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Goldman Sachs Optimiste Quant À La Reprise Aux États-Unis

Goldman Sachs
Crédit photo : Getty Images

Malgré les effets persistants de la pandémie de coronavirus sur les marchés, Goldman Sachs a revu à la hausse ses prévisions concernant le PIB et le chômage aux États-Unis en 2020. La banque affirme néanmoins que l’échec de l’adoption d’un nouveau plan de relance budgétaire nuirait à la croissance.

Goldman Sachs constate aujourd’hui des répercussions légèrement plus faibles que prévu sur l’économie américaine au deuxième trimestre, et a ainsi ajusté ses prévisions concernant le PIB de -36 % à -33 %.

Mais la firme de Wall Street s’attend surtout à un fort rebond au troisième trimestre, avec une croissance du PIB de 33 %. Les prévisions pour toute l’année ont été revues à la hausse, passant de -5,2 % à -4,2 %.

Dans sa dernière note expliquant la modification de ses prévisions, Goldman Sachs précise : « Les indicateurs économiques récents, y compris le rapport de mai sur les ventes au détail, suggèrent que le coronavirus se résorbe plus rapidement que prévu ».

Au vu de cette reprise rapide, la banque a également revu à la baisse ses prévisions concernant le taux de chômage national, qui devrait désormais se situer à 9,5 % d’ici la fin 2020, contre 10 % précédemment.

Goldman Sachs met toutefois en garde contre les risques importants qui pèsent sur la reprise économique aux États-Unis, le PIB réel ayant peu de chances de revenir à son niveau précoronavirus avant le milieu de l’année 2021. Selon les experts, l’économie américaine connaîtra en moyenne une croissance de 5,8 % en 2021, contre 6,4 % dans leur dernière prévision, ce qui implique une « croissance séquentielle un peu plus lente » au quatrième trimestre de cette année.

Dans sa note, la banque explique : « Alors que l’économie américaine continue de montrer des signes clairs de reprise, les perspectives de croissance restent très incertaines ».

Selon Goldman Sachs, la politique budgétaire est probablement le « risque le plus imminent » outre-Atlantique, puisque les allocations de chômage fédérales supplémentaires de 600 $ par semaine prendront fin en juillet. Si le Congrès ne parvient pas à se mettre d’accord sur un projet de loi pour la phase 4 de lutte contre le coronavirus, « le revenu disponible pourrait chuter fortement » et la croissance du PIB au troisième trimestre serait beaucoup plus lente, bien que toujours positive.

Par ailleurs, selon la banque, l’évolution du coronavirus sera « peut-être le facteur le plus important » à plus long terme. Si l’apparition de nouveaux cas s’accélère, l’ensemble du processus de reprise de l’économie américaine pourrait être perturbé, le PIB du troisième trimestre serait nettement plus faible et celui du quatrième trimestre pourrait devenir négatif. Cela dit, si un vaccin contre le Covid-19 était disponible d’ici le début de l’année prochaine, la croissance économique pourrait alors reprendre nettement avec « une hausse significative ».

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Sergei Klebnikov

 

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