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Le patron de Boeing va être augmenté de 45% alors que l’entreprise est dans la tourmente

ARLINGTON, VA - JUNE 13: Boeing President and CEO Dave Calhoun makes remarks during a press conference with Virginia Governor Glenn Youngkin, Senators Mark Warner and Tim Kaine, Rep. Don Beyer, Virginia Tech President Tim Sands, and other community officials to announce a new partnership with the Commonwealth of Virginia and Virginia Tech, in Arlington, VA. (Photo by Bill O'Leary/The Washington Post via Getty Images)

Dave Calhoun, directeur général de Boeing, devrait recevoir plus de 30 millions de dollars en quittant ses fonctions, malgré la crise dans laquelle il laisse l’entreprise américaine d’aviation. 

  • Le 25 mars dernier, en pleine crise, Dave Calhoun, directeur général de Boeing a annoncé son départ de l’entreprise américaine d’aviation. Suite à une série de dysfonctionnements sur ses avions, notamment sur le 737 MAX 9, Boeing s’est retrouvé dans la tourmente depuis le début de l’année. D’après les informations des Échos, l’homme d’affaires devrait percevoir en quittant son poste, l’agréable somme de 32,8 millions de dollars au titre de sa rémunération pour 2023. Cette somme serait bien supérieure à celle de l’année précédente (+45%), et ce malgré les problèmes rencontrés ces derniers mois, note Les Echos
  • Suite à ces révélations, l’agence de conseil ISS (International Shareholder Services), a annoncé demander aux divers actionnaires de l’entreprise de voter contre cette rémunération. ISS considère que la rémunération du dirigeant américain a « déjà considérablement augmenté, et ce depuis trois ans. » D’autres aspects sont pointés du doigt par l’ISS, comme un second plan d’action, qui aurait permis à Dave Calhoun « de faire gonfler son package », ou encore des dépenses quotidiennes pour des vols en jet privé, jugés démesurés, atteignant en 2023 plus de 500 000 dollars, explique l’agence de conseil. 
  • Pour l’heure, les actionnaires doivent prendre leurs décisions le 17 mai prochain, lors de l’assemblée générale de Boeing, rappelle Les Echos. Ces derniers jours, l’entreprise américaine est confrontée à plusieurs décès de lanceur d’alerte travaillant pour Spirit AeroSystems, un fournisseur de Boeing. Ils avaient tous deux affirmé que la direction du constructeur de pièces d’avion avait tenté de dissimuler des défauts de fabrication des modèles défaillants 737 MAX.

 


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