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Les Marques Reprennent La Parole

Les machines peuvent désormais apprendre dans le cadre d’interactions avec la voix ou l’écriture des humains. Cette compréhension du langage humain par les machines a d’ores et déjà fait son entrée dans le commerce de détail. Elle n’est plus un mythe ou un fantasme, mais bel et bien une réalité. Les plus grandes marques rivalisent d’imagination pour en tirer profit.

Aujourd’hui, les marques du monde entier se précipitent pour mettre en place des interfaces utilisant le NLU (Natural Langage Understanding en anglais) afin d’engager le dialogue avec leurs clients.

Sephora

Sephora s’est associé à Kik, une application de chat populaire auprès des adolescents, pour créer un robot qui permet à la marque de beauté d’interagir avec ses clients 24 heures sur 24. Les clients peuvent également utiliser le bot en magasin pour évaluer les achats récents ou les produits qu’ils aiment.

Starbucks

Le robot Starbucks a rendu le processus de commande incroyablement simple. Les clients peuvent se rendre sur l’application Starbucks et passer leur commande via le chatbot intégré. Le bot leur dit quand leur commande est prête et combien ils doivent payer. Aucune interaction avec l’assistant humain en magasin n’est nécessaire jusqu’à présent.

Staples

Marque de papeterie leader, Staples a développé un chatbot en association avec IBM. Le bot de Staples pour Facebook Messenger répond aux questions des utilisateurs concernant la disponibilité des stocks, le suivi des commandes et les retours/échanges, entre autres.

Whole Foods

Le bot Facebook Messenger de Whole Foods permet aux utilisateurs de commander de la nourriture et de rechercher des recettes avec un minimum de tracas. De plus, si un utilisateur n’est pas certain de ce qu’il veut manger, il peut simplement dire au robot quelles sont ses préférences gustatives et ses restrictions alimentaires, et le robot affichera automatiquement une liste d’options alimentaires parmi lesquelles il pourra choisir.

 

Quel point commun entre toutes ces marques, si ce n’est leur appartenance à un même secteur, celui du commerce. Métier dans lequel l’échange ne saurait se limiter à de simples transactions et qui semble vouloir redécouvrir, à travers l’usage de la technologie, l’une de ses propres raisons d’être : la possibilité d’une interaction humaine.

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