Rechercher

Le Parlement européen impose le chargeur universel pour les appareils numériques nomades | 62% des Français ont posé des questions à Google qu’ils n’oseraient pas demander à leurs proches

L’ESSENTIEL DE LA TECH : Retrouvez chaque semaine des informations sur le secteur des nouvelles technologies. 

L’INFO ➡ C’est officiel, le Parlement européen a finalement adopté la directive « chargeur universel pour les appareils électroniques » ce mardi 4 octobre. À compter de l’automne 2024, tous les offreurs d’appareils numériques nomades (tels que les smartphones, tablettes, consoles portables, appareils photos ou encore les enceintes bluetooth et casques audio rechargeables) devront intégrer un connecteur d’alimentation de type USB-C. Les fabricants d’ordinateurs portables auront pour leur part jusqu’en 2026 pour se conformer.

L’objectif de ce standard étant de simplifier la vie du consommateur qui doit souvent démêler une jungle de câbles pour pouvoir charger ses appareils électroniques. C’est aussi un enjeu écologique de réduction du nombre total de chargeurs sur le marché et d’incitation des constructeurs à vendre des appareils neufs sans bloc d’alimentation. Ce choix de l’USB-C comme connectique n’est pas anodin et il est présent dans la majeure partie des outils numériques nomades du marché. 

Un seul irréductible a choisi de garder coûte que coûte son connecteur de type Lightning sur la majeure partie de ses produits. L’entreprise californienne Apple est même directement opposée depuis le début à ce qu’une généralisation du USB-C soit effective. Premièrement, selon Apple, parce qu’elle engendrerait un gâchis électronique car obligeant une grande partie des utilisateurs européens d’Apple à jeter tous leurs câbles. Et deuxièmement, la firme à la pomme affirme également que ce type de mesure est une entrave à l’innovation. 

LE CHIFFRE ➡ 62% des Français ont déjà posé des questions à Google qu’ils n’oseraient pas demander à leurs proches. C’est ce que révèle la dernière étude menée par ExpressVPN et OnePoll pour mieux comprendre les pratiques des Français en matière de recherche sur internet. 91% effectuent ces recherches quotidiennement et 60% ont même admis qu’ils ne pourraient pas s’en passer plus d’une semaine. On y apprend également que quasiment 1 Français sur 3 déclare avoir espionné un proche via ses recherches sur internet. 

Si ExpressVPN a mené cette étude, c’est également pour sensibiliser les internautes aux enjeux de protection de la vie privée et vis-à-vis des traces numériques laissées sur le web. Et force est de constater que peu savent que le modèle des moteurs de recherche se base essentiellement sur la collecte de données. Au total, 67% des Français changeraient leurs habitudes de recherche en ligne s’ils se savaient espionnés et 30% déclarent ne pas supprimer leurs historiques de recherche parce qu’ils n’ont rien à cacher.

Pour découvrir l’étude en intégralité : cliquez ici

<<< À lire également : FOCUS TECH | Happn, l’app de dating de la French Tech 120 >>>

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC