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Football : Les Clubs Français Qui Ont Touché Le Jackpot En Transferts

transfert

Selon le CIES, l’observatoire du foot, trois clubs français sont dans le top 5 des clubs de football ayant réalisé le meilleur bilan net en termes de transferts depuis 2010 dans les cinq plus grands championnats. 

La France a encore une fois été un acteur de premier plan de ce mercato estival. On a parlé de ses clubs, avec le feuilleton Neymar qui n’a finalement pas pu quitter le PSG pour rejoindre Barcelone. On a parlé de ses joueurs, avec Lucas Hernandez, défenseur champion du monde, transféré de l’Atletico Madrid au Bayern de Munich où il est devenu le joueur le plus cher de l’histoire de la Bundesliga, ou encore d’Antoine Griezmann qui est allé renforcer les rangs du FC Barcelone. Avec les capitaux presque infinis du Paris-Saint-Germain et le formidable vivier de joueurs à haut potentiel venus de nos vertes prairies, la France a l’habitude d’être sur le devant de la scène européenne et mondiale au moment du grand marché de joueurs de l’intersaison. 

Là où probablement le grand public n’attendait pas la France, c’est sur sa capacité à faire des plus-values significatives sur ses transferts. Le CIES, l’observatoire du football a analysé les transactions payantes intervenues depuis 2010 ayant impliqué des équipes des cinq grands championnats européens : Premier League anglaise, Liga espagnole, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française. 

Eh bien le club qui a la meilleure balance nette de transferts depuis 2010 est le LOSC ! Les Lillois ont en effet enregistré un bénéfice net de 249 millions d’euros, dont 83 millions rien que cet été. Le transfert de L’ivoirien Nicolas Pépé à Arsenal pour 80 millions d’euros a évidemment pesé lourd dans la balance, ainsi que les 22 millions reçus de la part de Lyon pour la vente du milieu Thiago Mendes. 

Lille, Monaco et Lyon : top gestionnaires pour les transferts

En plus de Lille, deux autres équipes françaises sont aux quatre premières places : Monaco, deuxième et Lyon, quatrième. Cela fait quelques années déjà que le club de la principauté mise sur une politique d’achat de jeunes joueurs à très haut potentiel avant de les revendre avec une grosse plus value. Quant à Lyon, la direction a développé son centre de formation depuis plus de 15 ans pour en faire un des meilleurs d’Europe.

Comme l’analyse le CIES : « Pour une compréhension optimale de l’économie du marché des transferts, au-delà des sommes dépensées et des récipiendaires, il est judicieux d’étudier le bilan net des opérations. Lors de la dernière décennie, les clubs du big-5 présentent un déficit cumulé de €8,9 milliards. À eux seuls, les clubs de Premier League ont un bilan négatif de €6,5 milliards. Malgré les investissements considérables effectués par Paris St-Germain (déficit cumulé de €901 millions lors de la dernière décennie), la Ligue 1 française est le seul championnat du big-5 avec un solde positif (+€359 millions). Lors des deux dernières années, le bilan financier net des opérations de transfert réalisées par les équipes de la première division hexagonale a atteint des niveaux historiques (+€485 millions au total) ».

C’est aussi en termes d’encaissements qu’un club français, Monaco en l’occurrence, se distingue en bien. « Avec plus d’un milliard d’euros encaissé depuis janvier 2010, Monaco est l’équipe ayant le plus bénéficié des investissements réalisés par les clubs du big-5 pour le recrutement de nouveaux joueurs, observe le CIES ; Chelsea et la Juventus ont aussi reçu beaucoup d’argent. Cependant, comme pour les autres grands clubs présents dans ce classement, les sommes encaissées sont inférieures à celles dépensées. Seulement trois équipes extérieures aux cinq grands championnats figurent aux vingt premières places : Benfica (4ème, €780 millions), Porto (11ème, €592 millions) et Ajax (14ème, €513 millions). »

Si l’on peut saluer la performance financière ce ces clubs français, et que le CIES s’inquiète de la stabilité à venir des clubs par trop dépensiers, force est de constater que ce ne sont pas (encore) les équipes les plus « raisonnables » dans la gestion de leurs budgets transferts qui finissent en hauts des classements en fin de saison. 

 

 

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