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La compagnie espagnole Renfe débarque en France avec ses liaisons TGV | Marylise Léon prend les rênes de la CFDT

@GettyImages

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L’INFO ➡ Renfe, la compagnie espagnole, défie la SNCF avec ses trains à grande vitesse en France | La compagnie ferroviaire espagnole Renfe s’apprête à lancer ses trains à grande vitesse en France, marquant ainsi une nouvelle étape dans la libéralisation du rail hexagonal. À partir du 13 juillet, les trains AVE de Renfe, équivalents espagnols des TGV, circuleront sur la ligne Barcelone-Lyon, suivis de la ligne Madrid-Marseille à partir du 28 juillet. Avec des arrêts dans plusieurs villes françaises, Renfe ambitionne de devenir un acteur de référence sur l’ensemble du territoire. Les billets seront proposés à des tarifs attractifs, à partir de 9 euros pour des liaisons entre gares françaises. Renfe prévoit également de desservir Paris d’ici 2024, avec pour objectif de devenir un prestataire de services publics en France. Cette arrivée marque un tournant dans la libéralisation du marché ferroviaire français et fait suite à l’arrivée de Trenitalia en 2021. D’autres opérateurs étrangers, tels qu’Arriva, sont également prévus pour enrichir l’offre ferroviaire en France.


 

Laurent Berger, Marylise Léon et Sophie Binet @GettyImages

A SUIVRE ➡ Marylise Léon, nouvelle tête de la CFDT  | À seulement 46 ans, Marylise Léon deviendra la nouvelle dirigeante de la CFDT. Après cinq ans en tant que numéro deux du syndicat, elle se retrouve désormais sous les projecteurs. Son objectif : imprimer sa marque, succédant ainsi à Laurent Berger et faisant face à Sophie Binet, la cheffe charismatique de la CGT. Marylise Léon sera la deuxième femme à prendre les commandes de la Confédération après Nicole Notat, qui l’a dirigée de 1992 à 2002. En tant que secrétaire générale adjointe depuis 2018, elle a été chargée de dossiers stratégiques tels que l’assurance-chômage et les relations intersyndicales. Elle a également représenté la CFDT au sein du Pacte du pouvoir de vivre, une alliance regroupant plus de soixante organisations travaillant sur les enjeux écologiques et sociaux. Elle incarne une continuité par rapport à Laurent Berger, avec qui elle a préparé sa succession depuis plus d’un an. Berger se montre confiant quant à ses capacités, louant son aura et son caractère bien trempé. De son côté, Sophie Binet de la CGT s’attend à une collaboration franche et efficace avec Marylise Léon. Le défi qui attend la nouvelle dirigeante de la CFDT est de laisser sa marque tout en s’imposant face aux défis posés par le monde du travail actuel.

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