Rechercher

Les salariés d’Ubisoft en grève pour protester contre la fin du télétravail

Grève inédite pour le géant des jeux vidéos (Getty)

Les salariés d’Ubisoft entament un mouvement de grève ce mardi pour protester contre la fin du télétravail, devant les différents studios de l’éditeur de jeux, notamment à Paris, Lyon, Montpellier et Annecy.

 

  • Une grève inédite chez le géant du secteur des jeux vidéo. Les salariés sont appelés à cesser le travail à partir d’aujourd’hui pour trois jours, contre la fin du télétravail et le retour au bureau annoncé par l’entreprise. Un appel relayé par plusieurs organisations syndicales, qui dénoncent une décision sans concertation.
  • Ubisoft souhaite que ses 4 000 salariés français reviennent au bureau trois jours par semaine minimum. Une mesure rejetée par Marc Rutschlé, délégué syndical Solidaires informatique : « C’est une décision qui est assez injuste. On revient sur un droit que les salariés ont acquis récemment. Entre-temps, on a des collègues qui ont déménagé, qui ont acheté des maisons… Comment vont-ils faire quand il s’agit de revenir trois jours par semaine ? On a aussi des collègues qui sont en télétravail pour des raisons de santé. Il y a mille raisons et elles sont toutes bonnes. »
  • Dans un courriel envoyé à ses salariés, la direction a justifié cette décision en affirmant que « la créativité est stimulée par les interactions interpersonnelles, les conversations informelles et la collaboration autour d’une même table ». Alors que le géant français du jeu vidéo traverse une passe difficile avec des ventes en berne et le report de son jeu flagship « Assassin’s Creed », sur fond de rumeurs de rachat de l’entreprise, l’annonce de cette grève risque de secouer les prochains résultats d’Ubisoft.

 


À lire aussi : Vente du Doliprane : vers une tentative de blocage du gouvernement français ?

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC