Info Forbes. Leader mondial indépendant dédié à l’évaluation, la mesure et au pilotage d’offres de fournisseurs de cloud public et privé, Cloudscreener, fort de ses quatre années d’existence, va intégrer à la mi-mars le programme d’accélération « The Refiners » à San Francisco. Objectif : ouvrir un bureau sur place et affiner sa stratégie de développement pour étendre sa sphère d’influence au sein du premier marché mondial.
« Lorsque nous avons démarré, nous étions déjà convaincus que Cloudscreener ne pouvait être un succès que si notre structure avait une ‘touche’ américaine », narre Anthony Sollinger, CEO et cofondateur de Cloudscreener. Quatre ans plus tard, la prophétie s’est réalisée et le comparateur de cloud va s’envoler aux confins de la Silicon Valley afin d’y intégrer le programme d’accélérateur de pépites françaises baptisé « The Refiners » codirigé par Carlos Diaz, Géraldine Le Meur (LeWeb) et Pierre Gaubil. D’une durée de trois mois, l’objectif de ce programme est limpide : peaufiner et ciseler une stratégie à l’échelle internationale pour être suffisamment armé pour lutter contre les mastodontes du secteur au sein d’un marché mondial estimé à 28 milliards de dollars.
Sélectionné parmi 400 entités candidates, Cloudscreener fait partie des douze heureuses élues qui intègreront la seconde promotion annuelle du programme (à partir du 20 mars). Pendant un trimestre, celui-ci doit permettre au groupe d’Anthony Sollinger et de Nicolas Drouet de déployer ses ailes à l’international et ferraillé, comme évoqué plus haut, avec les acteurs américains qui « cannibalisent » le marché. « Pour pouvoir mettre en œuvre cette ambition globale, nous n’avions guère d’autre alternative que de poser les jalons d’une installation sur place. C’est assez compliqué de se développer sans avoir un ancrage au sein de ce marché incontournable », développe le cofondateur.
« Les portes s’ouvrent mais à nous de prouver notre valeur »
Disposant du réseau et du savoir-faire des « Refiners », Cloudscreener devrait pouvoir être en mesure de tisser sa toile rapidement sur la côte ouest, avec en filigranne, la volonté d’ouvrir un bureau sur place à l’horizon 2017. Pour ce faire, l’accélérateur « cross-border » propose une immersion « au cœur du réacteur » de la Silicon Valley, via des ateliers, du mentoring, soit un véritable accompagnement offrant ainsi à Cloudscreener la possibilité de rencontrer de potentiels partenaires et développer des synergies résolument bénéfiques à sa croissance. « Ce que nous aurons mis 12 mois à faire sans ce programme nous allons pouvoir le réaliser en trois mois, ce qui représente un gain de temps considérable », abonde Anthony Sollinger, pleinement conscient de la tâche qui l’attend. « Certes les portes s’ouvrent, mais à nous de prouver notre valeur », assure-t-il.
Une confiance dont les fondateurs de « The Refiners » n’ont pas hésité à faire preuve à l’endroit de la start-up hexagonale. « L’équipe CloudScreener nous a convaincu qu’elle était prête à se lancer dans l’aventure américaine. Son approche intelligente du marché du cloud computing et le niveau de maturité de son organisation lui ont permis de développer une offre éprouvée auprès des plus grands fleurons nationaux », souligne Carlos Diaz.
« Business First »
Une « clientèle nationale » de haut standing parmi laquelle LVMH ou encore Orange Business Services que l’éditeur ne compte pas, bien entendu, négliger et sacrifier sur l’autel de la croissance et du développement. « C’est un vrai sujet et cela va nécessiter une certaine souplesse organisationnelle. Etant pleinement mobilisé à San Francisco, et au regard du décalage horaire de 9 heures avec Paris, c’est mon associé, Nicolas Drouet, qui assurera le pilotage de la structure française pendant cette période », assure Anthony Sollinger… qui veillera tout de même au bon déroulement des opérations. « Business First », sourit-il, ajoutant tout de go que le jeu – à savoir le déploiement d’une antenne business-partenariats outre-Atlantique complémentaire du volet R&D basé à Paris- en vaut la chandelle.
Outre l’ouverture d’un bureau à San Francisco, l’expérience « The Refiners » pourra-t-elle attiser la convoitise d’investisseurs potentiels ? Le jeune CEO, après deux levées de fonds de 1,1 million d’euros au total, reconnait que l’opportunité pourrait se présenter, fort du coup de projecteur braqué sur sa structure, mais qu’il n’en fait pas un objectif prioritaire. « Ce n’est le but recherché même si le programme peut clairement nous y aider, nous ne fermons évidemment aucune porte », souligne Anthony Sollinger. Des portes qui s’ouvrent une à une afin de permettre à Cloudscreener et à son fondateur d’accomplir leur destin et conquérir l’Amérique.
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