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JO de Paris 2024 : Les États-Unis et 33 autres pays contre la participation des athlètes russes

JO de Paris
Plusieurs pays pourraient boycotter les JO de Paris 2024. | Source : Getty Images

Un boycott des JO de Paris 2024 se prépare. Lundi 20 février, les représentants de 34 pays, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et la France (pays hôte), ont déclaré être contre la participation des athlètes russes et biélorusses aux prochains JO en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

 

Dans une lettre adressée aux représentants du Comité international olympique (CIO), les représentants de ces 34 pays dénoncent la décision d’autoriser les athlètes russes et biélorusses à participer aux JO sous drapeau neutre, ajoutant qu’il « n’existe aucune raison dans la pratique » de ne pas les exclure de l’évènement.

Quatre autres pays ont signé cette lettre : la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et le Danemark. Ces derniers avaient déjà déclaré qu’ils boycotteraient les JO si les athlètes russes et biélorusses étaient autorisés à concourir.

En cas de participation aux JO des athlètes russes et biélorusses, le CIO devrait clarifier un point essentiel : comment ces athlètes pourraient participer sans s’identifier à leur pays respectif, car « ils sont directement financés et soutenus par leurs États. »

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a indiqué au début du mois que les athlètes russes et biélorusses devraient être interdits de JO « tant qu’il y aura cette guerre, cette agression russe contre l’Ukraine. »

Kamil Bortniczuk, le ministre polonais des Sports, a déclaré à Reuters le mois dernier qu’il s’attendait à ce que plusieurs pays annoncent boycotter l’évènement à l’approche des JO.

Certaines organisations sportives ont déjà mis en place des interdictions à l’encontre des athlètes russes et biélorusses, notamment Wimbledon, qui a exclu les joueurs de tennis russes et biélorusses l’année dernière. L’Union cycliste internationale (l’organe directeur du cyclisme sportif) a également interdit aux cyclistes russes et biélorusses de faire partie d’équipes représentant leur pays. Malgré ces interdictions, d’autres estiment que c’est une erreur de punir des athlètes. À l’exception de Wimbledon, les trois autres grands tournois de tennis autorisent la participation d’athlètes russes et biélorusses. L’année dernière, les organisateurs de l’U.S. Open ont déclaré qu’ils autoriseraient les Russes et les Biélorusses à participer à son tournoi pour éviter « de tenir les athlètes individuellement responsables des actions et des décisions de leurs gouvernements. »

Plusieurs sanctions ont été prises contre le Comité olympique russe ces dernières années. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a trouvé des preuves de l’existence d’un programme de dopage parrainé par l’État russe impliquant plusieurs athlètes lors des JO de Sotchi en 2014, et a confirmé que des laboratoires basés en Russie avaient manipulé les résultats des tests de dopage. Pour cette raison, les athlètes russes n’ont pas été autorisés à concourir sous drapeau russe : ils ont concouru sous le nom de ROC et sous drapeau olympique lors de toutes les compétitions internationales depuis 2016. Ces sanctions devaient expirer en décembre 2022, bien que l’AMA n’ait pas dit si elle réintégrerait la Russie. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le CIO a déclaré qu’il « condamnait fermement » la violation par la Russie de la trêve olympique, une résolution soutenue par l’ONU qui interdit toute guerre durant la compétition et une semaine après.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Ty Roush

<<< À lire également : Anne Hidalgo s’oppose à la participation de la Russie aux JO 2024, d’autres pays pourraient boycotter la compétition >>>

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