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Honda met le turbo dans ses investissements dans l’électrification | Société Générale va se retirer de la Russie

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EN FORME | Honda va investir 37 mds EUR sur 10 ans dans l’électrification et les logiciels. Le numéro deux japonais de l’automobile Honda a annoncé mardi qu’il allait investir 5.000 milliards de yens (37 milliards d’euros) sur dix ans dans l’électrification et les logiciels, un effort colossal vers son objectif de renoncer totalement aux véhicules thermiques d’ici 2040. Le groupe prévoit de lancer 30 modèles électriques d’ici 2030 dans toutes ses gammes, en projetant à cet horizon un volume annuel de production supérieur à 2 millions d’unités, a-t-il ajouté dans un communiqué. Avec ces nouveaux objectifs, Honda s’inscrit dans la lignée de nombreux autres constructeurs mondiaux, dont ses compatriotes Toyota et Nissan, qui ont déjà annoncé des investissements de plusieurs dizaines de milliards d’euros dans l’électrification de leurs véhicules. Et comme Toyota et Nissan, Honda développe en interne des batteries à l’état solide, une nouvelle génération de batteries censées être plus résistantes et plus performantes que les actuelles. Le groupe compte lancer une ligne pilote en la matière au printemps 2024.

 


GUERRE EN UKRAINE | La Société Générale met fin à ses activités en Russie. Six semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine, Société Générale a annoncé lundi mettre fin à ses activités en Russie via la cession de la totalité de sa participation dans Rosbank (banque universelle russe) à un oligarque russe. Très impliquée dans le pays, la banque française était exposée à hauteur de 18,6 milliards d’euros, dont 15,4 milliards pour Rosbank, poids lourd du secteur bancaire russe dans lequel elle était actionnaire majoritaire. Vers 15H00 GMT à la Bourse de Paris, le titre Société Générale prenait plus de 5,85% dans un marché en hausse de 0,13%.

 

Dans les comptes de Société Générale, cette cession, si elle se réalise, « devrait conduire » à un impact négatif de 3,1 milliards d’euros, soit 2 milliards de « dépréciation de la valeur nette comptable des activités cédées », et 1,1 milliard d' »élément exceptionnel », précise la banque française dans un communiqué. « Avec cet accord, le groupe se retirerait de manière effective et ordonnée de Russie en assurant une continuité pour ses collaborateurs et ses clients », met en avant le communiqué. Début mars, le groupe bancaire s’était dit « tout à fait en mesure » de résister à une éventuelle perte de contrôle de Rosbank. 

 

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