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L’Evènement « Big Boss », Un Format Qui Remet L’Humain Au Coeur Du Business

La dernière et 7e édition des Big Boss font du ski s’est déroulé du 9 au 11 décembre aux Arc 1800 et a réuni près de 350 décideurs du digital dans un cadre alliant business, fun et networking.

A près de 100 jours de l’édition estivale qui se déroulera à Marrakech du 9 au 11 Juin 2007, nous avons rencontré son fondateur, Hervé Bloch afin de lui poser 5 questions sur ce format novateur. 

Qu’est-ce que les Big Boss en chiffres ?

Les BigBoss c’est déjà 7 éditions, plus de 20 millions d’euros de contrats signés par les sponsors, et surtout 650 Bigboss en cumulé qui ont participé à une ou plusieurs éditions.

 Quel en est l’impact business ? 

Les 210 big boss conviés pour cet opus génèrent 22 milliards de CA online cumulé. Ce format génère entre 15 et 45% du CA new business des sponsors historiques.

Chaque sponsor signe en moyenne 200 000€ de volume d’affaires avec un écart type allant de 50 000€ à 1 000 000€ (Source : extranet BigBoss complété par les prestataires et annonceurs) 

Les big boss ont au moins 1 million d’euros de budget – qui est le principal critère de sélection –  et les plus emblématiques ont des budgets dépassant les 50 millions d’euros.

Que dire de la cohabitation entre les start-up et les grands groupes ? Les attentes ne sont-elles pas différentes ?

D’une part, nous convions les big boss en fonction de leur niveau de prise de décision et leur budget. Ce sont donc majoritairement des grands comptes qui passent la sélection.

D’autre part, la plupart des sponsors sont des start-up innovantes qui misent sur ce format afin de faire décoller leur entreprise.

Très clairement quand Engie, Vinci ou Air France décident de signer avec une « pépite », c’est une révolution.

Les start-up vont ainsi décupler leur énergie pour satisfaire pleinement leur nouveau client VIP et les grands comptes vont capitaliser sur un terreau d’innovation devenu indispensable pour accélérer leur transformation digitale.

L’intérêt de ce format est de permettre d’avoir des rencontres directes,  franches et constructives. Les attentes sont convergentes : la start-up va changer de dimension et le grand compte va favoriser son agilité. C’est donc David et Goliath ensemble plutôt que l’un contre l’autre.

 Quel en est le cocktail gagnant ?

1/3 Business 1/3 Networking d’influence et 1/3 Fun 

Le dosage est très précis. S’il contient trop de business, cela peut devenir étouffant et si c’est trop fun il n’y a pas assez de ROI pour les sponsors…

On passe du temps avec l’équipe pour maintenir cet équilibre qui est devenu la recette clé des événements BigBoss

 Peut-on parler d’une forme d’uberisation ?

Si nous considérons que l’ubérisation, c’est capitaliser sur la technologie alors oui, c’est une forme d’ubérisation.

Nous avons développé des outils très puissants pour matcher les besoins des big boss et les offres des sponsors : un algorithme en partenariat avec ESV Digital pour ordonnancer plus de 3 000 rendez-vous one to one sur une après-midi, une application mobile et tablette intégrant le vote en live des big boss sur la prestation du sponsor et une fonction chat interactive (+ de 9 000 conversations sur le dernier opus) en partenariat avec Netisse.

Si on considère que l’ubérisation, c’est remettre l’humain au centre oui c’est une forme d’ubérisation.

Les organisateurs de salons et autres congrès multiplient les conférences et laissent peu de places à l’humain et donc aux échanges spontanés – ceux qui font naître la relation de confiance et du coup, une collaboration saine et pérenne.

En tant que mammifère, nous avons l’impérieuse nécessité de sentir, de voir, d’entendre nos interlocuteurs pour créer une relation réelle. Et plus les réseaux numériques se développent, plus les rencontres physiques seront nécessaires – Je parle de vraies rencontres, car nous cherchons sans cesse à créer des rencontres authentiques pendant nos événements.

 

                   

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