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La SNCF fait face à une « attaque massive » de son réseau TGV via un sabotage criminel

(GERMANY OUT) France Ile de France Paris - A train type TGV 4415 of SNCF at the railway station 'Gare de l'Est' (Photo by Willy's Pictures/ullstein bild via Getty Images)

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, la SNCF affronte un « sabotage » sans précédent sur le réseau grandes lignes. Celui-ci perturbe la circulation des TGV sur les axes Atlantique, nord et est.

 

  • Dans la nuit de jeudi 25 à vendredi 26 juillet, la SNCF a subi une « attaque massive d’ampleur pour paralyser » son réseau de lignes à grande vitesse. La circulation des TGV sur les axes Atlantique, nord et est reste « très perturbée ». Il s’agit de « plusieurs actes de malveillance concomitants touchant les LGV Atlantique, nord et est », a indiqué le groupe ferroviaire dans, un communiqué précisant que « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager les installations ».
  • D’importantes perturbations, des retards et des suppressions, sont à prévoir ce vendredi 26 juillet et pourraient « durer au moins tout le week-end » prévient la SNCF. L’attaque qui a touché les installations des lignes TGV affecte le voyage de 800 000 clients sur l’ensemble du week-end selon le PDG de la SNCF. Une enquête a été ouverte pour dégradations et association de malfaiteurs par le parquet de Paris.
  • Vers l’ouest et sud-ouest de la France, le trafic est « interrompu sur la ligne grande vitesse entre Paris et Tours et Paris et Le Mans », en raison d’un incendie au poste 17 de Courtalain (Eure-et-Loir) entre Paris et Tours. Sur l’axe Est, la circulation est interrompue depuis 5 h 15 sur la ligne à grande vitesse. Deux dégradations ont été répertoriées entre la gare Meuse TGV et la commune Lamorville et entre Pagny-sur-Moselle (Moselle) et la commune de Lamorville.
  • Selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par une source sécuritaire au journal Le Parisien, « le mode opératoire, des incendies volontaires sur des installations, ressemble à celui utilisé par l’ultragauche par le passé (…) une mouvance d’ultragauche serait responsable de ces actes, avec une possible complicité interne de la SNCF ».

 


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