Rechercher

La Paris Games Week revient sur fond de crise du jeu vidéo

La Paris Game Week ouvre ses portes du 23 au 27 octobre 2024 (Getty)

La Paris Games Week ouvrait ses portes ce mercredi avec une industrie en crise, marquée par des restructurations et des vagues de licenciements. Depuis le début de l’année, pas moins de 13 400 emplois sont partis en fumée dans le secteur du jeu vidéo.

 

  • Après avoir accueilli plus de 200 000 visiteurs l’an passé à la Paris Expo Porte de Versailles, la Paris Games Week revient 14 ans après sa création pour une édition qui intervient dans un contexte particulier pour le jeu vidéo. En pleine croissance pendant les années Covid, le jeu vidéo souffre depuis deux ans d’une baisse des investissements et d’une forte concurrence entre les nouvelles sorties, même si les ventes se maintiennent globalement.
  • Si, en France, le marché a renoué avec la croissance en 2023, franchissant la barre des six milliards d’euros de chiffre d’affaires, le pays n’a pas été épargné par les difficultés. Le géant Ubisoft enchaîne les sorties en demi-teinte et a dû reporter à février son très attendu « Assassin’s Creed Shadows », tandis qu’une grève a mobilisé mardi un quart de ses 4 000 salariés en France, selon les syndicats.
  • « La Paris Games Week doit être la vitrine de la manière dont on pratique le jeu en France : nous sommes l’un des trois plus gros marchés européens avec le Royaume-Uni et l’Allemagne, et c’est le marché le plus porté sur la console de salon. La semaine le reflètera », explique Nicolas Vignolles, organisateur du Paris Game Week. L’événement est le seul à pouvoir se targuer de réunir les trois constructeurs mondiaux : Nintendo, Microsoft et Sony. Une « reconnaissance » pour l’organisateur qui mettra l’accent sur l’immersion pour faire de l’événement une expérience unique.

 


À lire aussi : Craig David : nostalgie avant-gardiste

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC