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Fintech En Afrique : Une Augmentation De 60 % En Deux Ans

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Les entreprises africaines de la Fintech ont levé 320 millions de dollars de fonds depuis janvier 2015 et l’écosystème a bondi de 60 % au cours des deux dernières années.

Le nombre d’entreprises de haute technologie du continent est passé de 301 en 2017 à 491, tandis que les 132,8 millions de dollars levés en 2018 ont été les meilleurs jamais enregistrés par le secteur, selon le rapport Finnovating for Africa 2019 : Reimagining the African financial services landscape.

Le rapport annuel de Disrupt Africa suit depuis quatre ans et demi l’évolution de start-up actives dans 28 pays.

« En Afrique, aucun secteur ne présente le même potentiel que l’espace Fintech lorsqu’il s’agit d’impact et de profits. Et ce grâce à des start-up exploitant de telles plates-formes capables d’aborder de manière significative le problème majeur de l’exclusion financière sur le continent et ainsi promouvoir le développement dans toutes sortes d’autres domaines », déclare Tom Jackson, co-fondateur de Disrupt Africa.

L’an dernier, 210 startup technologiques africaines ont levé 334,5 millions de dollars, selon son African Tech Startups Funding Report.

Le Nigeria a été en 2018 en tête des investissements avec 58 start-up qui ont levé 94,9 millions de dollars, suivi par l’Afrique du Sud avec 40 entreprises qui ont levé 59,9 millions de dollars, et le Kenya en troisième position.

Les investissements Fintech sont toujours les plus populaires, avec 39,7 % du total des fonds. « L’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya restent les trois principaux marchés, avec respectivement 141, 101 et 78 entreprises actives, représentant 65,2 % des start-up africaines dans le secteur des technologies de pointe », explique M. Jackson.

Mais il affirme que la part du total cumulé dans ces trois pays diminue à mesure que de nouvelles entreprises apparaissent dans d’autres pays. « Bien que les trois grands marchés soient en croissance, les développements les plus importants se produisent sur d’autres marchés, avec des pays comme l’Ouganda, le Ghana et l’Égypte en particulier, qui voient leurs espaces locaux de technologie de pointe exploser. »

Une tendance similaire est évidente dans les types de plateformes déployées, « bien que les start-up dans les secteurs du paiement et des prêts restent les plus fréquents, la croissance la plus rapide se produit ailleurs, le nombre de start-up actives dans des domaines tels que investtech et insurtech, par exemple, ayant plus que doublé ces dernières années, » dit-il.

Une tendance clé qui s’est dégagée est la façon dont certaines entreprises se concentrent sur deux ou plusieurs types distincts de services financiers. « Au fur et à mesure que les fintech africaines commencent à prendre de l’ampleur … nous assistons à une évolution sur tout le continent vers des banques numériques à part entière, proposant tous types de services. C’est un processus qui s’accélère avec l’augmentation du montant du financement entrant dans le secteur », déclare Gabriella Mulligan, co-fondatrice de Disrupt Africa.

« Le paysage des services financiers en Afrique suit une trajectoire tout à fait unique par rapport à d’autres pays. Le plus remarquable à propos de cette trajectoire, c’est qu’elle est portée par les entrepreneurs et leurs propres innovations locales. »

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