Une équipe d’experts et d’étudiants de KEDGE Business School a mené une étude visant à imaginer l’évolution des rapports de genre dans le monde professionnel d’ici 2050.
- L’étude « 2050, une France (du travail) toujours sexiste ? », menée par Aurélie Dehling, spécialiste des questions de genre et doyenne associée Prospective & Idéation de KEDGE, est une enquête collective qui explore les futures réalités possibles en matière d’égalité hommes-femmes, en s’appuyant sur des analyses approfondies des tendances actuelles. Pour imaginer à quoi ressemblera la place des femmes dans le monde du travail en 2050, les auteurs proposent quatre hypothèses qui explorent différents scénarios possibles, chacun révélateur des forces en jeu et des leviers de transformation.
- La première hypothèse : la société de la lente transformation. Les inégalités de genre diminuent progressivement mais sans rupture franche. Les changements se font à un rythme lent, porté par des réformes législatives et des actions sociales limitées. Les écarts de rémunération persistent, bien que légèrement réduits, et les femmes continuent à adapter leurs carrières en fonction de leur rôle familial.
- Dans le deuxième scénario, l’automatisation et la robotisation du travail jouent un rôle central dans la réduction des inégalités. Les tâches domestiques et parentales sont largement déléguées à des technologies avancées, ce qui libère les femmes et les hommes des contraintes qui limitent aujourd’hui l’accès à une carrière équitable. Dans le troisième scénario, plus pessimiste, l’étude imagine une société marquée par des crises économiques et sociales qui renforcent les inégalités. Les efforts pour atteindre l’égalité de genre sont freinés par une précarisation accrue des emplois, et les droits des femmes régressent face à la montée des conservatismes.
- Dans la dernière, hypothèse, plus optimiste, l’égalité entre les hommes et les femmes est enfin atteinte grâce à des politiques publiques volontaristes et des réformes structurelles profondes. L’État, en partenariat avec les entreprises, met en place des mesures fortes : congés parentaux équitables, transparence salariale, quotas de parité dans tous les secteurs, et soutien massif aux métiers traditionnellement féminins.
- Au-delà des diagnostics, « 2050, une France (du travail) toujours sexiste ? » propose des solutions concrètes pour réduire les inégalités de genre : Repenser la parentalité, revaloriser les métiers féminisés, éduquer et repenser les stéréotypes de genre et la transparence salariale et l’égalité en entreprise.
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