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La sécheresse devrait coûter plus de 1,6 milliard d’euros en 2022 | Le coût pour Kiev de l’invasion russe estimé à 1 000 milliards de dollars | Le climat des affaires « s’assombrit » en France, selon l’Insee

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KYIV, UKRAINE - 2022/08/21: A boy with Ukrainian national flags poses for a photo while standing on a destroyed Russian military vehicle displayed on the main street Khreshchatyk as part of the upcoming celebration of the Independence Day of Ukraine amid Russia's invasion of Ukraine in central Kyiv. (Photo by Oleksii Chumachenko/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

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L’INFO ➡  Les épisodes de sécheresse vont coûter entre 1,6 et 2,4 milliards d’euros aux assureurs | Les dégâts aux bâtiments dus aux épisodes de sécheresse observés en France en 2022 devraient coûter entre 1,6 et 2,4 milliards d’euros aux assureurs, soit potentiellement l’année la plus coûteuse pour ce type d’événements, selon les chiffres dévoilés jeudi par la fédération des assureurs.

sécheresse

Cette année pourrait dépasser les 2,12 milliards d’euros enregistrés en 2003, pire année sur le plan de la sécheresse depuis la création du régime « Catastrophes naturelles » en 1982. Elle devrait en tout cas être plus couteuse que 2018, jusqu’à présent en deuxième position avec des dommages estimés à près de 1,5 milliard.

La sécheresse, en succédant à une période d’humidification, alimente le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux (RGA) qui touche la moitié du territoire métropolitain et se traduit par des mouvements de terrain de nature à déstabiliser les fondations des maisons. Environ 54% des maisons individuelles, en France, sont situées en zone d’exposition moyenne ou forte au RGA. Et 3,3 millions de maisons, soit environ 16% du total, sont situées en zone de risque fort.



LE CHIFFRE ➡  1 000 milliards de dollars | Le coût pour l’Ukraine de l’invasion russe est estimé à près de 1 000 milliards de dollars, a déclaré jeudi à Berlin un conseiller de Volodymyr Zelensky.

Oleg Ustenko

Oleg Ustenko 

« Dans les premiers jours de l’agression, les Russes ont détruit pour 100 milliards de dollars de nos actifs », a indiqué le conseiller économique du président ukrainien, Oleg Ustenko, lors d’une conférence organisée par la Conseil allemand des affaires internationales. « Ce montant est désormais bien plus élevé que cela. Nous parlons de coûts directs et indirects que nous avons déjà subis en Ukraine de près de 1 000 milliards de dollars« , a-t-il estimé, soit l’équivalent d’environ « cinq PIB annuels ».

guerre en ukraine

Pour l’année en cours, les autorités ukrainiennes « s’attendent à une baisse importante de notre PIB », estimée « entre 35 et 40%, soit la plus forte baisse de notre PIB depuis 1991« , a également déploré M. Ustenko. Le déficit budgétaire se creuserait ainsi, selon ce conseiller de M. Zelensky, « d’environ 5 milliards d’euros par mois ». « Ainsi, au lieu d’avoir 7 milliards (de déficit) sur toute l’année, nous gérons 5 milliards par mois« , a-t-il regretté. En 2023, le déficit pourrait atteindre 40 milliards de dollars, a précisé le conseiller.

Outre les dégâts et le coût de la résistance militaire à l’invasion russe, Kiev ne peut plus non plus compter sur des rentrées fiscales. « Evidemment, lorsque vous êtes dans ce genre de circonstances, c’est un gros problème pour le financement public que de savoir comment vous pouvez être en mesure de collecter et de recevoir les revenus pour le budget de l’Etat », a-t-il expliqué. Certaines entreprises ont ainsi été « détruites par les Russes, ou ne fonctionnent pas toute la journée ou ne fonctionnent pas à pleine capacité », a détaillé M. Ustenko.  » Cela signifie que le budget va recevoir à coup sûr beaucoup moins par rapport à ce qui était initialement prévu ».



ETUDE  ➡  Selon l’Insee, le climat des affaires en France s’est dégradé au mois de septembre | Les chefs d’entreprise se montrent plus pessimistes sur leur activité et leurs perspectives, a rapporté l’Insee jeudi. L’indicateur qui synthétise le climat des affaires perd deux points à 102 points, et reste toutefois encore légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période, qui est de 100 points, précise l’Institut national de la statistique. « Tous les grands secteurs d’activité participent à cette détérioration, à l’exception du bâtiment », précise l’Insee dans son communiqué.

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Dans l’industrie, les chefs d’entreprise sont plus pessimistes concernant leur activité à venir et leurs carnets de commandes, tandis que dans les services, l’opinion des chefs d’entreprise est devenue plus négative concernant leur activité des trois derniers mois. Dans le commerce de détail, après une embellie au mois d’août, les dirigeants sont aujourd’hui « plus pessimistes concernant les perspectives d’activité du secteur » dont l’indicateur, à 96 points, reste en-dessous de sa moyenne de longue période. Dans le bâtiment, le climat des affaires se stabilise à un niveau très élevé par rapport à sa moyenne de longue période, gagnant même un point, à 114 points. Enfin, le climat de l’emploi « reste favorable », relève encore l’Insee. 

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