but le développement d’héritages patrimoniaux durables. Acteur majeur dans l’immobilier s’appuyant sur son expérience, Unica Capital a vu son portefeuille dépasser les 400 millions de francs en 2023. Byron Baciocchi confirme une nouvelle fois sa capacité à identifier les meilleures opportunités au cœur des emplacements les plus prisés en Suisse et à Londres.

 

Byron Baciocchi

 

De son côté, Max-Hervé George est à l’origine d’Icona Capital, une plateforme d’investissements alternatifs présente dans de nombreux domaines tels que les Data Centers, les plateformes logistiques, le secteur bancaire, etc., et toujours animée par cette volonté d’investir dans des « conditions spéciales ». Icona Capital gère aujourd’hui plus de dix milliards d’euros d’actifs après avoir signé fin 2022 un partenariat stratégique avec un des leaders européens de l’investissement immobilier, la société Stoneweg

 

La fin du binôme ? Leur entourage nous confirme au contraire, qu’au-delà des bureaux qu’ils occupent ensemble à Londres, de nouveaux projets communs sont déjà lancés. Au-delà des chiffres, et malgré (ou grâce) à ses succès, il est bon de signaler que le (jeune) homme a su garder cet enthousiasme, cette jovialité et cette simplicité qui font défaut à tant d’autres. C’est certainement là aussi l’une des clés supplémentaires de sa réussite passée…et assurément à venir. 

 

Cet article a été écrit par :  Bernard Van de Kerckhove

 

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