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La start-up EVA lève 5 millions d’euros pour faire de l’esport VR la discipline sportive de demain

eva

EVA (Esports Virtual Arenas), start-up française pionnière sur le secteur de l’esport en réalité virtuelle, imagine le futur de l’esport en mixant le jeu vidéo et une vraie dépense physique en VR. Après une première levée réussie en 2019 à hauteur de 2 millions d’euros (pre-seed), la société a développé une technologie et un produit exclusifs. Elle continue aujourd’hui sur sa dynamique avec une seconde levée de 5 millions d’euros auprès de Trust Esport, plusieurs business angels et la BPI pour exporter son modèle à l’international. Ce financement en seed permet à l’entreprise d’accélérer son développement à savoir : partir à la conquête des États-Unis, recruter une équipe exécutive, garder son avance technologique et créer la discipline sportive de demain. « On vient de signer une alter franchise aux Etats-Unis de 30 salles, avec une première salle qui. ouvrira à Dallas en septembre. On va mettre un focus sur les États-Unis en termes de stratégie sur cette année et 2023. C’est un marché très intéressant pour nous », explique Jean Mariotte, le cofondateur d’EVA.

 

 « Chez EVA, on est parti d’un rêve de gamer »

Jean mariotte

Jean Mariotte

« Aujourd’hui l’esport n’est plus une niche, c’est devenu un secteur grand public avec des audiences qui commencent à être énormes », explique Jean Mariotte. « Il y a plus de 10 millions de fans d’esport en France. L’engouement pour l’esport s’est accéléré avec le Covid, Twitch et le stream ont explosé. Les marques ont commencé à s’intéresser à ce marché. Malgré ça, il y a encore beaucoup de gens qui considèrent que l’esport n’est pas un vrai sport », rappelle Jean. « Chez EVA, on est parti d’un rêve de gamer. On s’est dit que ce qui serait génial serait d’être dans le jeu et de pouvoir se déplacer sur un terrain de football et de jouer à Call of Duty », raconte Jean.

Le groupe travaille en Franchise. EVA compte 14 salles ouvertes en France et 45 en construction, avec des surfaces de jeu pouvant aller jusqu’à 500 m2. Le groupe a estimé que le maillage en France était autour des 100 salles, un objectif qu’ils comptent atteindre fin 2024. « On a créé EVA fin 2018, l’été 2019, on a fait un pre-seed de 2 millions d’euros levés. On a présenté le concept à la PGW en octobre 2019. On a préparé les ouvertures des salles pendant le Covid ». Leur croissante assez forte est dû notamment au concept qui plaît : « on a un taux de remplissage très fort et la rentabilité des salles est assez importante ce qui a permis de développer EVA dans plusieurs villes », explique-t-il. « Pendant le Covid, nous avons fait en sorte de prendre de l’avance technologique pour avoir un produit abouti. C’est devenu un fil rouge chez nous. On continue de créer des nouveaux contenus et d’investir dans la technologie. »

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EVA a pour cible les jeunes adultes avec des jeux vidéo compétitifs. Avec leur jeu, développé depuis plus de trois ans, le groupe a réuni une communauté importante sur Discord. EVA, qui souhaite démocratiser une discipline sportive, travaille aussi sur l’expérience spectateur : « on a voulu créer une expérience globale en intégrant du jeu, mais aussi une zone de bar et restauration avec des écrans pour voir et commenter les matchs. On voulait créer cet esprit esport bar qui fait partie de l’expérience. EVA est une marque. C’est ce qui fait la force du produit », explique le cofondateur.

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EVA a également l’ambition de développer un nouveau jeu en plus d’améliorer leur jeu After H. Celui-ci ne sera pas un shooter, mais plutôt un jeu inspiré d’un Rocket League ou d’une balle au prisonnier. « Avec ce deuxième jeu, notre ambition est d’être présent aux Jeux olympiques 2028. Dès qu’on aura atteint un certain nombre de salles ouvertes, on va ouvrir aussi notre technologie à des studios tiers pour qu’ils puissent développer des contenus », déclare Jean Mariotte.

 

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