Le patron d’Ubisoft veut intégrer l’IA générative dans les jeux vidéos, mais déplore son coût potentiel

Ce lundi 10 juin, Ubisoft a dévoilé ses nouveautés à venir d’ici la fin de l’année, avec en tête le prochain Assassin’s Creed et la saga Star Wars. L’occasion pour son patron Yves Guillemot de s’exprimer sur l’intelligence artificielle dans les jeux vidéos.

• À l’occasion de la conférence Ubisoft Forward, organisée à Los Angeles, l’éditeur de jeu vidéo présentait ses toutes dernières créations, dont le très attendu Star Wars Outlaws. Son jeu Assassin’s Creed, Mirage avait dépassé en début d’année les cinq millions de copies vendues.

• Pour Yves Guillemot, l’IA pourrait permettre d’amener l’industrie sur de nouveaux territoires, d’autant que cette dernière n’a « pas connu d’énorme innovation » ces dernières années. « Nous avons besoin de l’IA, nous avons besoin du cloud, afin d’avoir la possibilité d’apporter de nouvelles expériences », affirmait le PDG d’Ubisoft.

• Mais l’intégration de l’IA générative à l’univers du jeu vidéo présente un inconvénient majeur, son coût. Celui-ci pourrait être un « problème », a estimé ce lundi Yves Guillemot auprès de l’AFP. « L’IA générative permettra d’avoir des mondes ouverts plus interactifs et vivants, amener nos jeux à un autre niveau dans les interactions possibles », a-t-il reconnu, « mais le problème que je vois est son coût. Ce ne sera possible que si on peut le faire à un coût raisonnable ».

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