Alors que la marque de luxe française Balenciaga est sous le feu des critiques après une campagne publicitaire controversée impliquant des enfants, Kim Kardashian, une des égéries Balenciaga, a déclaré remettre en cause son partenariat avec la marque.
La semaine dernière, la marque de luxe française Balenciaga a publié les photos de sa nouvelle campagne publicitaire. Cette campagne met en scène des enfants tenant un sac en forme d’ours en peluche vêtu de harnais et d’accessoires de style BDSM.
Une autre campagne publicitaire de Balenciaga pour un sac à main laissait apparaître au milieu de plusieurs papiers disposés sur un bureau la décision de la Cour suprême des États-Unis de 2008, United Stated v. Williams, qui traite de la pornographie enfantine.
De nombreux internautes se sont insurgés et ont qualifié d’inappropriée la campagne publicitaire de Balenciaga mettant en scène des enfants. La marque française a retiré les photos de ses réseaux sociaux et a présenté ses excuses, déclarant : « Nos sacs en peluche n’auraient pas dû être mis en scène avec des enfants dans cette campagne ».
La marque a également publié une autre déclaration concernant la campagne pour son sac à main, s’excusant d’y avoir « inclus des documents controversés » et déclarant condamner « fermement les abus envers les enfants sous quelque forme que ce soit. »
Dans une requête déposée vendredi 25 novembre auprès de la Cour suprême de l’État de New York pour le comté de New York, Balenciaga a assigné la société de production North Six et le décorateur Nicholas Des Jardins. La marque française leur demande 25 millions de dollars en dommages et intérêts à la suite d’actions « malveillantes » et « extrêmement irréfléchies », notamment concernant la décision d’afficher la décision Williams dans la publicité du sac à main, qui ont conduit le public et les médias à associer Balenciaga au « sujet révoltant et profondément gênant de la décision de justice. »
Kim Kardashian, qui a fait de la marque un élément essentiel de sa garde-robe et a participé à ses campagnes et défilés de mode, a publié sa première déclaration sur le scandale visant Balenciaga dimanche 27 novembre. Elle affirme être « ébranlée per les images dérangeantes ». En outre, elle indique qu’après avoir parlé aux responsables de Balenciaga, elle pense « qu’ils comprennent la gravité de cette question et prendront les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus jamais. »
« La sécurité des enfants doit être tenue en très haute estime et toute tentative de normaliser la maltraitance des enfants, quelle qu’elle soit, ne devrait pas avoir sa place dans notre société, point final », a déclaré Kim Kardashian. « Quant à mon avenir avec Balenciaga, je suis en train de réévaluer ma relation avec la marque, en me basant sur leur volonté d’accepter la responsabilité d’évènements qui n’auraient jamais dû se produire pour commencer et sur les actions que j’attends d’eux en matière de protection des enfants. »
Lundi 28 novembre, les actions Kering, la société mère de Balenciaga qui possède également des marques comme Gucci et Alexander McQueen, ont baissé de 0,02 %.
La Maison Balenciaga est dirigée par le directeur créatif Demna Gyasalia depuis 2015. L’année dernière, le magazine GQ lui a attribué les mérites du positionnement de « Balenciaga comme l’incarnation d’une certaine hargne envers la mode des grandes entreprises, et comme la marque la plus cool de la planète. »
L’année dernière, Kim Kardashian a popularisé les combinaisons entières de Balenciaga après être arrivée au Met Gala 2021 avec une robe noire de la marque qui la couvrait de la tête au pied. Son amour pour Balenciaga a récemment été présenté dans un épisode de L’Incroyable Famille Kardashian dans lequel elle parlait de leur partenariat. Demna Gyasalia entretenait également une relation étroite avec l’ex-mari de Kim Kardashian, Kanye West. Cependant, Balenciaga a été l’une des premières marques à rompre ses liens avec le rappeur en octobre, après que celui-ci a tenu plusieurs propos antisémites.
Article traduit de Forbes US – Auteure : Marisa Delatto
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