Les directeurs administratifs et financiers confiants pour l’année 2024 malgré les enjeux économiques

Comment les directeurs administratifs et financiers (DAF) abordent-ils l’année 2024 ? C’est ce qu’à cherché à savoir Esker, la plateforme de cloud, dans son étude « Transformation du métier, incertitudes économiques : quels enjeu et priorités pour les DAF ? » avec OpinionWay.

Quelles sont les attentes des DAF pour l’année 2024 ? Comment perçoivent-ils les opportunités et les défis à venir ? Quels sont les principaux enjeux auxquels ils devront faire face ? Pour répondre à ces questions, l’étude Esker a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 300 DAF d’entreprises de 50 salariés et plus, dans divers secteurs d’activité.

Un état d’esprit optimiste et confiant

Ce qui ressort de l’enquête, c’est que les DAF en France abordent l’année 2024 avec un état d’esprit largement positif. En effet, 69 % d’entre eux expriment des sentiments positifs tels que la confiance, la motivation et la sérénité. Cette confiance est particulièrement marquée dans les grandes entreprises de plus de 250 salariés et concerne près de 50 % d’entre elles. Les prévisions de croissance des DAF reflètent cet optimisme : 40 % anticipent une augmentation du chiffre d’affaires et 49 % s’attendent à une stabilité.

Les postes administratifs et financiers restent également attractifs. La majorité des DAF (69 %) restant confiante quant à l’attrait de ces fonctions. Pour renforcer cet aspect positif, les entreprises mettent en œuvre plusieurs initiatives : une culture d’entreprise qui favorise l’équilibre vie privée / vie professionnelle, une meilleure prise en compte de la qualité de vie et du bien-être au travail et la mise en place d’un cadre de travail flexible. Par ailleurs, 32 % des entreprises rationalisent et automatisent les processus comptables à faible valeur ajoutée pour créer un environnement de travail plus motivant. Les DAF des grandes entreprises insistent particulièrement sur l’importance de la qualité de vie et du bien-être au travail (62 %), ainsi que sur la rationalisation et l’automatisation des processus comptables à faible valeur ajoutée (38 %).

La priorités des DAF pour l’année en cours sont avant tout axées sur le développement commercial (47 %), la gestion de la trésorerie (44 %) et l’accroissement de la rentabilité (40 %). Ils mettent également un accent particulier sur la cybersécurité et la conformité des données (32 %), ainsi que sur la gestion des ressources humaines (30 %), soulignant la nécessité de maintenir une main-d’œuvre qualifiée dans un environnement en constante évolution. Le pilotage de la performance est une priorité pour 24% des répondants.

Des défis persistent en 2024

Cette étude révèle qu’une entreprise sur deux est confrontée à un allongement des délais de règlement, compliquant la gestion de leur trésorerie. De plus, 42 % des DAF signalent une augmentation des défauts de paiement sur les deux dernières années, et 35 % ont révisé la politique de crédit de leur entreprise. Ce dernier point est particulièrement marqué dans les grandes entreprises, où 48 % ont ajusté leur politique de crédit. Enfin, près d’un DAF sur trois indique rencontrer de réelles difficultés dans la gestion de la trésorerie.

La transition vers la facturation électronique prévue en 2026, constitue un enjeu de taille pour bon nombre d’entreprises. Et si 98 % des sociétés ont déjà entamé des démarches en la matière, des difficultés demeurent. En effet, près d’un tiers des DAF ne savent pas à qui s’adresser pour obtenir des informations fiables, et un quart ont le sentiment de recevoir des informations contradictoires sur les modalités de sa mise en œuvre. Pour relever ces défis, ils ont besoin d’un accompagnement solide.

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