Rechercher

Jacques Bouthier, PDG d’Assu 2000, démissionne après les accusations de viols sur mineure | Le budget alimentaire des Français pourrait bondir de 224 euros en 2022, selon une étude

alimentaire budget

L’ESSENTIEL DE L’ECO ➡ Retrouvez chaque jour des informations d’un monde en  transformation.


L’INFO ➡ Affaire Jacques Bouthier | Le PDG d’Assu 2000, Jacques Bouthier, démissionne après les accusations de viols sur mineure. Le patron du groupe de courtage en assurances Assu 2000 a été mis en examen et incarcéré samedi dans une enquête pour « traite des êtres humains » et « viols sur mineure ». Il a démissionné de son mandat de président, a indiqué mardi à l’AFP le groupe, renommé Vilavi en janvier. 

Jacques Bouthier

« Le groupe Vilavi prend acte de l’annonce de la démission de Jacques Bouthier de son mandat de Président, et de toutes ses activités et responsabilités au sein de l’entreprise », a-t-il indiqué, précisant que la conduite opérationnelle et commerciale est pour l’instant « assurée par l’équipe en place ». Agé de 75 ans, le chef d’entreprise a été mis en examen à l’issue d’une enquête préliminaire ouverte mi-mars, avec cinq autre personnes « dans le cadre d’une information judiciaire ouverte samedi, (…) des chefs de traite des êtres humains à l’égard de mineur et tentative, viols sur mineure de plus de 15 ans, recours à la prostitution d’un mineur » et « agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans », ont précisé lundi des sources judiciaire et proches du dossier à l’AFP, confirmant une information de RTL.

Selon une source proche du dossier citée par la radio, une jeune femme de 22 ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars, expliquant que depuis cinq ans, elle était « captive » d’un homme richissime qui la violait. Devenant, selon ses dires, « trop âgée pour lui », la jeune femme aurait été forcée de trouver une « remplaçante ». Une adolescente de 14 ans a alors pris sa place dans l’appartement. La plaignante est parvenue à les filmer ensemble dans un lit, avant de confier la vidéo aux enquêteurs. Le PDG est soupçonné d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever la jeune femme, saisir la vidéo et la forcer à quitter la France, ajoute RTL. Pour cela, le septuagénaire aurait sollicité sa femme, deux employés de sa compagnie, une jeune femme proche de la plaignante, ainsi qu’un ancien gendarme membre du GIGN. Tous ont été mis en examen et incarcérés samedi. 

 

 

IL A DIT ➡  « Le pire est a venir » | Le budget alimentaire des Français pourrait bondir de 224 euros en 2022, selon une étude.

alimentaire budget

« Le pire est à venir » : dans un contexte de forte inflation, le coût de l’alimentation pourrait flamber en 2022 de plus de 200 euros par personne en France, avertit l’assureur crédit Allianz Trade dans une étude publiée mardi. « Les prix des distributeurs alimentaires pourraient croître de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dépenses alimentaires annuelles de 224 euros par personne cette année, pour un total atteignant 2.963 euros », détaille Aurélien Duthoit, conseiller sectoriel chez Allianz Trade.

Les estimations de hausse du budget alimentaire en 2022 se basent sur l’hypothèse que les distributeurs répercutent sur leurs prix de vente 75% de la hausse des prix qu’ils paient aux industriels du secteur agroalimentaire. Or à l’heure actuelle, moins de la moitié de cette hausse des prix de production a été répercutée sur les consommateurs. En effet, « les industriels du secteur agroalimentaire européen ont augmenté leurs prix de 14% depuis le début de l’année 2021 », là où « les distributeurs de produits alimentaires n’ont en revanche augmenté leurs prix que de 6% », précise Aurélien Duthoit.

Selon l’assureur-crédit, le rythme auquel les prix de vente s’aligneront sur les prix de production demeure « très incertain, vu la volatilité de l’environnement » économique actuel marqué notamment par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Le conflit, qui oppose deux grandes puissances agricoles, a déjà eu des conséquences très concrètes sur les prix : les industriels facturent ainsi les huiles et graisses 53% plus cher qu’en 2021. Le coût des farines pour les distributeurs a quant à lui bondi de 28%, et celui des pâtes de 19%.

Selon les dernières données de l’Insee, l’inflation a progressé de 4,8% sur un an en avril et les prix alimentaires de 3,8%. Et la hausse n’est pas près de s’arrêter selon Allianz Trade, puisque les distributeurs, sortis de deux années de pandémie « très profitables à leur chiffre d’affaires comme à leur bénéfice », n’ont pas besoin de maintenir coûte que coûte leurs volumes de vente en abaissant les prix.

<<< À lire également : Kylian Mbappé prolonge de trois ans au PSG et va considérablement augmenter ses revenus : “J’ai toujours dit que Paris c’était ma maison !” >>>

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC